Atelier de ré-information active. Avec Lucien Cerise chez E&R à Lille.


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31.05.2015

En 2015, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !

Pierre Legendre à voix nue, sur France Culture.


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10.2007

Pierre Legendre est né le 15 octobre 1930 en Normandie. Attaché à cette origine, il aime à se définir aujourd'hui comme "un homme du passé et de l'avenir". Son parcours est atypique et son oeuvre monumentale. Les livres ont toujours été sa patrie. Il fit ses universités à Paris et à Rennes.
A la fin des années 40, on composait son menu au gré de ses penchants. On avait le choix, dit-il, "de devenir un idiot ou de se construire". Il a choisi la deuxième hypothèse ... C'est ainsi qu'il est devenu un expert de la civilisation du droit civil, de la normativité, un anthropologue intransigeant, un penseur de l'Etat et des institutions... C'est en Afrique au début des années 1960 que l'auteur de "Jouir du pouvoir" (1976) a commencé à s'interroger sur les nouvelles formes d'occidentalisation du monde et s'est mis à l'école de ses "maîtres nègres". C'était au temps où les experts internationaux vendaient du "développement" à tout-va et se targuaient d'émanciper les Africains de leurs coutumes ancestrales, faisant fi des paroles de l'écrivain Hampaté Bâ disant que lorsqu'un vieux meurt en Afrique, c'est une bibliothèque qui brûle.
Depuis ces longues années d'apprentissage Pierre Legendre met à nu ce que remuent le Management et la littérature gestionnaire : le défi, le challenge, l'efficiency. Quoi encore ? Le forçage qui consiste à nouer, à la façon d'une théologie, l'ordre du marché et l'ordre du pouvoir...

Des goûts et des couleurs. Avec Michel Pastoureau sur France Culture.


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12.2013

Des goûts et des couleurs, on peut discuter à l’infini, et tout le monde reconnaît la force de la subjectivité dans ces domaines. Mais saviez-vous que les couleurs ont une histoire culturelle, politique et psychique ? Imaginiez-vous qu’il existe des couleurs qui nous font chaud au cœur et d autres qui nous font peur et ce, par delà les latitudes et les origines religieuses ?
Laure Adler, dans son émission "Hors-champs", tente de faire la cartographie amoureuse des couleurs grâce à un historien amoureux des ours, des emblèmes héraldiques et de … certaines couleurs : Michel Pastoureau.
Comme toujours avec des archives et des chansons, balade dans l’histoire de la peinture, des mentalités et de nous-mêmes...

Big Brother, surveillance et manipulation des masses : pourquoi ? comment ? Avec Lucien Cerise pour le Bloc Identitaire à Colmar.


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15.02.2014

Lucien Cerise nous livre un exposé sur les techniques d'ingénierie sociales actuellement utilisées. Derrière ce terme, on trouve en fait tout l'éventail des techniques de contrôle du cerveau humain en particulier et des masses en général.
Contrairement aux dictatures et aux régimes forts qui affirment clairement leur autoritarisme, les régimes dits "démocratiques" utilisent quant à eux des méthodes plus fines et insidieuses, afin d'obtenir le consentement des foules, méthodes parfois même inspirées du marketing et management à l'anglo-saxonne.
Un sujet passionnant qui nous est délivré par l'auteur de "Gouverner par le chaos".

Une conférence organisée par le Bloc identitaire Alsace, pour la seconde édition du Cercle Eugène Ricklin.

Qu'est-ce qu'un régime de travail réellement humain? Avec Alain Supiot à Paris Sciences&Lettres Research University.


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25.09.2014

Une excellente intervention offrant une synthèse critique sur l'état actuel du droit social mis en échec par des considérations extérieures au droit et d'inspiration "totalitaire", dont on retrouve la trace dans la motivation des discours politiques contemporains qui favorisent le "law shopping" (choisir la loi la plus avantageuse pour ses affaires) au détriment de la "rule of law" (une même loi pour tous).

Au fondement des sociétes humaines : la politique et le sacré. Avec Maurice Godelier à Montpellier.


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24.03.2010

Au fondement des sociétés humaines, il y a du sacré. Autant le savoir, et apprendre le secret de fabrique de ce qu'en Occident on appelle le "politico-religieux", en ces temps où le lien social se distend, où la logique communautariste et identitaire semble l'emporter sur ce qui rassemble.
Cette conférence est le fruit de quarante années de recherche, par l'anthropologue français le plus discuté à l'étranger après Claude Lévi-Strauss, et dont le parcours a été marqué par quatre étapes majeures sur le chemin de cette conclusion fondamentale, chacune d'elles faisant l'objet d'une démonstration particulière : il est des choses que l'on donne, des choses que l'on vend, et d'autres qu'il ne faut ni vendre ni donner mais garder pour les transmettre ; nulle société n'a jamais été fondée sur la famille ou la parenté ; il faut toujours plus qu'un homme et une femme pour faire un enfant ; la sexualité humaine est fondamentalement asociale.

Management et imaginaire social. Avec Jean-Pierre Le Goff à l'Université de tous les savoirs.


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18.05.2000

Le management se présente volontiers comme une simple activité visant à améliorer l'efficacité, la productivité et la qualité dans la production de biens et de services, mettant en oeuvre des outils et des techniques qui se veulent de simples instruments.
L'examen des discours et des outils managériaux montre, s'il en était besoin, que le management va bien au-delà de la dimension pragmatique et fonctionnelle dont il se réclame : il dresse un tableau chaotique des évolutions du monde dans tous les domaines, développe une conception de l'homme nouveau adapté à ces évolutions, et véhicule la représentation d'un pouvoir qui effacerait les liens de subordinations pour laisser la place à un collectif horizontal tout entier organisé en réseau.
Ces représentations ne concernent pas seulement l'entreprise, mais elles sont symptomatiques de la décomposition d'un imaginaire qui s'est développé avec l'industrie et qui est aujourd'hui en crise. L'inflation du discours managérial, de ses thèmes et de ses outils, dans l'ensemble des sphères de l'activité sociale accompagne une modernisation qui "tourne à vide" et cède aux pressions de l'idéologie libérale.

La condition humaine n'est pas sans condition. Avec Jean-Pierre Lebrun à la Librairie Mollat.


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21.10.2010

Erasme l'avançait : "On ne naît pas humain, on le devient." Mais comment peut-on le devenir ? En quoi la société dans laquelle nous vivons favorise-t-elle ou empêche-t-elle ce parcours vers l'humanisation ? 
Autant de questions que le psychanalyste Jean-Pierre Lebrun travaille à clarifier depuis de très nombreuses années. Refusant à la fois la nostalgie d'un passé idéalisé et d'être aveuglé par les sirènes du "progrès", il se demande si nous sommes encore capables de désirer. Sachant que le désir a affaire au langage et au manque. Et qu'il se différencie de la jouissance, "comblante" et mortifère. Notre société dite néolibérale imposant la recherche de la jouissance, confondant égalité et égalitarisme, affaiblissant la fonction paternelle au nom du rejet, certes légitime, du patriarcat, tend à dévaloriser tout ce qu'implique la préservation de la condition humaine. Ce qui a des conséquences majeures en termes de politique, d'éducation, de culture, mais aussi de vie conjugale ou de consommation. 
Son travail a pour ambition de traiter du point de vue de la psychanalyse -mais d'une façon accessible à tous!— de problèmes très actuels.