L'anglais, support de la pensée unique ? Avec Claude Hagège à Rouen.


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2013

Est-ce qu'une langue change notre vision du monde ? C'est le thème central du dernier ouvrage du linguiste Claude Hagège : "Contre la pensée unique".
Avec lui, nous allons essayer de comprendre comment se forme une pensée unique et pourquoi, selon lui, il faut s'y opposer. "Imposer sa langue, c'est imposer sa pensée" écrit-il. Une pensée serait donc strictement liée à l'usage d'une seule langue et elle pourrait façonner nos esprits. La richesse de la pensée passe-t-elle par la diversité des langues ? La langue française peut-elle résister à la pensée unique ?
Or, comme l'anglais est la langue de communication la plus couramment utilisée aujourd'hui, cette langue serait-elle le vecteur de la pensée unique ?

Formation : l'autre miracle suisse. Avec Francois Garçon à la Fondation pour l'Innovation Politique.


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15.10.2014

L’éducation est un sujet sensible sur lequel chacun a souvent des convictions bien ancrées.
Avec son dernier livre, François Garçon propose à ses lecteurs français un autre éclairage.
La présentation du système de formation suisse et de sa philosophie radicalement différente de ce que l’on peut connaitre dans l’hexagone apporte une perspective intéressante dans le débat sur la réforme du système éducatif français.

Approches d'une géopolitique des mafias. Avec Pascal Lassalle, Maurice Gendre et Monsieur K sur Méridien Zéro.


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19.12.2014

Méridien Zéro nous propose une émission qui aborde la question des mafias et autres organisations criminelles qui croissent à l'ombre de la mondialisation.
Sans prétention exhaustive ou même "savante", cet échange permet d'envisager certains aspects d'un phénomène qui, mieux que d'autres, manifeste bien le caractère néfaste du libéralisme et de la globalisation.

Le traité de libre-échange transatlantique et le phénomène Zemmour. Avec Alain de Benoist, Patrick Péhèle, Christian Brosio chez Arnaud Guyot-Jeannin sur Radio Courtoisie.


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10.03.2015

L'émission aborde deux sujets différents :
 1. Le Traité transatlantique est en passe d'être signé : assiste-t-on à la soumission définitive de l'Europe devant les intérêts économiques américains ?
 2. Accords et désaccords autour du "Suicide français" d'Eric Zemmour, livre dans lequel nous est délivré son diagnostic personnel sur l'état de mort clinique où se trouve notre pays.

Émission du "Libre Journal des Enjeux Actuels", animée par Arnaud Guyot-Jeannin.

Les traditions du Common Law et du Civil Law à l'heure de la mondialisation. Avec Béatrice Castellane et Yves Chaput à la Sorbonne.


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11.06.2010

Les deux principaux systèmes de droit que sont le Civil Law et le Common Law coexistent au niveau mondial et, alors que certains voudraient voir surgir un droit fondé sur de grands principes essentiels issu de la fusion de ces deux inspirations différentes, on observe plutôt une prédominance du Common Law s'expliquant par des facteurs tels que la langue, la culture, l'histoire...
Il est bon de rappeler que le système de Common Law est construit de manière complètement différente du système de Civil Law. Il en est ainsi pour la vente, la notion de bonne foi ou encore la rédaction d'un contrat. Le système de Common Law est un système jurisprudentiel tandis que celui de Civil Law est un système de droit écrit. Alors qu'il semble logique de penser a priori qu'ils sont opposés, les solutions qu'ils proposent se rejoignent pourtant régulièrement.
Aujourd'hui, l'entreprise -l'agent économique le plus important du marché- a la possibilité de choisir lequel des deux systèmes juridiques du Common Law et du Civil Law, lui propose un équilibre avantages/inconvénients présentant le plus d'intérêt, selon qu'elle préfère des formalités de création plus souples ou des garanties de prévisibilité et de sécurité. Le risque de forum shopping que comporte une telle possibilité ne va-t-il pas à l'encontre de la justice entendue comme la protection de tous et notamment du plus faible ?

L'altermondialisme et la démondialisation. Avec Gilles Ardinat à l'Université Réelle à Montpellier.


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17.04.2015

Gilles Ardinat s’attache d'abord à définir avec précision plusieurs termes trop souvent employés à tort et à travers. Ainsi, si le mot "mondialisation" est souvent perçu comme un concept économique synonyme de néolibéralisme, il désigne plus largement "un processus de généralisation des échanges entre les différents territoires de la planète". La "généralisation des échanges" évoquée ne concernant pas uniquement les échanges économiques mais également l’information, les idées ou les personnes. À ne pas confondre avec le "mondialisme", c’est à dire "la doctrine visant l’instauration d’un super état mondial".
C'est en recouvrant le sens complet du terme mondialisation que nous comprenons que les altermondialistes n'en formulent qu'une critique partielle, sans aller au bout de sa logique. Ce mouvement politique est aujourd'hui en échec, malgré la pertinence de certaines analyses.
Pourquoi ce blocage ? On sait à quel point les altermondialistes ont peur d’être catalogués de réactionnaires, passéistes, protectionnistes voire nationalistes, et pourquoi pas même racistes ! En effet, l’antiracisme est devenu une espèce d’étendard dévoyé qui fonctionne en pratique comme une arme permettant de diaboliser, terroriser, ou rendre impossible un certain nombre de débats (sur le protectionnisme, par exemple).
Pour Gilles Ardinat, ce n’est pas d’une autre mondialisation dont nous avons besoin, mais bien d’une démondialisation : si l’on doit faire une critique de la mondialisation en restant logique, il faut proposer un programme politique qui en serait le contraire, et non une copie conforme plus ou moins moralisée.
Une conférence importante qui nous rappelle les contradictions et autres impasses idéologiques de l'extrême-gauche politique.

La mondialisation criminelle : la menace oubliée ? Avec Xavier Raufer au Cercle Aristote.


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16.02.2015

En Europe, le terrorisme se dissipe ; dernier groupe terroriste "sérieux" d’Europe, l’ETA basque a déserté la lutte armée fin 2011. De plus, à l’échelle européenne, on constate une baisse de la toxicomanie chez les jeunes (15 à 24 ans). Or, de longue date, le danger en Europe tenait d’abord au terrorisme et au narcotrafic – qui pourraient s’écrouler... 
Cette situation inouïe aura d’immenses conséquences en matière criminelle : les ex-terroristes dégénéreront en bandits (constante historique), l’ONU estime le marché mondial du cannabis à 175 milliards de dollars par an, à moitié pour le crime organisé. Si la consommation baisse de 30%, cela fait 27 milliards de dollars de pertes pour les mafias, pour qui une telle déperdition annuelle d’argent est insupportable. Car le crime organisé comptabilise mal son argent, en perd lors de son transport et du blanchiment – simplement survivre lui coûte des fortunes.
D’où l’urgence absolue de nouvelles ressources, dès que fléchissent celles qu’il exploite. Le milieu ira donc vers de nouveaux marchés illicites : cyber-criminalité, contrefaçons-contrebande, etc...

Enjeux géopolitiques pour l'avenir. Avec Michel Drac pour Avant-Garde Économique.


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11.2012

Michel Drac s'essaie à l'analyse prospective en tentant d'anticiper la dynamique des grandes tendances géopolitiques : l'impasse politique de la zone Euro, la montée en puissance de la Chine et de la Russie, et le nécessaire redressement industriel des Etats-Unis.
Il s'arrête longuement sur la question énergénique, qui devriendra toujours plus importante dans la gestion des rapports internationaux.