Pourquoi combattre ? Avec Pierre-Yves Rougeyron sur Méridien Zéro.


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22.03.2019

C'est en compagnie de Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, qu'est évoqué le bréviaire souverainiste Pourquoi combattrequi vient de sortir aux éditions Perspectives Libres.
L'occasion de faire le point sur les convergences (nombreuses) et les thèmes qui font encore débat au sein de la "dissidence"...

Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Le fascisme est-il français ? Avec Zeev Sternhell sur RT France.


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05.03.2019

Y a-t-il eu, dans l'entre-deux-guerres, un fascisme français ? Pourquoi cette question demeure-t-elle une controverse historique majeure ? En quoi conditionne-t-elle non seulement notre passé, mais aussi notre présent ?
Revisitant l'un des sujets les plus brûlants des droites françaises de l'entre-deux guerres, le grand historien Zeev Sternhell met en lumière toutes ses zones d'ombre.

Émission "Interdit d'interdire", animée par Frédéric Taddeï.

Retour sur la révolution conservatrice allemande. Avec Robert Steuckers sur Radio Courtoisie.


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13.10.2018

Fidèle à sa mission d'inlassable investigateur dans l'immense champ de réflexion que constitue l'étude de la Révolution conservatrice, Robert Steuckers nous présente son deuxième recueil consacré à cette période foisonnante, recueil principalement consacré aux concepts philosophiques et géopolitiques inhérents à cette aventure métapolitique transcourants.
Il aborde notamment dans cette émission les figures d'Ernst Jünger et d'Arnold Gehlen.
Un sujet inépuisable.

Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animée par Pascal Lassalle.

Charles Maurras et ses héritiers. Avec Olivier Dard et François Huguenin à Répliques sur France Culture.


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07.02.2015

Avant d'être un mouvement politique, l'Action française fut une école de pensée dotée d'une étonnante force d'attraction. Née en pleine affaire Dreyfus, elle fut animée par Maurras, Daudet et Bainville. Elle compta dans ses rangs Bernanos, Maulnier et Boutang, eut comme compagnons de route Massis, Maritain ou encore Blondin. Elle attira un temps Blanchot, Roy, Gide et Malraux. Elle fascina Proust et Montherlant ; influença de Gaulle et Mitterrand.
Sans indulgence vis-à-vis des dévoiements de l'antisémitisme ou du ralliement à Vichy d'une partie des intellectuels d'Action française, Olivier Dard et François Huguenin dévoilent ici un pan méconnu de l'histoire des idées et nous proposent de (re)découvrir cette pensée riche et complexe qui marqua profondément le premier XXe siècle.

Comment la terre d'Israël fut inventée. Avec Shlomo Sand à Marseille.


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03.10.2012

Les mots "terre d'Israël" renferment une part de mystère. Par quelle alchimie la Terre sainte de la Bible a-t-elle pu devenir le territoire d'une patrie moderne, dotée d'institutions politiques, de citoyens, de frontières et dune armée pour les défendre ?
L'historien engagé et volontiers polémiste, Shlomo Sand a, à grand bruit, dénoncé le mythe de l'existence éternelle du peuple juif. Il poursuit ici son oeuvre de déconstruction des légendes qui étouffent l'Etat d'Israël et s'intéresse au territoire mystérieux et sacré que celui-ci prétend occuper : la "terre promise", sur laquelle le "peuple élu" aurait un droit de propriété inaliénable.
Quel lien existe-t-il, depuis les origines du judaïsme, entre les juifs et la "terre d'Israël" ? Le concept de patrie se trouve-t-il déjà dans la Bible et le Talmud ? Les adeptes de la religion de Moïse ont-ils toujours aspiré à émigrer au Moyen-Orient ? Comment expliquer que leurs descendants, en majorité, ne souhaitent pas y vivre aujourd'hui ? Et qu'en est-il des habitants non juifs de cette terre : ont-ils - ou non - le droit d'y vivre ?

Révolutions d'Afrique et d'Asie. Avec David L'Epée et Nikos Amilduki à Clarens.


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30.06.2018

À l'occasion d'une présentation des deux premières brochures des Editions des Livres Noirs, David L’Epée et Nikos Amilduki, respectivement auteurs de Socialismes asiatiques : l'Orient est-il toujours rouge ? et L'Europe et l'Afrique : un même combat contre le mondialisme ! présentent une réflexion commune sur l'ensemble des structures politiques antimondialistes qui se succèdent au sein du continent africain et asiatique depuis l'après Seconde Guerre Mondiale afin d'en exposer les importations "socialistes" et "nationalistes" qui se sont historiquement à la fois opposées et imbriquées aux paradigmes locaux dans lesquels elles s'implantent. Car l'idéologie socialiste, majoritairement influencée par l'URSS durant la période de la Guerre Froide, a été un moyen ponctuel pour ces pays de résister à l'hégémonie atlantiste états-unienne.
Les dynamiques révolutionnaires et les limites contre-révolutionnaires suivant les contextes et les pays sont alors présentées afin d'en analyser les conséquences.
Au vu des reconfigurations géopolitiques et idéologiques qui font suite à la chute du communisme soviétique et à la progression du néo-libéralisme, nous pouvons nous demander si une option de "socialisme national" pourrait être une solution à court terme pour les pays de cette partie du globe afin de faire face à un appareil de domination fonctionnant principalement sur ce qu’on appelle "le mondialisme".

Charles Maurras et la France. Avec Olivier Dard, Georges-Henri Soutou et Martin Motte sur Radio Courtoisie.


