La Constitution : rempart ou prison ? Avec Damien Viguier chez E&R PACA à Avignon.


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17.12.2016

Principalement en raison du travail d'Etienne Chouard, la constitution est récemment redevenu une question politique dont les citoyens voudraient s'emparer.
Mais derrière ce texte, que se cache-t-il réellement ? Pourquoi a-t-il autant de pouvoir ? En comprenons-nous tous les enjeux ?
C'est sous l'angle de l'histoire du droit et de l'anthropologie que le juriste Damien Viguier nous propose de réfléchir à ces problématiques.

Les ennemis de l'Occident. Avec Alexandre Del Valle au Cercle Aristote.


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23.01.2017

Alexandre del Valle fut précurseur en évoquant dès 1997 la menace islamiste et en annonçant la dérive de la Turquie néo-ottomane. Trente ans après la dissolution de l'ex-URSS, il montre que les pays de l'OTAN n'ont pas toujours changé leurs "logiciels" hérités de la Guerre froide, désignant la Russie comme l'Ennemi suprême. A cette erreur sur l'Ennemi correspond une erreur sur l'Ami, l'Occident demeurant allié aux "pôles de l'islamisme sunnite" (Arabie saoudite, Qatar, Koweït, Pakistan, Turquie, OCI, Frères musulmans) qui ouvrent, dans le cadre d'un projet d'expansion planétaire, à saper de l'intérieur les valeurs des sociétés ouvertes sous couvert de défense de la religion.
Le conférencier dresse également un bilan des "révolutions de couleurs" appuyées par nombre d'ONG américaines en Europe de l'Est et les relie à l'interventionnisme occidental en Irak ou en Libye puis au printemps arabe, devenu "hiver islamiste". Il dévoile de façon détaillée les stratégies et buts de guerre des islamistes, qu'il s'agisse des pôles "institutionnels" et étatiques, véritables ennemis, ou des djihadistes, simple face immergée de l'iceberg. Après avoir exposé leur double matrice théocratique et totalitaire, Alexandre Del Valle démontre que pour résister à cette offensive bien plus massive qu'on l'imagine, l'Occident doit de toute urgence définir la Menace et l'Ennemi dans leur globalité puis revoir totalement ses alliances et visions stratégiques.
L'enjeu n'est autre que de préserver les valeurs des sociétés ouvertes sans renier leurs racines civilisationnelles. La priorité est de les défendre chez nous avant de donner des leçons de droits de l'homme ou de démocratie au reste du monde.

Les révoltes populaires de l’an mil à 1789. Emission sur Radio Libertaire.


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07.01.2011

Les luttes et révoltes populaires au Moyen Age constituent un phénomène qui reste encore mal connu et peu étudié.
Ceci est dû aux sources qui proviennent presque exclusivement des autorités et qui, par conséquent, délivre un point de vue biaisé.
Ces épisodes représentent pourtant des exemples intéressants de résistances aux abus de pouvoirs, qu'ils soient étatiques, économiques ou religieux.

Emission "Offensive Sonore" produite par "Offensive Libertaire et Sociale".

Une histoire du roman national. Avec Stéphane Blanchonnet au Cercle Jean-Baptiste Lynch à Bordeaux.


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10.12.2016

Depuis 1793 et l'exécution du roi Louis XVI par la République, la France n'a plus de figure vivante pour incarner de façon évidente la continuité de l'histoire nationale.
Certains historiens ont remplacé le roi par un roman, glorieux hier et finalement repentant aujourd'hui.
C'est de cette substitution et de son évolution, mais aussi des récits qui l’ont précédée avant la Révolution que nous parle Stéphane Blanchonnet, agrégé de Lettres et président du Comité directeur de l'Action française.

Comment peut-on être hégélien aujourd'hui ? Avec Yannick Jaffré au Cercle Aristote.


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26.10.2015

Cette conférence, qui a pour sous-titre "De la fin du post-modernisme au retour de la dialectique", se veut une critique du courant philosophique français de la déconstruction et une réhabilitation du travail du philosophe allemand Hegel, qui nous permet un retour salutaire à la pensée historique et à l'utilisation des catégories de l'état et de la souveraineté.

