En novembre 1989, avec la chute du mur de Berlin, certains commentateurs ont annoncé le triomphe définitif de la démocratie et du même coup "la fin de l'histoire".
Deux décennies plus tard, des gouvernements régulièrement élus sont déchus et doivent démissionner sous la pression des institutions financières. La prétendue "gouvernance mondiale", feuille de vigne qui cache à peine les agences de notations et les institutions financières, semble détenir le pouvoir réel, le peuple n'étant convié qu'à des défilés de mode pour choisir le candidat le plus "sexy" pour mener la politique de Standard & Poors, Moodies ou Fitch...
Pendant ce temps, les moyens de contrôle, de surveillance et d'espionnage de la vie privée des citoyens ne cessent de s'étendre, réalisant les sombres prévisions de George Orwell dans son fameux "1984".
Ainsi l'apogée de la démocratie annoncée en 1989 pourrait bien n'avoir été que son chant du cygne.
Pourtant, ce qui se passe dans le monde arabe nous montre, au travers des convulsions, que l'aspiration à la démocratie reste le grand moteur de l'histoire moderne.
Tomislav Sunic, ex-dissident croate, ancien diplomate, professeur de sciences politiques et traducteur, nous délivre une analyse de la situation de l'Europe et de la France face à la crise du système. Système qu'il compare à celui de la Yougoslavie communiste qu'il a connu.
Un regard profond et construit qui ne cède en rien au politiquement correct et à la pensée unique.
Cette table ronde organisée lors du colloque "Pensée dominante vs. liberté de l’information" aborde les thèmes suivants :
1. La remise en cause de la pensée dominante et la diabolisation des idées dissidentes
2. Le suivisme médiatique
3. La résonnance de la connaissance fabriquée
4. L'affaiblissement de la légitimité de la connaissance
Un questionnement, sous des angles différents, de l'actualité des contenants et du contenu de l'information, ainsi que des enjeux de pouvoir afférents.
Le philosophe Alain Finkielkraut poursuit sa confrontation passionnante avec la modernité.
Sur les questions de l’identité nationale, de l’immigration et de la laïcité, de l’école, du style de vie, de l’inégalité des civilisations, des mœurs, il tient un discours qui tranche avec la bien-pensante ambiante et qui nous aide à comprendre les grandes enjeux de notre temps.
Jean Sévillia nous expliquent les choix, les motivations et la méthode de travail qui ont mené à la rédaction de son dernier livre.
Il nous apprend pourquoi son combat se résume principalement à lutter contre trois travers communs à un grand nombres de nos historiens actuels : l’anachronisme, le manichéisme et l’esprit réducteur.
Puisse son travail servir à ceux qui n'étudient le passé qu'à l’aune du présent – et des bons sentiments dont ils se prévalent !
Quelles sont les conséquences du "tout anglais" dans la vie quotidienne de nos concitoyens ?
Il semblerait bien que l’appauvrissement du français par l’hégémonie de l’anglais couve de nombreux enjeux économiques et internationaux.
Et puisque la "fabrique du crétin" continue son oeuvre de décérébration, les perspectives de résistance à cette campagne de désinformation par les mots semblent de plus en plus étroites.
L'antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s'en prévaudrait encourrait, à juste titre, l'opprobre des institutions et des médias.
Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l'antiracisme s'est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d'être. Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l'immigration, l'influence de l'islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d'opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d'un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l'unicité de la culture européenne.
A travers une méditation historique sur l'épineuse question de l'identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyrannique qui stérilise le débat public.