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31.01.2010

Charles Maurras. Un nom qui sent le soufre et dont l'évocation suscite des murmures désaprobateurs. Il faut dire que Maurras incarne parfaitement à travers ses écrits et la création de l'Action française (la ligue et le journal) la droite nationaliste, xénophobe et anti-républicaine. Monarchiste, il est aussi le fer de lance de l'antidreyfusisme et de la défense du maréchal Pétain.
Dans cette émission, les intervenants nous révèlent, au-delà de la figure de l'homme et de l'oeuvre, tous les réseaux et les influences qui, en France ou à l'étranger, se rattachent au "maître de Martigues". Ils montrent, de manière définitive, que Maurras est bien ce "contemporain capital" dont le parcours est essentiel pour comprendre le premier XXe siècle.

Émission du "Libre Journal de François-Georges Dreyfus".

Sévèrement Français #1, par Yannick Jaffré.


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04.2016

"Si Nietzsche dit vrai, comme presque toujours, toute pensée exprime la biographie d’un corps – d’un régime complet, autrement dit, d’aliments affectifs, imaginaires et intellectuels, de réflexes plus ou moins puissants et d’habitudes plus ou moins créatrices. Répondant aux caractéristiques d’une génération, il n’est jamais purement individuel – de sorte qu’il faudrait dire pour se préciser soi-même : "ceci est notre corps…"
Je fais partie de ceux qui ont grandi dans les années 1980 et 1990 entourés par des discours ne visant qu’à détruire, avec les faits massifs qu’ils percevaient, leur sentiment légitime d’être français. Auxquels on a répété qu’ils étaient les héritiers une histoire criminelle, réduite à une colonisation esclavagiste, à la Collaboration et aux tortures dans la Casbah. Qu’on a sommés de voir les bandes ethniques violentes, croisées chaque jour, comme des victimes de cette sombre histoire prolongée, au présent, par le racisme français des "beaufs" et autres "Dupont-Lajoie". Et dans l’esprit desquels on a voulu implanter à toute force l’idée que l’immigration était une "chance pour la France", qui ne serait vraiment elle-même que comme "pays des droits de l’Autre". Je suis de ceux qui n’avalent plus aujourd’hui les vieilles pilules du "vivre-ensemble", distribuées dès 1984 dans les concerts par les dealers de SOS Racisme, alors qu’on est passé entretemps de la Compagnie créole à Booba.
Je fais partie de ceux auxquels on a aussi intimé de penser que la France, criminelle, était minuscule dans le grand monde sino-américain ouvert par l’implosion du bloc soviétique. A telle enseigne qu’ils devaient consentir à brader le patrimoine social conquis par leurs pères ou, plutôt, par leurs grand-pères. A préférer la figure du trader à celles de l’ouvrier, du professeur ou du petit entrepreneur. Je fais partie de ceux qui, né à gauche, n’ont pas grandi à droite quand la droite c’est le "bling bling" sarkozyste. Mais qui ne peuvent plus voir Canal Plus ou Cohn-Bendit sans réprimer quelques envies de meurtre. De ceux, somme toute, qui constatent que, de droite ou de gauche, le mépris de classe et la francophobie ne présentent jamais qu’un seul et même visage.
Je fais partie plus positivement de ceux que la réalité, l’appel des origines et le sentiment du bien, du grand et du beau, ont ramenés vers ce grand courant du fleuve français, si souvent calomnié. Et qui n’éprouvent pas de nostalgie pour un âge d’or mythologique mais, de manière réaliste, pour une France d’hier soir ou de ce matin, là, toute proche – Jean-Pierre Marielle, après tout, est encore vivant et Jean Dujardin a pris le relais…
Mais je ne crois pas m’exprimer dans cet entretien au nom de ma seule génération ni d’une sensibilité si particulière qu’elle serait isolée. Après quatre décennies de dénigrement national, de dégradation économique et sociale, de communautarisme, de racaillisation et d’islamisation, le peuple est toujours plus nombreux, de tous âges, qui se sent chaque jour davantage radicalement, exclusivement, très sévèrement français. Il s’agit pour moi de traduire dans le concept cette humeur joyeuse qu’énerve légitimement le climat d’époque.
En évitant quelques impasses. Il n’y a rien à attendre, sinon des revers, de quelque alliance que ce soit avec les communautarismes musulmans et juifs, voire africains, avant que d’autres candidats ne se présentent. Il n’y a rien à espérer non plus du côté des autres peuples européens, sinon un encouragement à se battre seuls. Agiter les anciens conflits entre Français remontant à 1789, 1815, 1940 ou 1962, ne sert que la cause des ennemis actuels. Sans même considérer le dandysme de marginalité dans lequel se complait l’extrême droite, il n’y a, enfin, que coupable facilité dans le désespoir politique.
A l’inverse, il y a tout à gagner à penser dans les termes d’un souverainisme identitaire – la souveraineté sans l’identité étant vide et inconsistante, l’identité sans la souveraineté étant condamnée à l’impuissance. Tout à gagner à défendre ensemble le patrimoine social des français et la personnalité originale de leur peuple. Et, sans optimisme naïf, à construire une pensée nationale "sur l’os", asséchée par le réel, vitaliste, débarrassée de certaines mauvaises graisses idéologiques. En comprenant bien que mai 68 creuse depuis 40 ans la dernière grande fracture dans l’histoire de France, et qu’il répartit les uns et les autres sur la seule ligne de front désormais pertinente.
C’est dans cet esprit que je veux proposer des concepts non seulement critiques mais praticables, populaires, positifs et, pour certains, utilisables par une force politique qui rallierait, enfin, les élites au peuple français. Penser au milieu de ce peuple historique, sans prétention avant-gardiste, métapolitiquement, en passant par la culture, les œuvres d’art, le sport, les mœurs, voilà la formule de Sévèrement Français !
Radical, pas marginal, inquiet sans désespoir, national et populaire, l’esprit de Sévèrement Français." Yannick Jaffré