Tsunami financier, désastre humanitaire ? Avec Gaël Giraud sur ThinkerView.


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20.03.2019

Depuis 2010, la crise financière des crédits subprime s'est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que le pire est encore devant nous. L'impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l'économie européenne va jusqu'à remettre en cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen. Y a-t-il d'autres issues que la généralisation des plans d'austérité budgétaire, le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation ?
L'économiste Gaël Giraud met en lumière les illusions qui brouillent le débat public actuel. Il montre que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l'Europe du piège où l'a précipitée la démesure financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en oeuvre.

Comment évolue le marché de l'Art ? Avec Aude de Kerros et Christine Sourgins au Salon d'Automne à Paris.


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14.10.2016

Alors que de nombreuses personnes ont perdu de l'argent depuis l'effondrement financier de 2008, les cotes des grands acteurs du marché de l'art n'ont elles cessé de s'envoler ! Mais derrière les manipulations marchandes, une prise de conscience a lieu : où est passé l'art dans tout ça ?
Face aux métamorphoses récentes de l'art contemporain, Aude de Kerros et Christine Sourgins tentent de répondre aux questions que tout le monde se pose : combien de temps une telle utopie financière peut-elle durer ? Et quand et comment cette folie a-t-elle commencé ?
Cette conférence se veut une analyse rigoureuse de l'Art Contemporain qui met en lumière les relations perverses de l'Art Contemporain avec les marchés et les institutions.

Sortir du travail-marchandise, ou barbarie. Avec José Chatroussat sur Radio Libertaire.


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29.03.2016

C'est en discutant des thèses de John Holloway dans Crack Capitalism avec son traducteur José Chatroussat qu'une critique radicale
du travail-marchandise est formulée.
Soutien au mouvement d'opposition au projet de loi-travail, esquisse d'un faire contre-et-au-delà du travail et du capitalisme : autant de propositions concrètes qui doivent nous permettre d'agir pour combattre le capitalisme ici et maintenant.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

L'Impasse Libérale. Avec Philippe Arondel à la Nouvelle Action Royaliste.


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20.03.2019

Plus que jamais peut-être, on constate au quotidien les effets nocifs d'un libéralisme économique qui, dans ses versions les plus radicales, veut en finir avec la notion de bien commun. Alors que partout est proclamé le droit de l'individu au bonheur, à son plein épanouissement, ce dernier se voit surtout réduit au rang d' "homme-marché", tout à la fois consommateur à conquérir et travailleur exploitable à merci.
À ceux qui pourraient penser que catholicisme et capitalisme peuvent faire bon ménage, Philippe Arondel rappelle avec vigueur combien la doctrine sociale de l'Église se livre à une critique sans concession du libéralisme et propose une autre vision de l'économie et du sens de l'homme. Développée notamment par les papes depuis plus d'un siècle, cette pensée sociale s'enracine dans l'idée d'un État indépendant des féodalités économiques, et garant tant du bien commun que de la justice sociale.
Face à la crise actuelle du libéralisme liée à la domination de la finance, à une mondialisation mal régulée et à une ubérisation rampante, il est urgent de proposer des analyses critiques nouvelles. Pour que notre économie de liberté ne se transforme pas en société de marché sans finalité humaine.

Le 14 juillet entre mythes et réalités. Avec Marion Sigaut et Claire Colombi chez Deus Vult à Narbonne.


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14.07.2017

À rebours de la version officielle qui nous est enseignée à l'école de la République, Marion Sigaut tente de restituer la chronologie des événements qui ont mené à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789.
On ne sera pas étonné de constater le fossé qui sépare le mythe républicain et la vérité historique, cette dernière ressemblant à s'y méprendre à un coup d'état où les mensonges et autres violences politiques ont été abondemment utilisés par la faction qui sortira victorieuse de la Révolution française : la bourgeoisie.
Claire Colombi nous montre ensuite comment l'histoire républicaine, en quête de respectabilité et afin de contribuer à légitimer son propre régime politique, a constitué le mythe du 14 juillet tout au long du XIXe siècle.

