Éloge des frontières. Avec Régis Debray pour l'association Présence et Action Culturelles à Bruxelles.


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03.12.2010

En France, tout ce qui pèse et qui compte se veut et se dit "sans frontières".
Et si le sans-frontiérisme était un leurre, une fuite, une lâcheté ?
Partout sur la mappemonde, et contre toute attente, se creusent ou renaissent de nouvelles et d'antiques frontières. Telle est la réalité.
En bon Européen, Régis Debray choisit de célébrer ce que d'autres déplorent : la frontière comme vaccin contre l'épidémie des murs, remède à l'indifférence et sauvegarde du vivant.
D'où un plaidoyer à rebrousse-poil, qui étonne et détonne, mais qui, déchiffrant notre passé, ose faire face à l'avenir

Que reste-t-il de l'Occident ? Avec Renaud Girard au Cercle Aristote.


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20.10.2014

Nous sommes en train de vivre un bouleversement géopolitique sans précédent. Alors que la majorité des acteurs internationaux reconnaissaient encore le principe d'intangibilité des frontières, plusieurs crises récentes semblent faire voler ce principe en éclats.
Les frontières sont bafouées en Ukraine (question de la Crimée), dans la vision de l'Islam radical (dissolution du concept de frontière dans l'Oumma), et dans l'expantionnisme maritime chinois.
Face à cette nouvelle donne, que devient cet ensemble d'Etats de droit lié par un héritage chrétien, que l'on appelle encore l'Occident ?

La transition démographique dans le monde arabe et musulman. Avec Youssef Courbage pour l'Université Des Libertés.


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06.2010

Une idée récurrente -à la fois chez les islamistes et chez leurs détracteurs- est que les pays musulmans sont rétifs à la modernisation, et à la plus importante des formes de transition, la transition démographique, celle de la fécondité et de la mortalité des enfants (et des filles) notamment. Or, les réalités montrent que la baisse de la fécondité, après avoir pris un retard certain pour des raisons complexes à la fois socio-économiques et culturelles, mais peut-être aussi idéelles, a pris sa vitesse de croisière et que l’atteinte du seuil de remplacement des générations, voire son dépassement est plausible dans un avenir non éloigné.
Pourtant, les schémas idéologiques anciens sont toujours présents : (1) la fécondité islamique est universellement élevée (2) elle ne manifeste aucune tendance importante à la baisse (3) elle est supérieure à celle des peuples voisins adeptes des autres religions.
Youssef Courbage nous montre à quel point cette vision est loin des évolutions dont nous sommes aujourd'hui les témoins. En effet, la transition démographique qui se passe sous nos yeux nous permet de postuler un "rendez-vous des civilisations", tant les variables observées semblent se rapprocher des standards occidentaux.

Le nouveau désordre mondial. Avec Roger Garaudy à Bruxelles.


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1996

Roger Garaudy fait le point sur l'état de l'impérialisme occidental et la mise en place du Nouvel Ordre Mondial.
Les agents actifs de ces bouleversements sont les Etats-Unis d'Amérique et la politique sioniste d'Israël. Ces stratégies poursuivent et intensifient les logiques d'exploitation du tiers-monde en général, et du monde arabe en particulier, en vertu des injonctions du monothéisme de marché.
Presque vingt ans après, cette intervention est -malheureusement- toujours d'actualité...

Comment penser la crise de l'Occident ? Avec Alexandre Del Valle et Paul-François Paoli au Cercle Aristote.


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07.04.2014

Notre aire culturelle est victime des méfaits d'une véritable "arme de destruction massive" : le virus de la culpabilisation collective.
Cette culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes, est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Comment notre matrice humaniste a-t-elle pu dégénérer, en moins de trois siècles, en une logique hygiénique et mortifère ? Où faut-il trouver la raison de notre échec métapolitique ?
La survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre.

Qu'est ce que l'Occident ? Pourquoi l'immigration ? Avec Philippe Nemo et Maxime Tandonnet sur Radio Courtoisie.


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01.2005

Cette émission fait suite à la parution de deux ouvrages : l'un sur l'identité de l'Occident par Philippe Nemo et l'autre sur la face sombre de l'immigration massive.
Emission du Libre journal de Claude Reichman.

L'eurasisme : la Nouvelle Droite russe. Avec Alexandre Douguine au Local.


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01.2011

Les auteurs d'Europe occidentale qui étudient la Révolution Conservatrice allemande (RC) mettent toujours l'accent sur le rôle de la Russie dans la gestation de ce corpus doctrinal et relèvent que ce terme est né en Russie au départ.
Youri Samarine parlait effectivement en 1875 de "Révolution conservatrice" et titrait ainsi une de ses brochures programmatiques.
Par ailleurs, on ne peut nier que la RC allemande était russophile et luttait pour une Ostorientierung de la diplomatie et de la politique étrangère allemandes.
Cette option était quasi partagée par tous: depuis les Jungkonservativen jusqu'aux nationaux-bolcheviques, en passant par les géopolitologues de l'école de Haushofer.
Dans ce sens, les idées radicales et claires de Jean Thiriart sur l'empire euro-soviétique de Dublin à Vladivostok, à construire par le mouvement Jeune-Europe, et la fameuse tirade d'Alain de Benoist, où il avouait préférer porter une casquette de l'Armée Rouge plutôt que d'aller déguster des hamburgers du côté de Brooklin, restent dans la droite ligne de cette russophilie et de cette Ostorien-tierung révolutionnaire-conservatrice.

Hommage à Alain de Benoist, par Alexandre Douguine.


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06.2013

Le grand penseur russe paie sa dette envers Alain de Benoist. Il exprime son admiration face au penseur français qu'il considére comme le dépositaire légitime de la Tradition européenne.