Daniele Ganser raconte comment, après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI-6 britannique mirent en place des armées secrètes anti-communistes dans tous les pays d’Europe de l’Ouest, et par quels processus ces réseaux Stay-Behind de l’OTAN s’allièrent dans certains pays à des groupes terroristes d’extrême droite, avec des conséquences particulièrement tragiques comme la fabrication d'actes de terrorisme sous fausse bannière, fabriqués pour accroître la stratégie de la tension.
A l'occasion de la sortie récente du nouveau livre blanc sur la défense (2013) et de la dernière loi de programmation militaire, l'intervenant nous brosse un tableau de l'évolution de l'armée française depuis une vingtaine d'années.
Alors que le pacte de Varsovie n'existe plus, que l'armée de conscription à disparue, et que les menaces qui pèsent sur les intérêts français ont changé, notre gouvernement se doit de redéfinir une stratégie de défense cohérente, avec des moyens adaptés.
Comment évaluer la politique de défense française ?
Daniele Ganser nous raconte ce que fut la mise en place d'unités secrètes de lutte anti-communiste dans l'Europe d'après-guerre.
Ces cellules furent dirigées pour le compte des intérêts atlantistes et permettent de mieux comprendre le sens des années de plombs qui virent s'appliquer diverses stratégies de la tension.
L’éclatement de la Yougoslavie, dés les années 1991-1992, accompagné de guerres civiles meurtrières, fut un grand traumatisme européen.
Ce fut également le modèle et le banc d’essai de toutes les ingérences occidentales de l’ère post-soviétique, justifiées par la défense des minorités et des droits de l’homme, mais sous-tendues par des objectifs géopolitiques précis.
Vingt ans plus tard, alors que les armes se taisent et que les passions paraissent endormies, Alexis Troude jette un regard rationnel sur ces événements qui continuent à influencer la dynamique de la région aujourd'hui.
Emission du "Libre Journal des Lycéens", animée par Romain Lecap accompagné par Arnaud Naudin et Pascal Lassalle.