Nous avons oublié le goût de la grande politique. L'Histoire pourtant a profondément nourri l'humanité de cas frappants et édifiants d'une politique vertueuse. Cette politique qui a illuminé les siècles peut-elle encore exister aujourd'hui, et comment pourrait-on la raviver ?
C’est la question que est ici posée dans un dialogue pédagogique croisé entre l'essayiste Idriss Aberkane et le politologue Pierre-Yves Rougeyron.
L'Allemagne contemporaine a-t-elle réellement renoncé aux vieux buts de guerre de l'Allemagne impériale ? L'Union européenne sert-elle autre chose que les intérêts allemands ?
Pierre-Yves Rougeyron, juriste, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres, revient sur le destin de notre voisin d'outre-Rhin en détaillant ce qui fait sa force, à savoir la pérennité de son projet politique, quelque soit l'élite alors au pouvoir.
Il revient également sur les cinq moyens principaux qui servent la politique allemande, à savoir son modèle économique, l'euro, l "'illuminisme" germanique, le sécessionnisme pro-allemand et la stratégie du "peuple Léming"...
Une leçon d'histoire et de réalisme politique.
Ni l'élection ni la possible réélection de Donald Trump ne sont compréhensibles pour les Français. Nul ne leur explique que l'Amérique a une culture politique différente de la nôtre, et particulièrement la droite américaine.
La haine anti-Trump, médiatiquement unanime, a caché qu'une partie non négligeable des Américains soutiennent sans faille le Président sortant.
Comment comprendre l'émergence de cet homme ? Est-il un accident de l'histoire américaine ou bien l'expression d'une tendance lourde, longtemps enfouie et aujourd'hui réveillée, voire structurante, de la vie politique américaine ?
Et si Donald Trump était le fruit de l'histoire américaine ? C'est à travers l'histoire de la droite américaine que nous voyons apparaître un Trump inconnu de la presse française, loin du libéralisme et des guerres démocrates, cherchant à sauver l'Amérique en tant que Nation pour ne pas la voir mourir comme Empire.
Jusqu'à quand aurons-nous encore le choix de la souveraineté avant ce que beaucoup redoutent : une guerre civile ? Alors que le gouvernement s'enferme dans une sorte de "bouffée délirante" dans sa gestion de la crise sanitaire, l'ensauvagement de la société continue sur sa lancée.
Pierre-Yves Rougeyron, juriste, fondateur du Cercle Aristote et directeur de la revue Perspectives Libres, dénonce les dérives d'un pouvoir à l'agonie. Il l'affirme sans ciller : "Emmanuel Macron s'est servi de cette crise pour discipliner des populations en maintenant les fondamentaux de la société ouverte qui sont son obsession". Une société ouverte qui ne nous a ni sauvé de la crise financière, ni de la délinquance, ni du covid-19.
Un cocktail bientôt explosif ?
Émission "Politique & Eco", animée par Pierre Bergerault.
Alors que les pays européens font face à plusieurs mouvements anti-masques, devons-nous comprendre ces agitations sociales comme des révoltes légitimes contre des mesures liberticides ou comme des mouvements irrationels et complotistes ? Par ailleurs, l'Union européenne pourait-elle succomber à la crise économique qui ne manquera pas de suivre l'arrêt brutal des économies à l'échelle du continent ?
Ces questions sont débattues par Pierre-Yves Rougeyron, politologue, directeur de la revue Perspectives Libres et président du Cercle Aristote, et Slobodan Despot, éditeur et écrivain suisse d'origine serbe, directeur de l'e-magazine L'Antipresse.
Émission "Les maquisards de l'info", animée par Nicolas Vidal.
À quoi reconnaît-on le déclin d'un nation ? Ce phénomène est d'abord et avant tout à comprendre comme un renoncement à soi, le pire des maux dont souffre la France depuis la fin de la brève séquence gaullienne. Les "élites" en sont particulièrement affectées, qui ne veulent pas voir qu'il y a grand péril pour la nation quand, d'une part, elle délaisse son identité culturelle et religieuse au profit d'influences étrangères (américanisation et islamisation) et quand, d'autre part, elle sacrifie sa souveraineté politique, économique et militaire sur l'autel d'institutions supra-nationales (l'Union européenne).
Résultat : la France ne perd pas seulement sa capacité d'action, elle perd son âme.
A contrario, qu'est-ce justement qu'une nation vivante ? Une nation est vivante d'abord dans la mesure où elle est libre de ses propres choix, dans la mesure où elle est souveraine. Une nation perdure ensuite si elle a une identité propre, une langue et une culture prospères, des traditions vivaces. Souveraineté et identité sont deux données incontournables de l'existence d'une nation.
Une nation existe enfin dans la mesure où elle a encore quelque chose à dire au monde, un message à délivrer, lorsque son rayonnement international influe sur le destin du monde...
Politologue, directeur de la revue Perspectives Libres et président du Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron tire un premier bilan de la crise du coronavirus. Il souligne les ratés de la gestion de la crise sanitaire, ratés révelant ainsi un gouvernement démissionnaire composé de personnalités incompétentes, empêtrées dans de multiples conflits d'intérêts et incapables de décision.
Quelles leçons les souverainistes doivent-ils tirer de cet épisode catastrophique ?
Politologue, directeur de la revue Perspectives Libres et président du Cercle Aristote, Pierre-Yves Rougeyron nous esquisse les alternatives politiques et sociales au désenchantement provoqué par le contexte de "marche en avant" forcé du régime macroniste.
Un constat froid et lucide qui appelle à une ressaisie pour que le renouvellement puisse advenir.