La part de la morale. Avec Paul Ricoeur et Monique Canto-Sperber à Répliques sur France Culture.


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15.09.2001

4 jours seulement après les attentats du World Trade Center, Paul Ricoeur et Monique Canto-Sperber sont interrogés par Alain Finkielkraut sur le sens de cet événement tragique.
Que penser du terrorisme ? Peut-on penser l'acte kamikaze dans les termes de la philosophie morale ? Comment expliquer l'émergence de ce mal ? Et à qui en imputer la responsabilité ?

La vérité peut-elle survivre à la démocratie ? Avec Pascal Engel au Collège de France.


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28.05.2010

L’une des raisons pour lesquelles la vérité et la démocratie ne semblent pas faire bon ménage est qu’on a tendance à confondre, d’une part, la liberté d’opinion et de parole avec l’égale vérité des opinions, ce qui revient à adopter une forme de relativisme, et, d’autre part, la règle de majorité avec une règle de vérité, ce qui revient à adopter une forme de théorie de la vérité comme consensus.
Parce que la démocratie libérale repose sur le principe de la pluralité des valeurs et sur la neutralité axiologique, on a tendance à penser qu’elle exige de traiter toutes les opinions comme également respectables et, moyennant une confusion de plus, comme également vraies.
Parce que la démocratie suppose la règle selon laquelle, en matière de décisions, la majorité doit l’emporter, on suppose que les opinions majoritaires ont le plus de chances d’être vraies, et qu’elles sont vraies parce qu’elles sont celles de la majorité.
Comment donc envisager le rôle de la vérité dans la démocratie ?

Cette étrange idée du Beau. Avec François Jullien questionné par Jean-Jacques Melloul à Citéphilo.


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21.11.2012

Quelles que soient ses critères ou les variations dans la manière de le concevoir, il y a en occident un "impérialisme" du Beau auquel la création, l’oeuvre ou la réception se soumettent.
On peut faire l’archéologie de cet impérialisme pour en dégager les partis pris théoriques et travailler l’écart avec la pensée chinoise qui, elle, n’a pas isolé ou abstrait le Beau.
D’autres possibles s’ouvrent alors, donnant un accès différent à l’art, particulièrement par la médiation de l’art contemporain.

Le sens de l'Histoire : une histoire du messianisme en politique. Avec Jean-François Gautier chez Emmanuel Ratier sur Radio Courtoisie.


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21.08.2013

L’Histoire a-t-elle un sens ?
L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.

Cette étrange idée de beau, l'esthétique à l'épreuve de la Chine. Avec François Jullien à Montpellier.


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30.03.2011

Au fil des siècles, nous n'avons cessé de remettre en question l'idée que nous nous faisons du beau, les définitions que nous en donnons, les critères selon lesquels nous le définissons.
Mais nous sommes-nous jamais interrogés sur l'idée même du beau, cette idée dont la métaphysique occidentale a fait un absolu, qu'elle a extraite et élevée au-dessus de la diversité du sensible et de ses formes ?
Alors que nos dieux sont morts, le beau reste notre seul salut.
Or la pensée chinoise n'a pas isolé -abstrait- "le beau". Pour les Chinois, cette idée même de beau paraît profondément étrange.
Faire jouer cet écart, l'interroger, permet de dégager d'autres possibles esthétiques qui ne se rangent pas sous la monopolisation du beau, de comprendre mieux certaines aventures de l'art contemporain. De quoi du moins sortir le beau des lieux communs qui l'épuisent : pour le rendre à son étrangeté.

Alain de Benoist reçu chez Jacques Chancel.


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28.11.1977

Discussion passionante entre Jacques Chancel et Alain de Benoist suite à la sortie de son "Anthologie des idées contemporaines".
Sont abordés le mouvement de la "Nouvelle Droite", quelques considérations sur les idéologies et le mépris d'Alain de Benoist pour l'action politicienne.
Ce dernier partage ensuite son amour boulimique des livres, et quelques réflexions sur le sens de la vie et du tragique.

Jacques Rancière à voix nue, sur France Culture.


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05.09.2011

Une discussion profonde s'articulant en 5 moments :
1) La philosophie déplacée : ou comment on passe de Marx aux ouvriers. D'Althusser à Foucault. De la philosophie à l'histoire, de l'histoire à la sociologie, de la sociologie à la politique et à l'esthétique.
2) Le partage du sensible : ou comment la sécession des plébéiens sur l'Aventin en 494 av. J.-C. rapportée par l'historien Tite-Live, et réinterprétée au XIXème siècle par un autre historien, Pierre-Simon Ballanche, permet enfin de comprendre ce qui lie esthétique et politique.
3) L'âge démocratique : ou comment on échappe aux Cassandre qui claironnent depuis trente ans la fin du politique, et à quelques autres qui, depuis Platon, c'est-à-dire depuis toujours, déplorent les errements de la démocratie.
4) La parole muette : ou comment on passe des Belles-Lettres à la littérature et de la littérature aux Beaux-arts. Comment en peinture on passe de la figuration à l'abstraction via Diderot et les Frères Goncourt. Mais aussi comment on passe de Balzac et Flaubert à la photographie et au cinéma.
5) Politique de l'art : ou comment l'art s'affranchit de la politique... pour mieux y retourner

Malebranche précurseur. Avec Alain Badiou à la Librairie Tropiques.


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03.10.2013

Alain Badiou présente son séminaire de 1986 sur Malebranche, précurseur cartésien et baroque de la dialectique hegelienne.
Au-delà de l'exceptionnelle qualité stylistique du discours philosophique de Malebranche, en quoi cette esthétique philosophique baroque peut-elle nous gratifier encore aujourd'hui, et nous conduire vers la théorie "moderne" de la phénoménologie du sujet, par la "vision en Dieu".
Une heure de jubilatoire "clarté et distinction", avec évidemment en arrière plan... l'Être et l'événement.