La dimension institutionnelle de la crise. Avec Alain Supiot à l'espace Les Champs Libres à Rennes.


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15.10.2010

A l’occasion du colloque Emmanuel Mounier, Alain Supiot aborde la dimension institutionnelle de la crise que nous traversons.
Il remarque en effet que le libéralisme classique avait conscience de la primauté du droit dans l'organisation de l'ordre marchand, a contrario de l'ultralibéralisme aujourd'hui en vogue.
C'est ce renversement de hiérarchie qui est ici analysé, dans ses causes et dans ses conséquences.

L'idéologie du progrès. Avec Alain de Benoist, Frédéric Rouvillois, Olivier Rey et Gaultier Bès sur TV Libertés.


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03.2015

L’idéologie du progrès, nouvelle religion des temps modernes ?
Vaste sujet qui tourmente nos sociétés depuis des dizaines d’années et en particulier depuis le XVIIIe siècle avec les Lumières…
C’est donc du progrès que traiteront Alain de Benoist et ses invités au cours de la troisième livrée des Idées à l’endroit, l’émission des idées philosophiques et politiques de TV Libertés.

Les statistiques font-elles la loi ? Avec Alain Supiot sur France Culture.


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14.05.2015

"Un gouvernement par les règles mais pas par les hommes" : tel était l’idéal de la cité grecque et demeure au-delà, l’horizon de toute démocratie. Mais les règles, que sont-elles au juste ? Elles sont certes faites par les citoyens mais en retour elles donnent corps au socius en le représentant. C’est ce qui fait la référence dogmatique du droit. 
Mais voici que le gouvernement est tenté de radicaliser cette dimension impersonnelle en substituant aux hommes des instruments "objectifs" de mesure, comme des statistiques ou des algorithmes.
C’est cette dérive qui menace aujourd’hui les institutions du droit, et c’est ce que dénonce l'ouvrage "La Gouvernance par les nombres" d'Alain Supiot, invité de l'émission.

Emmission "Esprit de justice", animée par Antoine Garapon.

À la gauche du capital ? Avec Charles Robin et Pascal Eysseric sur Méridien Zéro.


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26.12.2014

Une émission consacrée aux convergences idéologiques existant entre libéralisme économique ("le Capital") et libéralisme sociétal ("la Gauche"), s'appuyant sur l'ouvrage de Charles Robin édité par Krisis.

L'émission est animée par Pascal Lassalle.

Commun. Essai sur la révolution du XXIe siècle. Avec Christian Laval à Strasbourg.


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13.01.2015

Apparues dans le mouvement altermondialiste et écologiste à la fin des années 1990, les revendications actuelles autour du "commun" s’élaborent via une intense réflexion théorique et de nouvelles formes de lutte, articulées sur une résistance à l’appropriation capitaliste et étatique et sur une recherche pratique de nouvelles formes d’autogouvernement.
C’est cette donne nouvelle qu’analyse en détail Christian Laval, en s’appuyant autant sur les processus en cours que sur la critique des interprétations qui font écran à leur compréhension.
Il sera ainsi posé en principe que le commun n’est pas le caractère intrinsèque de certains biens mais constitue la dimension de l’inappropriable. Le commun ne peut donc désigner un objet de propriété : il est bien plutôt ce qui résiste à toute classification des biens, comme à toute typologie des formes de propriété. Aucune chose n’est en soi ou par nature "commune". C’est l’activité des hommes qui rend telle ou telle chose commune en la soustrayant aux logiques d’appropriation et en la réservant pour l’usage commun, en fonction de la détermination collective de fins sociales.
En ce sens, le commun renvoie toujours à une pratique qui vise à l’instituer. Cette institution consiste dans la co-production de règles de droit engageant tous ceux qui ont participé à cette activité.
Enfin, le commun ne relève pas d’une "gouvernance" pacifiée fonctionnant au consensus, il ne se constitue, ne se maintient et ne s’étend que dans et par le conflit. Contre toute illusion gestionnaire, il faut affirmer que ce qui est institué comme commun ne peut l’être que dans une opposition active à tout processus de privatisation ou de confiscation étatique.
Ainsi, "commun" est le nouveau nom d’un régime de pratiques et de luttes ouvrant sur un avenir non capitaliste.

La société de l'indécence. Avec Lucien Cerise et Thibaut Philippe sur Méridien Zéro.


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21.11.2014

En 1983, Stuart Ewen publiait "Consciences sous influence - Publicité et genèse de la société de consommation". Ce livre, devenu aujourd'hui introuvable alors qu'il était pour beaucoup une référence incontournable de la critique sociologique, est republié aux éditions du Retour aux Sources sous un nouveau titre : "La société de l'indécence". 
Stuart Ewen y retrace l'origine de ce que Guy Debord nomma pour sa part le Spectacle, allié objectif bien que jamais défini comme tel de la guerre culturelle menée pour l'expansion du modèle américain, finissant par instaurer après des décennies de mise en œuvre une véritable société de l’indécence, en opposition frontale avec la fameuse common decency (décence commune) de George Orwell si chère à Jean-Claude Michéa.
L'auteur démontre dans son livre que ce nouvel ordre "libéral-libertaire" mondial, loin d'être l'aboutissement d'une évolution spontanée, a bien été mis en place de manière concertée selon des méthodes scientifiques de planification et d'ingénierie sociale.
En fidèles disciples d’Ewen, Lucien Cerise et Thibaut Philippe nous expliquent ici la genèse, les ambitions et les techniques mises en œuvres par le système pour imposer le modèle de cette "société de l’indécence".

L'émission est animée par Jean-Louis Roumégace.

Anarchie et éducation. Avec Normand Baillargeon sur CHOQ FM.


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23.01.2008

Auteur anarchiste et professeur à la faculté d’éducation de l’UQAM, Normand Baillargeon aborde ici les thèmes développés dans trois de ses livres les plus populaires : "Petit cours d’autodéfense intellectuelle", "L’ordre moins le pouvoir", et la traduction de "Mémoire d’un esclave" de Frederick Douglass.
Il a été question de plusieurs sujets, dont :
 - l’influence des médias dans la construction de l’opinion publique;
 - des fondements de l’anarchisme;
 - de la manipulation par les faits;
 - des incompatibilités idéologiques entre anarchie et libertarianisme;
 - de la guerre civile espagnole;
 - des liens idéologiques entre l’anarchisme et le féminisme.

L'homme et la ville. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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17.10.1984

La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité. 
Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but. 
Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques.
La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul "profit" de l'espèce humaine. 
La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.