Directeur de projet dans une grande entreprise industrielle française, Marc Rameaux est également auteur de plusieurs ouvrages sur l'économie, le souverainisme et la société.
Par-delà ses critiques de la mondialisation et de l'Union européenne, il veut réhabiliter une vision plus équilibrée et plus humaine de l'économie de marché, fondée sur la responsabilité individuelle, l'autonomie de l'individu et la souveraineté nationale. L'une des dimensions de cet art de vivre est la sexualité, notamment la façon dont celle-ci est comprise à droite.
Comme comprendre le parcours entamé aujourd'hui par la jeunesse face à la misère sexuelle indutie par la logique du marché du désir ? Comment la crise des rapports entre les sexes, la montée des inégalités, la perte des repères identitaires et la radicalisation des idéologies révèlent-elles les profondes mutations de la société contemporaine ? Et quelles sont les solutions envisageables pour sortir de l'impasse et construire un monde plus juste et plus harmonieux ?
- 0'00'00 : Introduction
- 0'01'41 : La sexualité, un sujet politique
- 0'04'36 : Le souverainisme, une alternative humaniste
- 0'05'38 : La misère sexuelle à droite
- 0'08'43 : La demande féminine de masculinité
- 0'13'26 : L'accomplissement masculin, un critère universel
- 0'16'56 : Les apparences et la réalité, le jeu de la séduction
- 0'19'51 : La sexualité et le couple, deux sphères distinctes
- 0'21'53 : La sexualité et la politique, deux domaines liés
- 0'24'41 : La critique de Thaïs, une influenceuse qui donne des conseils aux hommes
- 0'28'00 : La recherche de l'authenticité et de l’essence des choses
- 0'32'02 : La sexualité comme une question de psychisme et de relation cérébrale
- 0'41'05 : La thèse principale sur les relations de soumission et de domination
- 0'49'23 : Les relations domination et soumission sexuelle (DESS) entre les hommes et les femmes
- 0'52'01 : La place du plaisir de la femme et de l'homme dans la culture de la domination
- 1'10'08 : Analyse des aspects psychologiques, littéraires et sociologiques de ces relations
- 1'12'52 : Le désir sexuel des hommes jeunes et la qualité des relations
- 1'15'45 : L'hypergamie des femmes et la pression sociale
- 1'18'00 : L'attitude de gentleman dominateur et l’art martial
- 1'20'36 : L'homosexualité et la politique, le mariage pour tous
- 1'27'40 : Le souverainisme comme un humanisme et un retour à l'authenticité
- 1'36'41 : L'égalité professionnelle entre hommes et femmes
- 1'39'07 : La notion de virtus ou de vertu romaine
- 1'42'58 : Le souverainisme comme un humanisme
La question d'une possible sécession d'un état de la fédération des États-Unis a récemment accaparé les médias outre-Atlantique.
Le Texas pourrait-il être le premier candidat ? Existe-t-il réellement un "droit", pour un État américain, de faire sécession pour devenir un pays indépendant ?
le géopolitologue David Teuscher, spécialiste des problématiques séparatistes en Amérique du Nord, actualise sa thèse sur la sécession américaine au regard des actualités les plus récentes.
Le "couple franco-allemand" n'existe plus depuis longtemps. Les Allemands le savent et ont l'intelligence politique de ne pas le dire. Car les dirigeants français y croient encore dur comme fer. Et, ce faisant, se privent d'une politique plus conforme aux intérêts français au sein de l'Union Européenne.
En France, le récit officiel commence par la réconciliation à l'amitié franco-allemande puis de cette amitié à l'approfondissement constant de la construction européenne.
Or cette "amitié" politique à laquelle les commentateurs français donnent le nom de "couple" –une expression jamais utilisée en Allemagne– a connu de sérieuses interruptions et a été en permanence l'objet de considérations de puissance chez les deux partenaires.
Spécialiste de l’Allemagne, Édouard Husson revient sur l'histoire des relations franco-allemandes, du traité de l'Élysée au traité d'Aix-la-Chapelle, et évoque des perspectives pour sortir de l'impasse.
Émission du "Libre Journal de la Crise", animé par Laurent Artur du Plessis.
À en croire les spécialistes, les démocraties bénéficient d'un avantage militaire décisif. Cela n'empêche pas ces dernières de connaître des difficultés récurrentes, comme le montrent leurs déboires récents. Pourquoi ?
