Quand la société n'est pas un marché. Avec Alain de Benoist sur TV Libertés.


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03.2019

À l'heure où les démocraties illibérales rencontrent un succès croissant, Alain de Benoist décortique une idéologie déclinante -le libéralisme-, mais toujours hégémonique.

A. Le libéralisme : une erreur anthropologique ?
 1. Définition du libéralisme
 2. Une même racine, une même école, le primat de l'individu
 3. La religion des droits de l'homme et du progrès
 4. La société première dans l'histoire, non l'individu
 5. Comment retrouver les anciennes solidarités ou en inventer de nouvelles ?
 6. Un couple maudit : l'Etat-providence et la souveraineté absolue de l'individu
 7. C'est l'Etat moderne qui invente les marchés pour des raisons fiscales
 8. La folie anthropologique du contrat social
 9. Le politique l'emporte sur l'économique et non l'inverse
 10. Les droits subjectifs en question
 11. Le citoyen peut-il se sacrifier pour la patrie ?
 12. Le juste ou le bien ?

B. L'efficacité du marché de l'ordre des moyens, non des fins
 1. Le paradigme de l'homo oeconomicus
 2. Equilibre, ordre spontané, concurrence pure et parfaite
 3. De plus en plus de demande non solvable
 4. Pierre Manent et le refus du libéralisme d'examiner les fins sous l'angle du bien (problème de l'intérêt général)
 5. Pourquoi les sociétés libérales ont-elles du mal à légiférer sur la bioéthique ?
 6. Evocation de Péguy et Bernanos, ce qui est né par l'argent périra par l'argent !
 7. Société de marché ou société du marché.
 8. L'emballement capitaliste de l'argent : illimitation du capitalisme, hybris, démesure…
 9. Suis-je ce que j'ai ou ai-je ce que je suis ?
 10. Le néocapitalisme financier, dévalorisation de la valeur et absence de soubassement réel à la monnaie, le QE et la financiarisation de l'économie
 11. Une banque de la transition écologique ?

C. Libéralisme et démocratie
 1. Crise de la représentation
 2. La démocratie parlementaire représentative dite libérale, deux réalités disjointes désormais
 3. Quand le peuple n'est souverain que le jour des élections
 4. Lisbonne, Brexit les exemples se multiplient
 5. Un homme une voix différent de un citoyen une voix
 6. Le Conseil Constitutionnel et la Cour Européenne des DDH contre les peuples
 7. Les démocraties illibérales à l'est de l'Europe
 8. Le libéralisme est impolitique par nature (Carl Schmitt)
 9. Macron : droite et gauche dépassées par le libéralisme
 10. Ecrasement des partis de gouvernement
 11. Un monde s'efface, les Gilets Jaunes comme manifestation de l'épuisement de la démocratie libérale
 12. Un point de rupture significatif, progressistes contre populistes
 13. Effacement des modes de légitimation du libéralisme (consommation, emploi etc.)
 14. La davocratie (Michel Geoffroy) : la super classe mondiale contre les peuples
 15. Retour du localisme, des nouvelles sociabilités illustrées par les Gilets Jaunes sur les ronds-points
 16. Conservateurs et libéraux désormais en voie de séparation
 17. Les Gilets Jaunes, une répétition générale

Émission "Politique & Eco", animée par Olivier Pichon et Pierre Bergerault.

De l'économie politique à l'anthropologie et l'Histoire. Avec Jérome Maucourant au séminaire "Marx au XXIème siècle" à la Sorbonne.


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16.01.2019

Publié en 1957, Trade and Market in the Early Empires figure l'aboutissement d'un programme de recherches, l'Interdisciplinary Columbia Project dont Polanyi est la figure marquante. Programme de recherche particulièrement ambitieux puisqu'il s'agit de rien moins que de réviser de fond en comble l'Histoire et l'anthropologie économiques en contestant à la racine la thèse de l'universalité et de la naturalité du Marché.
Ce n'est pas parce qu'il existe du commerce et des places de marché que ceux-ci obéissent toujours et partout à la loi du Marché. Ils peuvent, au contraire s'inscrire dans une logique de la réciprocité ou de la redistribution. Ni le marché ni l'homo oeconomicus n'existent de toute éternité.
Voilà ce que propose d'établir l'Ecole substantiviste dont le livre dirigé par Karl Polany, que nous présente ici Jérôme Maucourant, est la première et grandiose réalisation. Ce travail constitue le complément à La grande transformation, beaucoup plus connu, et aux Essais de Karl Polanyi. Plus encore que ces deux livres, en effet, il permet de comprendre la singularité historique inouïe que repréente la formation du capitalisme. Il joue donc un rôle essentiel dans le dépassement qui se cherche à l'idéologie néolibérale.

