Mai 68 : au-delà de la commémoration, à quoi bon encore en parler ? Avec Jean-Pierre Le Goff et Gérard Leclerc à l'association Les Epées.


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24.06.2008

Les deux intervenants nous font partager leur vision dépassionnée de mai 68 en replaçant intelligemment cet événement dans son contexte tant politique, économique, "sociétal", que spirituel forts de leur expérience de sociologue pour l'un et de journaliste pour l'autre.

Décomposition ou effondrement de la démocratie ? Avec Jean-Pierre le Goff à Canal Académie.


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2012

Jean-Pierre Le Goff est reçu pour la publication de son livre "La gauche à l’épreuve. 1968-2011" où il analyse ce processus de décomposition que nous connaissons depuis les années 1970.
Décomposition sociale, politique, idéologique qui touche la politique et qui ne fait que refléter des évolutions sociales profondes, évolutions qui sont celles d’un "nihilisme passif", d’un "être du vide".

Tout est permis mais rien n'est possible. La personne et l'oeuvre de Michel Clouscard. Avec Dominique Pagani, Jean-Pierre Garnier, Ossian Gani, Fabien Trémeau et Aymeric Monville sur Radio Galère.


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2012

L'apport de Michel Clouscard à la compréhension du monde capitaliste est importante.
Le concept de "libéralisme-libertaire", dont il a la paternité, désigne l'idéologie qui nait au sortir du Mai 68 sociétal et de la mise en place du "marché du désir". En effet, le modèle "permissif pour le consommateur" mais "répressif pour le producteur" tant de plus en plus à nier le travail et la morale des gens de peu.
Parallèlement, pour éloigner radicalement le spectre de l’affrontement de classes, il s’agira pour ce néocapitalisme de "porter la guerre civile chez les pauvres", par l’exaspération des conflits identitaires.

Paul Yonnet à voix nue, sur France Culture.


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09.2009

L'oeuvre de Paul Yonnet, sociologue, essayiste et écrivain, se situe au confluent de trois convictions :
 1) L’analyse de l’expérience personnelle est le premier pas vers la connaissance de l’homme, des sociétés qu’il forme et de leur histoire. Certitude très tôt acquise, d’abord par la lecture fondamentale, à quinze ans, du "Voyage au bout de la nuit" de Céline, puis, déplacée dans le champ de la sociologie, lors de ses premières études des phénomènes du loisir. Ainsi a-t-il découvert, en étudiant "la France du tiercé", dont il était naturellement proche, à quel point les acteurs de base du phénomène possédaient une connaissance spontanée savante, et à quel point, à l’inverse, une sociologie de l’extériorité, traitant le social avec désinvolture, véhiculait de contresens et de préjugés. D’où le recours à la méthode de la "participation observante" - séparée des phases ultérieures de l’objectivation.
 2) Passionné de démographie, d’histoire (de toutes les histoires), de droit, de psychologie, de philosophie, de littérature, d’anthropologie, mais aussi par les apports des sciences à l’explication des phénomènes sociaux, Paul Yonnet ne conçoit pas que la recherche ni l’élucidation puissent avoir lieu à l’intérieur d’une "discipline" seule, artificiellement recluse derrière les remparts qu’elle a (ou aurait) construits. Ardente obligation de l’interdisciplinarité.
 3) La vérité gît dans les livres. Mais il est plusieurs chemins pour y accéder, et notamment la voie littéraire. Il s’ensuit quelques conséquences : il n’est de pensée qu’écrite ; la sociologie, comme la philosophie ou l’ethnologie, est aussi un style et un art littéraire (Raymond Aron, Claude Lefort, Claude Lévi-Strauss) ; l’analyse des oeuvres de la littérature est un temps essentiel de la recherche ; nous pouvons entrer directement dans le cercle magique pour y côtoyer les écrivains (c’est Le Testament de Céline).

L'esprit perdu du capitalisme : socio-pathologie de Mai 68. Par Bernard Stiegler au Collège de Philosophie.


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01.2006

Bernard Stiegler revient sur longuement sur l'esprit du capitalisme et les mutations de ses formes historiques. Il prend pour point de départ critique le travail de Luc Boltanski et d'Eve Chiapello dans leur livre "Le nouvel esprit du capitalisme".

Les Trotskistes contre la classe ouvrière. Avec Louis Alexandre à l'université d'été d'Egalité&Réconciliation.


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09.09.2007

Né comme courant d'opposition opportuniste à la dégenérescence de l'Internationale communiste et la contre-révolution stalinienne, le trotskysme est passé définitivement du côté de la classe dominante avec son soutien au camp "démocratique" lors de la deuxième guerre mondiale impérialiste. Sa nature fondamentalement anti-ouvrière n'a fait que se confirmer depuis, notamment depuis Mai 68 en France et le ralliement quasi-systématique de ses cadres au camp libéral-libertaire ou néo-conservateur.

Interview de Bernard Lugan pour Emediat.


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08.2010

L'historien revient sur son parcours, ses polémiques avec le monde universitaire, l'africanisme en France, l'épisode de Mai 68, son rapport à la démocratie et l'Europe.

L'oeuvre et la vie de Michel Clouscard. Avec Dominique Pagani et Aymeric Monville sur Radio Galère.


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07.2012

Emission "Les Carnets de Comaguer".