Le système monétaire interantional est ici analysé comme reflet des rapports de force politique du moment. Où l'on comprend pourquoi certaines options ont été prises quand d'autres ont été abandonnées.
Dans un deuxième temps, c'est la zone Euro qui passe au crible de l'analyse de Jacques Nikonoff. Le constat est simple : la zone euro rassemble des pays aux écarts trop importants en matière économique et sociale, et n'a cessé d'être le vecteur de la libéralisation des mouvements de capitaux, dans et hors l’Union Européenne.
Quelles sont donc les mesures à prendre pour sortir de l'impasse ? A quelle échelle politique devons-nous agir ?
N'oublions pas que le seul espace où il reste encore un peu de démocratie et où le peuple existe politiquement est celui de la nation...
Remarque : la qualité de l'audio n'est pas optimale.
Quelles seraient les conséquénces de la sortie de l'Euro pour l'économie française et pour nos voisins européens ? Quels scénarii pouvons-nous envisager ?
Une conférence raisonnée qui nous démontre que la sortie de la monnaie unique est non seulement possible, mais également nécessaire pour le bon fonctionnement des économies nationales.
Comment comprendre l'état d'endettement actuel de l'Etat français ?
En général, les citoyens ne savent pas qu'il y a seulement une quarantaine d'années, leur état n'était pas endetté. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros !
Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l'on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt ? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
Bernard Lietaer prône la création et l'utilisation de monnaies complémentaires qui viendraient compléter le système de monnaie nationale ou unique existant.
En effet, il en va des monnaies comme des écosystèmes : leurs diversités garantit leurs stabilités et leurs résiliences.
Le système de la monnaie unique et le monopole de sa création par la dette (dans les mains des banques) est semblable à une monoculture dans le domaine agricole, avec les tares qui accompagnent une telle structure : instabilité, vulnérabilité, concentration du pouvoir et de la richesse, déséquilibre croissant.
Bernard Lietaer n’entend pas faire table rase de l’existant, mais propose de le compléter en introduisant une écologie de monnaies alternatives au niveau local, régional et mondial. Les technologies de l’information disponibles aujourd’hui permettent une mise en place aisée et sûre de ces monnaies complémentaires.
Les concepts de la psychologie analytique jungienne sont mobilisés pour justifier la prédominance du système patriarcal de monnaie unique. A chaque archétype sont associées des composantes psychiques négatives, les Ombres. L’archétype de la déesse mère, s'il est réprimé, fait émerger ses deux Ombres associées : la cupidité et la rareté. La monnaie sous forme monopolistique est consubstantielle de ces deux Ombres, lesquelles imprègnent toutes les activités économiques et financières.
Le système patriarcal de monnaie unique, comme l’explique Bernard Lietaer, en permettant la concentration de richesse, a donné naissance au capitalisme, composante essentielle de la révolution industrielle.
Comme le propose Bernard Lietaer, le temps est venu d’aller au-delà d’un système qui se retourne contre ses créateurs. Nous le pourrons en développant des monnaies alternatives qui encourageront l’émergence de rapports coopératifs entre les individus.
Pierre Jovanovic accorde cet entretien suite à la parution de l'ouvrage du professeur Antal Fekete "Le retour au standard or", publié aux éditions Le jardin des livres.
Nous est offert quelques éclairages sur la pensée d'Antal Fekete, spécialiste mondial de l'or et de l'histoire monétaire.
Pierre Jovanovic nous explique enfin comment le décrochage du dollar et de l'or en 1971 nous a condamné à la logique de la dette pour sauver le dollar.
La grande crise que nous traversons n’aurait-elle pas dû réveiller le fantôme de Marx ? Comment expliquer cette absence du maître du socialisme scientifique, au moment où le capitalisme apparaît plongé dans une crise qui pourrait s’avérer être la grande crise terminale tant attendue ?
Norman Palma propose une lecture de Marx qui souligne les silences du philosophe sur l’une des questions centrales de notre temps : la monnaie.
Fils de la pensée de son temps, Marx était marqué par les derniers économistes classiques et leur théorie de la monnaie comme par un voile. Hégélien, il était en rupture avec Athènes et la pensée d'Aristote. De ces deux filiations naquit une cécité, sur les questions monétaires, aujourd’hui criante.
Norman Palma nous propose une nouvelle lecture de Marx, pour en sauver son oeuvre critique.
Alain Benajam nous raconte ici une mauvaise passe de l'histoire de France, soit la fin du beau 13ème siècle et l'annonce de la guerre de cent ans qui sera un désastre pour notre pays.
La séquence historique a pour toile de fond un royaume endetté par une série d'aventures militaires engagées par le père de Phlilippe le Bel, Philippe III dit le Hardi. Seront également abordés Paris et l'architecture médiévale, ainsi que les problèmes de Philippe le Bel avec l'Eglise catholique.
C'est alors que surgiront le problème des templiers et les guerres de Flandre, sans oublier l'affaire de l'adultère des brus du roi et la légende de la Tour de Nesle.
Ces épisodes nous améneront à la fin de la lignée royale des capétiens.