L'oeuvre de Marx cherche à articuler deux perspectives très différentes. C'est du moins la thèse que les deux auteurs essaient de montrer. La première est la logique du capital comme système achevé : il s'agit de dégager à la fois le mouvement inéluctable par lequel le capital se développe " en une totalité " qui " se subordonne tous les éléments de la société ", et le " jeu des lois immanentes de la production capitaliste " qui conduit le capitalisme à accoucher nécessairement d'un nouveau mode de production. La seconde est la logique stratégique de l'affrontement, c'est-à-dire celle de la guerre des classes, laquelle transforme les conditions de la lutte et les subjectivités des acteurs de la lutte. Le " communisme " sera donc la formule qui permet la résolution imaginaire de cette tension. Alain Lhomme introduit la conférence.
Le projet Eurasiste vise à constituer une alternative sérieuse à l'hégémonie libérale et au monde unipolaire qu'elle entend imposer. Alexandre Douguine y défend une conception multipolaire du monde, c'est-à-dire le monde comme ensemble de grands espaces possédant leurs systèmes de valeurs particuliers. Il insiste aussi sur la nécessité de se dégager des idéologies politiques des deux derniers siècles et notamment des deux idéologies, communiste et fasciste, qui ont échoué dans leur lutte contre le libéralisme parce qu'abritant des éléments inacceptables et étant elles-mêmes trop enracinées dans la modernité.
Christian Bouchet, quant à lui, montrera en quoi la mouvance "antifa" est une courroie de transmission des intérêts mondialistes en se faisant les défenseurs de l'ordre établi.
La conférence est organisée par E&R Aquitaine.