De la guerre naissent des impératifs qui procurent aux gouvernants l'occasion d'accroître leurs pouvoirs. Mais le comportement non démocratique de décideurs qui abusent le public sur la réalité de leurs objectifs finit par se retourner contre eux. Ils se condamnent à élaborer leur stratégie dans l'optique de la maquiller, privilégiant la discrétion à l'efficacité. Ces pratiques nourrissent la contestation en interne, jusqu'à rendre l'effort de guerre insoutenable politiquement.
Alors qu'il est courant d'affirmer que la démocratie nuit à la bonne conduite des opérations armées, Elie Baranets montre au contraire que c'est de son déni que provient la défaite.
Comment le pouvoir parvient-il à contourner ainsi la démocratie ? Comment les acteurs politiques réagissent-ils face au mensonge et à la dissimulation ? Quels sont les effets concrets de ces stratagèmes sur le cours de la guerre ?
C'est en s'appuyant sur une étude méticuleuse des campagnes militaires menées par les États-Unis au Vietnam et par Israël au Liban qu'il répond à ces questions aussi cruciales qu'actuelles.
Émission "Le Collimateur", animée par Alexandre Jubelin.
Comment le gauchisme culturel, d'emblème de la révolte soixante-huitarde, est-il devenu l’air du temps ? Quels ont été les effets de l'idéologie post-soixante-huitarde sur le tissu sociétal et éducatif ? L'adolescence est-elle devenue un nouveau type de comportement social et politique ? Sommes-nous parvenus à la fin d’un cycle historique ?
Autant de questions que Jean-Pierre Le Goff, sociologue et philosophe, auteur du récent Mes années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai 68 et Romain Marsily, enseignant, abordent avec une bonne génération d'écart !
Un échange animé par Robert Kopp.
"En Algérie, nous combattions pour nous-mêmes, pour notre droit à un destin, pour notre dignité. Nous combattions pour relever le défi des défaites passées, pour effacer l’humiliation intolérable et la douleur. Nous combattions pour garder notre bien, pour conserver une terre acquise par le droit de conquête, de sang, de sueur et de colonisation. Nous combattions pour défendre sur cette terre, nos berceaux et nos cimetières. Nous combattions pour protéger les nôtres en danger", dit Dominique Venner dans Le Cœur rebelle.
Cinquante ans après les faits, avec le recul que l'on attend de l'historien, il est temps de revenir sur les années fiévreuses de la guerre d'Algérie, évaluer le rôle du général de Gaulle et s'interroger sur le sens que la révolte des généraux a pu avoir.
Émission du "Libre Journal des historiens", animée par Philippe Conrad.
Souvarine : ce nom évoque Germinal. Un jeune militant pacifiste et socialiste -Boris Lifschitz- l'emprunte en 1916 à Emile Zola. Devenu Boris Souvarine, il est l'un des principaux acteurs de la fondation du Parti communiste en France (1920). Lénine lui accorde sa confiance et, malgré son "indiscipline", le hisse aux plus hautes instances de l'Internationale communiste.
Pourtant ce jeune révolutionnaire, passionné de culture, est l'un des tout premiers à rompre -en 1924- avec Moscou. Alors commence pour lui une lutte incessante contre la dégénérescence du bolchevisme, le mensonge et l'impérialisme soviétique.
Premier biographe du maître du Kremlin - Staline, aperçu historique du bolchevisme (1935), un ouvrage capital -, il est conduit par son intrépide critique de l'expérience russe à retrouver les fondements moraux de l'action politique.
D'un courage hors du commun, à contre-courant de tous les terrorismes intellectuels, il n'a jamais abdiqué, même face à Trotski qu'il admirait. Ami de Simone Weil qu'il influença, profondément attaché au peuple russe, Boris Souvarine, témoin essentiel dans un siècle marqué par le complicité des totalitarismes nazi et soviétique, a combattu pendant cinquante ans pour une seule cause : la vérité en politique.
Si l'écologie a pour objectif d'étudier les rapports entre un organisme et le milieu naturel, et se donne à cette fin les outils d'une science, elle ne peut ignorer les facteurs qui influent sur ces rapports complexes, lesquels ne sont pas "naturels" mais tiennent à des données sociales, culturelles, économiques, politiques. Aussi, de l'intersection de l'écologie et des sciences sociales ou économiques, est née l' "écologie politique", terme forgé en 1935 par le physiologiste américain Frank Thone mais utilisé surtout à partir des années 70.
En France, différentes tendances peuvent être observées, que Serge Audier présente ici par l'intermédiaire de trois de ses principaux représentant : Bertrand de Jouvenel, Bernard Charbonneau et André Gorz.