Les Accords Sykes-Picot : la question des frontières au Moyen-Orient. Avec Charles Saint-Prot à la Sorbonne.


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13.04.2016

À l’aube de la Première Guerre mondiale, les puissances françaises et britanniques cherchent un moyen d’affaiblir l’empire ottoman, grand allié des Allemands. C’est alors qu’ils encouragent les Arabes, menés entre autres par Hussein Ibn Ali et ses fils, à se révolter contre le joug du califat turc en leur promettant un grand royaume.
Paradoxalement, c’est au même moment que sont signés les accords, initialement secrets, de Sykes-Picot (16 mai 1916), visant à "partager" la région du Moyen-Orient entre les deux puissances européennes en cas de victoire de guerre.
Dès la fin de la guerre, des protectorats sont établis sur leurs régions respectives, et ce malgré l’incohérence totale entre peuples et frontières. Ce tracé nouveau fut remis en question à plusieurs reprises dans l’histoire, notamment à l’ère du nationalisme arabe, et continue de soulever des profonds débats.
Les frontières entre États du Moyen-Orient sont-elles réellement légitimes ? Les réalités nationales s’étant crées sont-elles assez solides pour perdurer dans le temps ? Et qu’en est-il des volontés d’abolition des frontières aujourd’hui, le Moyen-Orient de Sykes-Picot est-il en train de s’essouffler ?

Une conférence organisée par l’association Panthéon-Sorbonne Monde Arabe et le média en ligne Sowt Al Arab.

La citoyenneté nationale et la citoyenneté terrestre. Débat entre Régis Debray et Edgar Morin à l'École Supérieure des Sciences Économiques et Commerciales.


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17.11.2016

Depuis longtemps, Régis Debray s’intéresse au problème du religieux et de la croyance au sein du groupe social. Son postulat de départ est qu'il n’y a pas de société sans transcendance. De même qu’un État laïc a ses obligations morales, les athées ont des valeurs sacrées. Pour lui, cette transcendance est nécessaire à la cohésion sociale. L’Union soviétique avait Lénine, les États-Unis d'Amérique ont George Washington et les pères fondateurs, la Constitution. Il y en avait aussi autrefois en France avec les héros mythiques de la République, comme Danton ou Leclerc.
Un groupe ne peut donc se définir que vis-à-vis d'une référence transcendante (qu'elle soit territoriale, doctrinaire ou légendaire) vers laquelle se tourne la croyance des gens. Il appelle cette nécessité de définir le groupe par une entité qui lui est extérieure l'incomplétude, et nomme cette entité le "sacré du collectif", qui est la représentation de ce que le groupe estime être le "meilleur". C'est cette croyance qui assure la confiance réciproque entre les membres du groupe, et garantit l'ordre social.
Edgard Morin, lui, a une toute autre approche fondée sur son parcours personnel, approche qui l'a mené à ressentir personnellement -autant qu'à souhaiter l'émergence au niveau planétaire- l'appartenance à une humanité commune qui dépasserait les cadres traditionnels d'appartenance (national, ethnique, religieux, etc).
C'est donc pour faire suite à la première rencontre qu'ils ont eu en février 2016 sur la croyance politique, qu'Edgar Morin retrouve Régis Debray pour confronter leurs points de vue.

Vladimir Bonaparte Poutine. Avec Yannick Jaffré pour l'Action Française à Lyon.


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13.05.2014

C'est à une réflexion approfondie sur la notion de légitimité en politique et sur les processus historiques qui engendrent la naissance des républiques que nous invite Yannick Jaffré. Dans son ouvrage Vladimir Bonaparte Poutine, il compare d'une part les trajectoires de Poutine rénovateur de la vertical du pouvoir en Russie et celle de Bonaparte sous le directoire, et d'autre part l'état déplorable de la France contemporaine.
Et c'est en pratiquant ce billard à trois bandes historiques qu'il nous délivre une grande leçon de politique qui dessine en même temps une espérance pour la France.