Comment réenchanter le destin français ? Avec Eric Zemmour pour les Eveilleurs d'Espérance à Versailles.


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25.09.2018

"Je savais où je voulais vivre, avec qui je voulais vivre, et comment je voulais vivre. À mes yeux médusés d'enfant, le mot France brillait de tous les feux : histoire, littérature, politique, guerre, amour, tout était rassemblé et transfiguré par une même lumière sacrée, un même art de vivre mais aussi de mourir, une même grandeur, une même allure, même dans les pires turpitudes. La France coulait dans mes veines, emplissait l'air que je respirais ; je n'imaginais pas être la dernière génération à grandir ainsi. Il ne faut pas se leurrer. Le travail de déconstruction opéré depuis quarante ans n'a laissé que des ruines. Il n'y a pas d'origine de la France, puisque la France n'existe pas, puisqu il n'y a plus d'origine à rien. On veut défaire par l'histoire ce qui a été fait par l'Histoire : la France. L'Histoire est désormais détournée, occultée, ignorée, néantisée. L'Histoire de France est interdite. On préfère nous raconter l'histoire des Français ou l'histoire du monde. Tout sauf l'Histoire de France. Mais cette Histoire se poursuit malgré tout et malgré tous. Elle a des racines trop profondes pour être arrachées. Elle s'est répétée trop souvent pour ne pas se prolonger jusqu à aujourd'hui. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les mêmes lois s'imposent au-delà des générations. L'Histoire se venge." Eric Zemmour

François Ier et son image. Avec Didier Le Fur pour la Société d'histoire et d'archéologie de Saint-Emilion.


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10.12.2015

L’image de ce roi "préféré des Français" a été façonnée par les historiens en fonction des besoins des pouvoirs et des idéologies politiques, qui se sont succédés depuis sa mort. Mais quelle image le roi souhait-il laisser de son règne ? Comment s’est construit son mythe après sa disparition ?
Didier Le Fur nous livre un portrait renouvelé par le colossal travail d’archives, dissipant la légende et les clichés traditionnels.

De Gaulle le dernier capétien. Avec Jean-Côme Tihy au Cercle Aristote.


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11.12.2017

De façon assez originale, Jean-Côme Tihy envisage de replacer le moment gaullien (1958-1969) dans l’histoire longue de l’héritage capétien. Car la Révolution française de 1789 n’a pas mis un terme à la monarchie française : elle a tout simplement introduit une parenthèse d’instabilité politique délégitimant l’autorité et la légitimité du monarque, figure de l’Etat. À l’opposé des théories maurassiennes et républicanistes, le conférencier démontre les similitudes du régime capétien et de la République gaullienne, jusqu’à penser celle-ci comme la fille mort-née, mais légitime de la monarchie française.
A l’heure où la chose publique est trop souvent dévoyée par la communication et le marketing politique, il nous est proposé une grille de lecture inédite de notre histoire nous permettant de mieux comprendre la parenthèse gaullienne à laquelle se réfèrent nos hommes politiques, de gauche comme de droite.

Le Roi, la dette et la Révolution. Avec Marion Sigaut pour l'Action Française à Chateaurenard.


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09.09.2017

Marion Sigaut, historienne spécialiste des XVIIe et XVIIIe siècles, intervient pour évoquer le lien existant entre l'endettement dramatique du Trésor royal, la montée du libéralisme et la Révolution.
Car c'est bien la question de l'usure (le prêt d'argent rémunéré), théoriquement interdit par l'Église catholique et par les rois de France jusqu'à la Révolution, qui sera l'une des grandes conquêtes de l'Encyclopédie et des Lumières et qui mettra à bas l'Ancien Régime.

C'est le Moyen-Age ! Avec Claire Colombi sur Méridien Zéro.


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20.10.2017

Claire Colombi, médiéviste, est l'invité de la Méridienne pour évoquer la "légende noire" du Moyen-Age. Cette période historique, qui ne doit son nom qu'aux penseurs de la Renaissance, a en effet longtemps servi de faire-valoir pour les tenants du progrès et de la modernité.
Mais qu'en est-il vraiment ? La réalité historique est-elle aussi repoussante ? Et si tel n'est pas le cas, pourquoi une telle propagande a-t-elle été mise en place ?

Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

Maurras, un portrait. Avec Rémi Soulié et Olivier François sur Méridien Zéro.


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10.03.2017

Méridien Zéro nous propose de revenir sur une figure majeure de la mouvance nationale, tant par ses qualités indéniables que par ses limites. Il n’est pas question de proposer une simple biographie de Maurras (1868-1952) mais d’approfondir certains aspects de celui qui fut pendant des décennies -cas extrêmement rare- à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique dont l’influence s’est révélée remarquablement durable.

Une émission animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.

La construction du droit naturel à partir du droit romain. Avec Florence Gauthier à la Sorbonne.


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31.03.2016

Au travers de l'héritage du droit romain, le droit naturel a eu une grande influence au moyen âge, comme nous le démontre Florence Gauthier.
Ce courant de pensée, qui est aussi une pratique juridique visant à arbitrer des conflits politiques, sera l'un des ferments des révolutions politiques modernes.
Une histoire souvent passée sous silence qui mérite d'être (re)découverte.

Une séance du séminaire "L'Esprit des Lumières et de la Révolution".

La France, fille aînée de l'Eglise ? Avec Marion Sigaut et Claire Colombi chez E&R à Perpignan.


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12.06.2016

Lors des invasions barbares, alors que les élites avaient fui avec femmes et enfants, ce furent les chefs de l'Eglise qui, en 451, firent reculer Attila et constituèrent, durablement, une nouvelle autorité fiable et respectée. Et c'est après Rome, l'Arménie et l'Éthiopie que la France, avec Clovis, devint l'un des premiers royaumes chrétiens. L'Eglise propagea alors le savoir à travers tout le continent et contribua activement à y éradiquer ce fléau des peuples qu'était l’esclavage.
Le titre de fils ainé de l'Eglise fut attribué par le pape au roi Pépin de Bref qui, après avoir soulagé l'Italie du nord des exactions lombardes au VIIIe siècle, attribua à la papauté les territoires ainsi conquis qui devinrent les états pontificaux. Et ce n'est finalement que par un abus de langage que les Républicains du XIXe siècle attribuèrent à la France -et non à son Roi- le titre de fille aînée de l'Église.
Car de royaume profondément chrétien jusqu'à la Révolution française, la République, en l'espace de quelques années, renversa la royauté et déroba à l'Eglise le patrimoine qu'elle avait accumulé pendant des siècles et dont elle se servait pour assurer un service public multiforme : offices religieux, éducation, secours aux pauvres et aux malades, recherche, conservation et diffusion du savoir. Tout fut renversé et confisqué au profit d'un Etat qui, en privatisant les trésors et en pourchassant les ecclésiastiques, jeta durablement la population dans la détresse.
Retour sur les relations entre la France et l'Eglise, entre grandeur et décadence, du Moyen Age à la Révolution !