Travail, valeur et salaire. Avec Jean-Marie Harribey et Bernard Friot à l'Université Populaire de Toulouse.


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28.03.2017

Pour l'économiste Jean-Marie Harribey, le travail est le seul créateur social de valeur économique, laquelle ne peut être validée socialement que par l'échange monétaire, qu'il soit marchand ou non. Si le travail est le père social de toute richesse, la nature en est la mère. Mais tout comme la force de travail, la nature ne peut être exploitée à l'infini. Si la force de travail a un coût pour le patronat, la nature peut-elle être évaluée comme une marchandise ayant un prix ? N'est-ce pas devenu écologiquement insoutenable ?
Le sociologue Bernard Friot, quant à lui, nous propose un changement de paradigme radical mais réaliste : au lieu de fiscaliser par l'impôt, il s'agit de généraliser à l'ensemble du PIB le modèle de la cotisation sociale inventé à la Libération : affecter à toute personne un salaire à vie de la majorité jusqu'à sa mort, indexé sur sa qualification en lui conférant un statut de co-propriétaire et de décideur politique dans toute entreprise publique ou privée. Ce commun sera financé par une caisse d'investissement et pourra emprunter à taux zéro : il s'agit ainsi d'abolir le patronat et non pas le salariat qui, lui, sera libéré de la contrainte du marché du travail.
À partir de ces deux positions différents, Jean-Marie Harribey et Bernard Friot débattent des questions suivantes :
 - Comment distinguer le travail concret du travail abstrait dont parle Marx ?
 - Si la nature est inestimable, est-il moral de chercher à la transformer en marchandise qui a un prix ?
 - En voulant donner un prix à tout et en affirmant que rien n'a de valeur, le libéral n'est-il pas cynique ?
 - La valeur économique peut-elle être instituée par une décision politique, autrement que par l'échange ?

Contre le libéralisme. Avec Alain de Benoist au Cercle Pol Vandromme.


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19.03.2019

Une société libérale est une société où dominent la primauté de l'individu isolé, l'idéologie du progrès, l'idéologie des droits de l'homme, l'obsession de la croissance, la place disproportionnée des valeurs marchandes, l'assujettissement de l'imaginaire symbolique à l'axiomatique de l'intérêt. Le libéralisme a acquis en outre une portée mondiale depuis que la mondialisation a institué le capital en tant que réel sujet historique de la modernité. Il est à l'origine de cette mondialisation, qui n'est jamais que la transformation de la planète en un immense marché. Il inspire ce qu'on appelle aujourd'hui la "pensée unique" libérale-libertaire. Et bien entendu, comme toute idéologie dominante, il est aussi l'idéologie de la classe dominante.
Le libéralisme est une doctrine philosophique, économique et politique, et c'est comme tel qu'il doit être étudié et jugé. Le vieux clivage droite-gauche est à cet égard de peu d'utilité, puisque la gauche morale, oubliant le socialisme, s'est ralliée à la société de marché, tandis qu'une certaine droite conservatrice ne parvient toujours pas à comprendre que le capitalisme libéral détruit systématiquement tout ce qu'elle veut conserver.
Alain de Benoist nous propose d'aller à l'essentiel, au coeur de l'idéologie libérale, à partir d'une analyse critique de ses fondements, c'est-à-dire d'une anthropologie essentiellement fondée sur l'individualisme et sur l'économisme - celle de l'Homo oeconomicus.

Soral répond sur ERFM !


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2018

Après deux ans de questions-réponses en vidéo sur ERTV, l'émission Soral répond revient sous un nouveau format sur ERFM, la radio en ligne et en continu d’Égalité & Réconciliation.
Le principe : les auditeurs qui le souhaitent posent leurs questions sur le répondeur du polémiste qui choisit ensuite les meilleures et y répond !