Alain Caillé, depuis sa fondation la revue du MAUSS, a publié l'an dernier Le convivialisme en 10 questions : un nouvel imaginaire politique où il définit le convivialisme comme un art de vivre ensemble qui permet aux humains de prendre soin de la nature sans dénier la légitimité du conflit mais en en faisant un facteur de dynamisme et de créativité.
Jean-Pierre Le Goff a écrit Malaise dans la démocratie et on trouve dans cet ouvrage, entre autre anecdote significative, le récit du sommet des consciences pour le climat qui s’est tenu en juillet 2015 à Paris. L’appel pour ce sommet invitait à s’interroger en son for intérieur "Why do I care ?".
Cet événement peut-il être envisagé comme un premier pas vers cette société "convivialiste" appelée par Alain Caillé, ou représente davantage le symptome du fameux "malaise" dont parle Jean-Pierre Le Goff ?
Michel Drac, éditeur et essayiste, fondateur du site Scriptoblog, est spécialiste de géopolitique. Dans son ouvrage Triangulation, aux éditions Le Retour aux Sources, il revient au fil de trois conférences sur le concept de mondialisme.
A travers une discussion autour du terme d’ "empire", Michel Drac précise le rôle des élites mondialisées -qu’elles agissent dans le monde économique, médiatique ou politique- dans la perte de souveraineté des états.
Face à une époque complexe, l’auteur fait un parallèle avec la séquence historique italienne des années 70 et 80, en commentant une stratégie de tension diffusée en Europe et particulièrement en France, notamment face à l’islamisme radical.
Qui aurait prophétisé, il y a moins de trente ans, la "droitisation" économique des gauches et la "gauchisation" culturelle des droites ? Qui aurait prédit le collapsus du "Nouvel ordre mondial" et le développement de courants transversaux, anti-oligarchiques et populistes ?
Devant cette évolution rapide et inattendue, activée par la crise financière, les vagues migratoires et les attentats islamistes, la plupart des acteurs et observateurs politiques réagissent en gardiens jaloux de la pensée unique.
Mais le mur se lézarde : l'homme moderne se révolte contre l'uniformisation qui l'enchaîne. La division droite/gauche, présentée comme "l'horizon indépassable de la pensée démocratique", apparaît pour ce qu'elle est : un mythe incapacitant destiné à brider la résistance populaire, une mystification antidémocratique dont l'effet est de perpétuer la rupture peuple/élite.
Un nouveau clivage politique, désormais tangible, oppose les partisans de l'enracinement aux adeptes du mondialisme. L'histoire des idées non conformistes que présente Arnaud Imatz est une introduction aux courants de pensée qui luttent contre l'homogénéisation consumériste, le multiculturalisme et la gouvernance globale au nom de la diversité culturelle, de la souveraineté populaire et du bien commun. Elle dévoile une histoire méconnue, caricaturée et refoulée.
Adrien Abauzit, avocat et conférencier, se lance dans le debunkage d'un face à face opposant Florian Philippot et Rokhaya Diallo sur la thématique du racisme.
L'occasion idéale pour revenir sur les problèmes liés à l'immigration sur le territoire français, sur l'identité profonde de la France et sur les forces politiques et leur positionnement face à cet enjeu.
Une émission animée par Tepa.
Le choc de l'histoire, nous le vivons, mais nous ne le savons pas. Le monde, la France et l'Europe sont entrés dans une nouvelle époque de la pensée, des comportements et des puissances. Ce choc de l'histoire annonce qu'il n'y a jamais de fatalité insurmontable. Le moment va venir pour les français et les européens de se réveiller, de répondre aux défis de l'immigration, aux idéologies toxiques, aux périls du mondialisme, aux troubles qui les assaillent.
La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
On ne présente plus Michel Drac et Lucien Cerise, réunis par Culture Populaire pour la première fois à Nice.
En suivant les travaux de Michel Drac, vous aurez compris que le "système" est entré dans une zone de "turbulences". Mieux vaut attacher nos ceintures…
Le capitalisme néolibéral mondialisé bute sur des limites technologiques et environnementales qui, à moins d’un miracle scientifique, rendent illusoire tout retour d’une croissance pérenne.
Au cœur de ce "système", "l’Empire" thalassocratique à prédominance américaine voit sa suprématie remise en cause par l’émergence d’un contre-empire (Russie/Chine) offrant une porte de sortie vers un monde multipolaire.
Les élites occidentales, sur la défensive, sont passées d’une politique de la carotte (redistribution équitable du rapport capital/travail) à celle du bâton (prédation financière et casse sociale) dont le terrain de jeu privilégié semble être malheureusement l’Europe.
Les deux invités illustrent les méthodes de ce durcissement envers les peuples, et notamment envers le peuple français. Stratégie du choc et stratégies de la tension, ingénierie sociale et grand remplacement, rien ne nous sera épargné pour que la France, pièce fondamentale de l’échiquier européen, reste dans le giron impérial.