Sortir de l'économie ? Ou comment l'économie a été inventée. Avec Serge Latouche et Anselm Jappe à Bourges.


(0)
1470 Vues
0 commentaire
25.05.2011

L’économie est aujourd’hui au fondement même de notre forme de vie sociale. Totalement naturalisée, l’économie est vécue sur le mode de l’évidence. Celle-ci existerait depuis que l’homme existe.
La crise de civilisation que nous vivons est elle-même incapable d’ébranler cette certitude. Tout au plus, certains déploreront les excès d’une économie de casino qui semble échapper à l’emprise des citoyens et prôneront un retour, bien illusoire, à l’Etat Providence des Trente Glorieuses.
Mais est-ce bien le cas ? Et si au contraire l’économie était avant tout une invention historiquement datée dont il faudrait sortir au plus vite ?

Comment sortir de la catastrophe ? Avec Slavoj Zizek au Theâtre des Idées du Festival d'Avignon.


(0)
1414 Vues
0 commentaire
11.07.2011

De la crise financière à l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima, la société du risque est devenue le modèle de notre monde contemporain sans cesse menacé d'effondrement écologique, économique ou politique.
Comment échapper à la fois à la catastrophe et au catastrophisme ? Quelles alternatives collectives construire pour faire face à cette crise de l'avenir ?
Slavoj Zizek analyse les différentes façons d'appréhender la crise du capitalisme. Car les quatre cavaliers de l'Apocalypse (désastre écologique, révolution biogénétique, marchandisation démesurée et tensions sociales) sont, selon lui, en train de le décimer.
Face à cette situation catastrophique, quatre attitudes semblent s'imposer : le déni (l'idée que la misère ou les cataclysmes, "cela ne peut pas m'arriver"), le marchandage ("laissez-moi le temps de voir mes enfants diplômés"), la dépression ("je vais mourir, pourquoi me préoccuper de quoi que ce soit") et l'acceptation ("je n'y peux rien, autant m'y préparer").
Or, il est possible de sortir collectivement de cette mondialisation malheureuse.

Crédit à mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques. Avec Anselm Jappe à Rennes.


(0)
1173 Vues
0 commentaire
25.08.2011

Anselm Jappe développe dans un premier temps sa réflexion sur la crise du capitalisme à partir de la critique marxienne de la valeur.
Il réagit ensuite longuement à des questions et interventions dans la salle.
 La critique de la valeur n'est-elle pas une forme d'économisme ? Ne pousse-t-elle pas au pessimisme ?
 Pourquoi la valeur est considérée comme une fait social total (au sens de Mauss) ?
 La crise du capitalisme est-elle une opportunité pour l'émancipation sociale ?
 Qu'est-ce que la lutte des classes ? Faut-il vraiment arrêter de revendiquer pour une redistribution des richesses capitalistes (argent et machandises) ?
 Le capitalisme est-il vraiment en train de s'effondrer ?
 Quels sont les effets du discours de la critique marxienne de la valeur ?
La discussion collective s'ouvre enfin sur la perspective de l'émancipation sociale (Que faire ? Quoi faire ?), au-delà de la forme de vie sociale capitaliste-marchande structurée par le travail socialement médiatisant, le mouvement de la valeur, l'argent et l'Etat.

La publicité est-elle aimable ? Avec Robert Redeker et Yvan Gradis à Répliques sur France Culture.


(0)
1177 Vues
0 commentaire
05.06.2004

Un débat sur la portée et le notion même de publicité, rouage évidemment indispensable dans un système capitaliste ou le choix (métaphore de la liberté) se résume en un acte d'achat.

Comment la mondialisation a tué l'écologie. Avec Aurélien Bernier au Cercle Aristote.


(0)
1227 Vues
0 commentaire
29.10.2012

Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique.
Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du commerce international et les délocalisations de l’industrie vers les pays à bas coût de main-d’œuvre. Avant même que la communauté internationale ne se réunisse pour débattre des crises environnementales, les tenants de la mondialisation rédigent les conclusions : aucune mesure de protection de l’environnement ne devra entraver le commerce.
Depuis plus de quatre décennies, depuis que la question environnementale a émergé dans les débats nationaux et dans les préoccupations internationales, un pacte tacite s’est instauré, qui n’a pas manqué de duper : au sein des gouvernements, des institutions internationales, lors des grands sommets, ne seraient prises que des mesures cosmétiques, ne portant pas atteinte au libre échange et à la mondialisation. Il est grand temps de faire tomber les masques et de raconter en détail l’histoire politique, totalement méconnue, qui révèle la supercherie d’une prétendue conversion à l’écologie des grands de notre monde.

La bureaucratisation du monde à l'ère néolibérale. Avec Béatrice Hibou à France Culture.


(0)
1896 Vues
0 commentaire
06.10.2012

Béatrice Hibou mène une réflexion sur les interventions directes de l'Administration dans l'économie, avec le constat qu'il existe un envahissement des pratiques bureaucratiques dans l'ensemble de la société, et pas uniquement dans l'administration étatique, mais aussi dans notre vie quotidienne (Audit, Reporting, flexibilité, contrôle etc..).
Quelle réflexion avoir sur cet état de fait, comment l'expliquer et de quelle façon peut-on gérer ce phénomène ?
Emission "La suite dans les idées".

L'idéologie du Genre. Avec Alain de Benoist sur Méridien Zéro.


(0)
1372 Vues
1 commentaire
09.01.2013

Une réflexion sur les origines et le contenu de la théorie du Gender, sorte de bouillie conceptuelle postulant que la sexualité est détachée du genre biologique en étant une construction purement culturelle.
En cela, on peut la ranger dans le vaste mouvement d'homogénéisation du monde à l'oeuvre dans l'histoire, désignée comme idéologie du "Même" par Alain de Benoist.

L'être contre l'avoir. Avec Francis Cousin sur Méridien Zéro.


(0)
1334 Vues
0 commentaire
25.11.2012

Francis Cousin voit l'histoire et la vie comme un combat immanent entre l’Être et la Marchandise. 
Le monde semble, selon lui, le lieu du combat "radical" entre ces deux substances primitives. 
Comme le Mal porte la division au sein du Bien pour régner, la spécialisation dans la communauté des hommes (l’Être) est le fruit de l’action de la Marchandise, et cette division fait s’entre-déchirer l’Être.
D’où la critique radicale de la Marchandise, propre, selon lui, au cosmos sacral indo-européen, vu comme la réaction de l’Être face à son adversaire, la Marchandise.
Emission animée par le Lieutenant Sturm accompagné de Pascal Lassalle.