Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam.
Convaincus que le monde est entré dans l’ère eschatologique, les militants de ce mouvement religieux, allié à la droite nationaliste, s’opposent à toute concession territoriale, et a fortiori à la création d’un Etat palestinien souverain et indépendant. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés.
Charles Enderlin nous raconte la lente diffusion de cette idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie.
Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ?
Comment comprendre les destructions en cours des états européens ? Y-a-t-il une logique derrière ces événements ?
En étudiant de près les racines du courant mondialiste, Pierre Hillard et Michel Blanzat nous montrent comment nos nations subissent aujourd'hui les attaques conjointes des régionalismes et de l'Union Européenne.
L’Histoire a-t-elle un sens ?
L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire.
Jean-François Gautier souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
Une remise en perspective du conflit israélo-palestinien en s'arrêtant sur de nombreux aspects du problème.
Du jeu des empires coloniaux depuis le XIXe au nationalisme arabe en passant par la question de l'antisémitisme et de l'idéologie victimaire, Henry Laurens nous invite à saisir le réel dans toute sa complexité pour en comprendre le déroulement.
Un document passionnant qui revient aussi sur la formation intellectuelle d'Henry Laurens, et sur l'état de l'université française depuis la fin des années 60.
Est dressé, dans cette conférence une vue d’ensemble des méthodes et projets du mondialisme.
Partant de ses travaux sur les minorités et les indépendantismes, Pierre Hillard remonte progressivement jusqu’aux sources messianiques les plus anciennes de ce projet. Il nous livre ici une analyse encore inédite des ambitions et des visées mondialistes.
L’avènement d’un État mondial est-il inéluctable ? Quelle métaphysique sous-tend cette ambition totalitaire ? Qui veut rebâtir Babel ? Qu’est-ce que le « Noachisme » ? Qui veut une nouvelle religion mondiale ?
Après avoir exploré les arcanes des organisations supra et infra-étatiques qui veulent dissoudre les nations, Pierre Hillard oriente maintenant ses travaux sur ce qu’il estime être le cœur et la matrice du mondialisme mais aussi son but final : l’établissement d’une religion mondiale pilotée par un peuple de prêtres de l’humanité. Cette religion, le Noachisme, ne pouvant pleinement s’étendre qu’après la destruction du principal obstacle sur son chemin : la religion catholique romaine.
Jean-Louis Harouel montre que la liberté intellectuelle, le progrès scientifique, économique et social, la tolérance, l'individualisme et la sécularisation de la société (laïcité) sont historiquement des inventions de la civilisation chrétienne occidentale.
Ce sont les fruits du dualisme chrétien : le royaume de Dieu est céleste et non terrestre ; Dieu et l'Etat sont séparés. D'où la disjonction du spirituel et du temporel, qui a procuré à l'individu une liberté sans équivalent dans les autres civilisations, en excluant la sacralisation d'un quelconque ordre terrestre.