L'idée de Progrès. Avec Alain de Benoist et Frédéric Rouvillois sur Radio Courtoisie.


(1)
2366 Vues
0 commentaire
09.02.2011

C’est à une véritable archéologie de la modernité que se livre Alain de Benoist et Frédéric Rouvillois dans cet entretien croisé : contrairement aux idées reçues, le "Progrès" n’est pas né avec les Lumières, mais au XVIIe siècle, avec la nouvelle philosophie, l’apparition du déisme et la diffusion de l’ "esprit bourgeois". De Bacon à l’abbé de Saint-Pierre, il devient une philosophie de l’histoire et, conformément à son inspiration cartésienne et mécaniste, prétend à une cohérence totale.
Ses défenseurs définissent désormais le Progrès à partir du modèle de la Machine : comme un mouvement global de perfectionnement que caractérisent sa forme linéaire, sa nécessité radicale et sa permanence. Ce faisant, ils peuvent ainsi le transposer au réel.
Au même rythme que la raison, la morale, le bonheur ou l’Etat sont appelés à progresser. L’histoire, enfin dotée d’un sens, devient ainsi le lieu où pourra s’accomplir la promesse de Descartes : l’homme, parfaitement libre et tout-puissant, sera bientôt "maître et possesseur de la nature".
Une démystification érudite et acérée, dévoilant les retombées contraignantes des utopies.

Histoire de la notion de progrès. Avec Anne-Françoise Garçon à la Sorbonne.


(0)
1793 Vues
0 commentaire
01.01.2008

L'idée de progrès, comme la pensée opératoire et les cultures et habitus techniques, se construisent et évoluent dans le temps. C'est à une réflexion sur cette historicité qu'invite cette série de cours.
Pour ce faire, Anne-Françoise Garçon, professeur des Universités et spécialiste d'histoire des techniques et d'histoire des entreprises, analyse la pensée créatrice des artisans, des ingénieurs et des penseurs qui élaborèrent lentement l'idée de progrès entre le XVIe et le XVIIIe siècle.

L'authentique pensée de Karl Marx. Avec Francis Cousin à L’Heure la plus sombre pour E&R.


(0)
1348 Vues
0 commentaire
13.06.2016

Index chronologique :
0:00:00 : Introduction
0:01:06 : Comment définir la pensée de Francis Cousin ?
0:03:20 : Marx : des positions radicales et indépassables
0:06:49 : La crise terminale du capital
0:10:05 : Vers une "grande insurrection" de l’être ?
0:11:34 : Manipulations terroristes : le gouvernement du spectacle mondial
0:12:07 : Où la crise nous mènera-t-elle ?
0:13:10 : Grèves, syndicats et radicalité
0:17:35 : L’abolition du salariat
0:21:54 : Le "grand remplacement"
0:25:25 : La "fédération mondiale des communes émancipées"
0:30:33 : "Division du travail" ou "harmonie complémentaire des fonctions" ?
0:33:30 : La pathologie narcissique du "je" et de la concurrence
0:36:03 : "La fête est née lorsque l’homme est devenu triste"
0:38:00 : La religion, ou le sacré comme caricature du sacral
0:39:16 : L’invalidation du capital par lui-même
0:42:31 : Marx réel contre Marx falsifié
0:44:14 : Chavez, Obama, Poutine : les luttes de libération nationale et la "solution à zéro État"
0:49:34 : La loi au secours des plus faibles ?
0:50:30 : L’histoire ne repasse pas les plats
0:55:13 : Que faire ?
0:59:00 : "La vérité s’inscrit en négatif des apparences" : l’exemple du 11 Septembre
1:02:17 : Chaman’Jo, "Non", album Et après, Kontre Kulture musique

Coup d'Etat en Turquie, attentat de Nice : qu'en penser ? Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


(0)
1068 Vues
0 commentaire
18.07.2016

Alors que l'histoire semble s'accélérer, il est bon de prendre du recul et d'interpréter les grands événements qui monopolisent l'actualité dans la logique de déploiement et d'effondrement du capitalisme, ainsi que théorisé par Hegel relu par Marx.
Francis Cousin nous invite à fournir l'effort nécessaire qui nous permettra de dépasser la surface des choses pour nous focaliser sur le sens réel de notre devenir, et renouer ainsi avec notre être primordial en la communauté des hommes libres.

La provocation comme essence de la modernité. Avec Gérard Conio au Cercle Aristote.


(0)
1141 Vues
0 commentaire
22.02.2016

La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.

Les origines du nihilisme contemporain. Avec Pierre Magnard au Cercle de l'Aréopage.


(0)
1630 Vues
0 commentaire
06.06.2016

Nous vivons dans un monde dont la caractéristique principale est son absence de sens.
Nous avons reçu un héritage, mais sans testament, et nous retrouvons dans la position des héritiers sans mandat, incapables dès lors de recevoir, de conserver et de transmettre.
Mais comment en sommes-nous arrivés là ? Et qui en est responsable ?

Histoire des modes de production et des révoltes. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


(0)
1388 Vues
0 commentaire
06.2016

Francis Cousin, connu pour sa pensée radicalement opposée à la dictature du fétichisme de la marchandise, fait ici une mise au point sur certaines questions doctrinales fondamentales.

Partie I, index chronologique :
 00:00:00 : Histoire des modes de production
 00:36:35 : Histoire des révoltes dans le monde
 00:51:58 : Lien entre développement des forces productives et environnement
 00:57:21 : Démocratie
 01:12:44 : Parti Communiste

Partie II : Donald Trump et l'extrême droite autrichienne

Partie III : grèves et Nuit Debout

L'adieu à l'Histoire. Avec Régis Debray à Répliques sur France Culture.


(0)
1192 Vues
0 commentaire
21.11.2015

Nous avons abandonné l’économie du salut en cherchant notre salut dans l’économie. Mine de rien et sans prévenir, l’ère chrétienne a pris fin avec le remplacement par la cité de la réussite des grands récits de l'émancipation. Inutile donc de courir plus longtemps après l'Histoire, elle a tiré sa révérence.
Mais est-ce l’Histoire qui nous a quitté, ou bien la chimère que nous adorions sous ce nom ? Et après les attentats que nous venons de vivre, l’Histoire avec une grande hache fait-elle son grand retour dans notre pays et notre continent qui se croyaient tirés d’affaire ?