L'économie du réel. Avec David Cayla à la Nouvelle Action Royaliste.


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21.11.2018

Docteur en économie, membre du collectif des "Économistes atterrés", David Cayla vient de publier L'économie du réel, dans lequel il se livre à une critique en règle du modèle économique dominant.
Face au mythe du marché autorégulateur et aux recettes néolibérales, comment redonner force au politique afin que les logiques marchandes soient de nouveau intégrées dans le système social ?
L'actualité la plus immédiate dit à quel point il est urgent de répondre à cette question.

Gilets jaunes, crise, luttes de classes et conscience du prolétariat. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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20.01.2019

Alos que l' "Acte 10" des Gilets Jaunes vient d'avoir lieu, il est important de prendre du recul et d'observer la trajectoire de ce mouvement de révolte dans l'optique de la lutte des classes.
Assisterons-nous à l'avènement d'une réelle révolution où les gestionnaires de la marchandise réussiront-ils à reprendre -temporairement- le contrôle ?

L'anticapitalisme de droite. Avec Julien Langella chez Academia Christiana.


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2018

La critique du capitalisme a longtemps été l'apanage de la gauche. Pourtant, à l'heure de la marchandisation globale du monde, il est indispensable d'en faire une analyse d'un point de vue traditionnel.
Julien Langella, auteur notamment de La Jeunesse au pouvoir (Ed. du Rubicon, 2014) et Catholiques et identitaires (DMM, 2017), propose ici une critique de la domination du système capitaliste sur nos vies et notre identité.

Le stade numérique du capitalisme. Avec Armel Campagne, William et Eric sur Radio Libertaire.


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2016

C'est avec Eric, informaticien, et William, spécialiste de l'histoire de la cybernétique, qu'est procédé à une analyse critique du capitalisme numérique et de ses dynamiques historiques depuis 1940-1950.
Après une première partie consacrée aux techniques numériques comme cas particuliers d'une même dynamique d'accroissement de la puissance de calcul au service du capital (au sein du processus productif comme en termes de marchandises), c'est à la cybernétique en tant qu'idéologie fétichiste qu'est consacrée la deuxième partie de l'émission.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

La procréation médicalement assistée et ses dérives. Avec Aude Mirkovic et Cathy Cardaillac sur Radio Courtoisie.


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08.03.2013

Le 7 novembre 2012, la garde des sceaux a présenté un projet de loi ouvrant le mariage et de ce fait l’adoption ou la reconnaissance d'enfants nés par des techniques de procréation médicalement assistée, aux personnes de même sexe. Selon ce projet, ce n’est plus la différence sexuelle du couple ni l’engendrement de l’enfant qui caractériseront le mariage mais le simple désir d’être époux ou parents.
Force est de constater que ce changement dépasse largement les cadres du code civil ou de la sémantique. C’est la nature même du mariage, du parent et de la filiation qui sont redéfinis.
Alors qu’un enfant a besoin de connaître ses origines biologiques et de se situer dans la chaîne des générations, quel sera sur lui l’impact d’une loi le privant de sa filiation biologique ? Comment seront gérés les conflits de parenté biologique et sociale devenus inextricables pour le juge ? Quelles conséquences pour tous les enfants si la présomption de paternité disparaît ?
Face à ce bouleversement anthropologique et de société, les invités de cette émission rappelle avec clarté les fondements historiques du mariage dans la loi française et les limites de ce projet de loi, qui nécessite une révision constitutionnelle.

Les politiques éducatives et la crise du capitalisme mondial. Avec Nico Hirtt à Toulouse.


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24.01.2018

Les débats sur l’enseignement tendent trop souvent à laisser dans l’ombre la question essentielle : à quoi sert l’école ? Un peu comme s'il existait, sur ce sujet, un consensus général. Or rien n'est moins vrai.
Nous vivons dans une société divisée en classes sociales qui ont leurs intérêts propres et formulent des attentes diverses, changeantes et parfois contradictoires envers l'institution scolaire.
Et à l'heure de la généralisation de l'évaluation par compétences dans les établissements scolaires français, Nico Hirtt nous propose de réfléchir à la direction que prend l'institution scolaire.
Car la notion de "compétence" et à son instrumentalisation à travers "l'Approche Par Compétences" n'est pas neutre : il ne s'agit rien moins que d'un outil de sélection patronal visant à introduire les contraintes du marché du travail dès l'école.

Une conférence organisée par le syndicat des personnels de l'Education nationale du Tarn et Garonne "CGT éduc'action 82".