Philosophie de Péguy. Avec Camille Riquier pour Citéphilo à Lille.


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25.11.2017

De Charles Péguy (1873-1914), nous connaissons l'engagement dans l'affaire Dreyfus, les Cahiers de la quinzaine, l'adhésion au socialisme, la poésie et le poète de l'espérance, la critique de L'Argent, de la modernité et de l'idée de progrès, le retour à la foi catholique et la mort au champ d'honneur aux premiers jours de la guerre de 1914.
L'auteur de la Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne n'a pas construit de système philosophique. Y a-t-il alors une philosophie de Péguy et quelle est-elle ? Autrement dit : qu'est-ce qui fait l'unité de son œuvre ?
Camille Riquier montre magnifiquement le "profond ordre intérieur" qui tient ensemble la diversité des textes du génial écrivain.

Une rencontre animée par Julien Farge.

Politique, société et psychologie : notes de lecture, par Michel Drac.


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2019

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, se penche ici sur différentes questions de société. De la philosophie politique aux problèmes de psychologie sociale, comprendre les visions du monde et les habitus qui structurent des collectifs où certaines minorités actives doit nous permettre d'avoir une compréhension plus fine de la marche du monde.
Ce travail est mené par la lecture de plusieurs livres dont les contenus sont ici exposés clairement.

La liberté d'expression face au blasphème. Avec Anastasia Colosimo aux rencontres philosophiques de Monaco.


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15.02.2018

Le blasphème est, depuis ses origines, un concept politique qui n'intéresse le religieux que marginalement. Jérusalem, Athènes, Rome, les morts fondatrices de Socrate et de Jésus-Christ, tous deux condamnés à la peine capitale, le premier pour impiété, le second pour blasphème, ainsi que la Torah, l'Évangile et le Coran témoignent que l'histoire de l'interdiction du blasphème est avant tout celle de sa fonction politique, qui est d'éliminer celui qui nuit à la communauté.
Avec l'apparition de la modernité, l'invention de la tolérance et la proclamation de la liberté d'expression comme droit fondamental, le blasphème aurait dû disparaître. Il s'est en fait transformé.
De Salman Rushdie à Charlie Hebdo, il est même devenu l'enjeu de crises planétaires répétées. Dans le monde musulman, son interdiction est aujourd'hui un outil redoutable de répression des minorités au niveau national et d'accélération de choc des civilisations au niveau international.
À ce défi, l'Europe prétend répondre par la liberté d'expression, bien que la majorité des pays occidentaux continue à condamner le blasphème, compris non plus comme une offense à Dieu, mais aux croyants, signe d'une sécularisation dévoyée.
C'est particulièrement le cas en France où la prolifération des lois venant limiter la liberté d'expression a fini par réinstaurer un délit de blasphème tout en multipliant les délits d'opinion...

Quelle heure est-il en Occident ? Retour sur Oswald Spengler. Avec Steven Cornu pour Le club du Mercredi à Nancy.


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24.04.2019

A travers un exposé de la philosophie d'Oswald Spengler, auteur du célèbre Déclin de l'Occident, le doctorant à la faculté de droit de Nancy Steven Cornu nous entretient des grands cycles historiques qui dictent l'évolution des civilisations et des différentes perceptions philosophiques à leur sujet.
Cette perspective d' "histoire longue" que commencent à réintégrer dans le débat public des personnalités aussi variés que Michel Onfray, Eric Zemmour ou Michel Houellebecq, nous offre un autre regard sur les évolutions actuelles de nos sociétés occidentales et sur les perspectives d'avenir de notre civilisation.

Aux sources de l'hégémonie productiviste. Avec Serge Audier sur Mediapart.


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04.2019

Dans L'Âge productiviste (La Découverte, 2019), le philosophe Serge Audier explore la façon dont les alertes écologiques ont été ignorées ou bloquées à l'échelle mondiale. Son enquête permet de (re)découvrir les alternatives non advenues, mais toujours en réserve, au modèle qui détruit actuellement le système-Terre.

Émission "Les mercredis de Mediapart", animée par Fabien Escalona et Jade Lindgaard.

La fin de la démocratie. Avec Eric Guéguen au Cercle Aristote.


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11.05.2015

Qu’est-ce, réellement, qu’une démocratie ? En existe-t-il de nos jours ? Est-elle seulement possible dans des pays de dizaines de millions d’habitants ?
À trop vouloir aménager en conséquence l’idée que l’on s’en fait, n’en a-t-on pas dénaturé les principes ? D’ailleurs, n’est-elle pas trop exigeante pour un monde de consommateurs compulsifs ? Le principe majoritaire n’est-il pas en soi commercial avant d’être politique ?
Chaque question en amenant une autre, c’est finalement beaucoup de nos certitudes qu'Eric Guéguen ébranle tout au long de son exposé. Leur remise en cause laisse entrevoir que la crise actuelle est politique avant d’être économique.
Eric Guéguen dresse un constat d’impuissance et nous soumet l’esquisse d’une nouvelle façon de faire de la politique et d’appréhender son objet.

Pasolini face au monde moderne. Avec Olivier Rey et René de Ceccatty à Répliques sur France Culture.


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20.04.2019

Même si ses films ne passent plus guère sur les chaînes cinéma de la télévision, Pier Paolo Pasolini est d'abord connu en France comme cinéaste. On sait qu'il fut aussi, avec la même prolixité, avec la même intensité, poète, romancier, penseur. Et c'est précisément le penseur, qu'à l'occasion de la parution du Chaos, nous abordons.
Dans l'ultime entretien que Pasolini a donné quelques heures seulement avant sa mort tragique le samedi 1er novembre 1975, il déclarait "le petit nombre d'hommes qui ont fait l'histoire sont ceux qui ont dit non. Jamais les courtisans ou les valets des Cardinaux." Or, à l'époque où il s'exprimait ainsi, tous les intellectuels disaient non. Le refus régnait en maître. Il n'y avait pas de place pour l'acceptation. Oui était un mot imprononçable.
Qu'avait donc d'original, de singulier, de solitaire, dans ce climat hypercritique, le non de Pasolini ?

Modernité, héritage et progrès. Avec Alain Finkielkraut à Sciences-Po.


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23.04.2019

L'homme moderne ne se pense plus comme un héritier. Délié de tout ancrage et extrait de toute communauté, il entend se délivrer du donné et juge le passé avec sévérité. Le changement n'est plus dès lors un arrachement à la tradition, il est la tradition même.
Ce culte du mouvement et de l'innovation permanente, conjugué à la volonté moderne d'extirper la nostalgie du cœur des hommes, rend-il l'individu plus autonome et plus humain ou le soumet-il simplement à la force des choses ? Peut-on concevoir une démocratie post-nationale ? L'Union européenne, qui s'est construite comme un espace juridique et économique, n'est-elle pas minée de l'intérieur par son refus de concevoir l'Europe comme une civilisation singulière ?
C'est le philosophe et académicien Alain Finkielkraut, préoccupé par la modernité comme question philosophique, qui vient débattre et répondre à ces questions.

Une conférence organisée par l'association "Critique de la Raison Européenne".