Les deux exposés d'Annie Lacroix-Riz et de Jacques Nikonoff visent à mettre en évidence les continuités historiques de la politique allemande depuis la fin de la première Guerre Mondiale jusqu’au début de la construction européenne, depuis l’hyperinflation des années 20 jusqu'aux déflations salariales et délocalisations contemporaines. Soit le dilemne d'une nation dont le projet de domination impériale n'a jamais déserté ses classes dirigeantes.
La pensée de droite est diverse et changeante, mais par-delà ses multiples déclinaisons à travers l'histoire, Emmanuel Terray pense possible d'identifier un socle commun, un faisceau d'axiomes qui, sans former une doctrine unique, permet aux penseurs de droite d'appréhender les faits à travers les mêmes catégories et de les apprécier au regard des mêmes valeurs.
Ces axiomes ont pour noms réalisme, ordre, hiérarchie, autorité, patrie, morale.
Ils impliquent une certaine conception de la nature humaine et de l'histoire, une certaine image des rapports entre l'individu, la société et l'Etat, et une certaine idée de la politique.
Enfin, ils organisent les relations que la pensée de droite entretient avec deux "voisins" de nature très différente, mais qui sont pour elle de la plus haute importance : d'un côté l'extrême droite, de l'autre l'Eglise catholique.
La conférence d'une quarantaine de minutes porte sur la crise de l'Euro et de l'Europe.
Elle est suivie des questions des auditeurs qui ont permis, pendant plus d'une heure, d'aborder un grand nombre de sujets : sortie de l'Europe, sortie de l'OTAN, FN, la dette américaine, la loi de 73, les banques, la loi Gayssot et bien d'autres sujets en lien avec le programme de DLR.