Questions abordées dans la première partie :
1 – Alain de Benoist : penseur de gauche ou de droite ?
2 – Qu’est-ce que la Nouvelle Droite ?
3 – Les médias et l’étiquette de droite
4 – Une évolution intellectuelle de la droite vers la gauche ?
5 – L’intellectuel engagé face au militant de parti
6 – Quête de vérité et recherche d’efficacité
7 – L’élite et le peuple
8 – Gramsci et la méthode du combat culturel
9 – Une droite allergique aux intellectuels
10 – L’Europe fédéraliste des peuples : contre l’Union européenne et contre les nationalismes
11 – Quelle alternative à la technocratie européiste ?
12 – Un exemple de résistance à l’européisme : la Suisse
13 – La géopolitique des blocs pour un monde multipolaire.
Dans la seconde partie :
1 – Le péril américain
2 – Peut-on parler d’une islamisation de l’Europe ?
3 – Le progrès, la mondialisation et le sens de l’histoire
4 – Quel avenir pour la globalisation ?
5 – L’écologie : à la fois conservatrice et révolutionnaire
6 – La décroissance : une chasse gardée de l’extrême gauche ?
7 – Considérations sur quelques esprits libres d’hier et d’aujourd’hui
8 – Quel mode de vie pour un penseur dissident ?
9 – S’instruire et écrire : une question d’organisation et de discipline.
Rousseau est le penseur qui invente la méthode de pensée moderne ne s’appuyant ni sur la religion (c’est-à-dire Dieu), ni sur la Nature, que lui ont opposé les Encyclopédistes : Rousseau se fonde sur l’histoire.
La méthode produite historicise les concepts utilisés en essayant d'échapper aux aprioris : la phénoménologie précède ainsi la logique.
Les auteurs d'Europe occidentale qui étudient la Révolution Conservatrice allemande (RC) mettent toujours l'accent sur le rôle de la Russie dans la gestation de ce corpus doctrinal et relèvent que ce terme est né en Russie au départ.
Youri Samarine parlait effectivement en 1875 de "Révolution conservatrice" et titrait ainsi une de ses brochures programmatiques.
Par ailleurs, on ne peut nier que la RC allemande était russophile et luttait pour une Ostorientierung de la diplomatie et de la politique étrangère allemandes.
Cette option était quasi partagée par tous: depuis les Jungkonservativen jusqu'aux nationaux-bolcheviques, en passant par les géopolitologues de l'école de Haushofer.
Dans ce sens, les idées radicales et claires de Jean Thiriart sur l'empire euro-soviétique de Dublin à Vladivostok, à construire par le mouvement Jeune-Europe, et la fameuse tirade d'Alain de Benoist, où il avouait préférer porter une casquette de l'Armée Rouge plutôt que d'aller déguster des hamburgers du côté de Brooklin, restent dans la droite ligne de cette russophilie et de cette Ostorien-tierung révolutionnaire-conservatrice.
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Les questions posées à Antoine Chollet sur le personnage et l'oeuvre de Cornelius Castoriadis sont les suivantes:
- Qui est Cornélius Castoriadis ?
- Qu'est-ce que le projet d'autonomie développé par Castoriadis ?
- Qu'est qu'une révolution selon Castoriadis ?
- Comment pourrait-on se réapproprier les idées de Castoriadis pour agir sur les problèmes globaux de notre époque ?
L'entretien se déroule pendant le colloque international de théorie politique à l'Université de Lausanne.
La société industrielle a connu jusqu’à présent deux grands modèles organisationnels : le productivisme qui domine le 19e siècle et, au 20e, l’organisation de la production et la stimulation permanente de la consommation par la stimulation et la captation de la libido des individus, destinée à parer à la baisse tendancielle du taux de profit.
Ce dernier modèle, basé sur la prééminence du marketing, s’est effondré à la crise de 2008.
Quelles sont les alternatives ? Comment peut-on parer à l'effondrement complet de notre société ? Peut-on envisager une économie de la contribution ?