La liberté d'expression. Avec Normand Baillargeon et Philippe Raulin sur Radio Libertaire.


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11.12.2010

La question de la liberté d’expression se pose de plus en plus, mais dans des contextes qui évoluent. La tentation de la censure n'est plus seulement l'apanage des institutions : elle s'est en quelque sorte privatisée. Les réseaux sociaux et les groupes de pression réclament avec une insistance grandissante que se taisent ceux qui les contredisent. La "cause" prend le pas sur le principe. Comment repenser alors la liberté d'expression, et pourquoi ?
Normand Baillargeon et Philippe Raulin débattent de cette situation préoccupante qui menace la vie démocratique de nos pays.

Une émission animée par Christiane Passevant.


Jean-Jacques Pauvert, un obsédé textuel (1926-2014). Avec Jean Castelli, Chantal Aubry, Corinne Pauvert, Frédéric Martin et Raphaël Lefeuvre sur France Culture.


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16.03.2019

"J'étais l'Arsène Lupin de l'édition. Je voulais échapper à toutes les étiquettes". De fait, Jean-Jacques Pauvert reste inclassable, tout comme son personnage fétiche, le gentleman cambrioleur qui se déguisait pour avoir une multitude de vies différentes. L'homme n'est jamais là où on l'attend : véritable cancre à l'école, il devient le plus jeune éditeur de France. Il passe pour fou et irresponsable en publiant tout Sade, un demi-siècle plus tard le divin marquis sera à la Pléiade. On tente de l'enfermer dans la littérature érotique, il publie intégralement le dictionnaire du Littré en 7 volumes. Car Jean-Jacques Pauvert est avant tout un amoureux de la grande littérature.
Son catalogue d'éditeur réunit aussi bien la poésie complète de Victor Hugo, L'Histoire de l'art d'Elie Faure en 3 volumes, les Surréalistes, Georges Bataille, Dominique Aury, que la comtesse de Ségur, Raymond Roussel, Siné ou Kenneth Anger. Insaisissable Pauvert… Qualifié à sa mort en 2014 de "grand fauve de l'édition", l'homme fonctionne à l'instinct. En 1942, il quitte l’école à l'âge de 15 ans. Son père, journaliste, le fait entrer chez Gallimard où il devient apprenti vendeur à la librairie. En parallèle, pendant le restant de la guerre, il fait du trafic de livres rares, avec un épisode de 3 mois en prison pour soupçon de résistance.
Tout en apprenant son métier, il dévore les livres qui lui passe sous la main ou qui se passent sous le manteau : "le choc, l'ébranlement majeur de ma jeune existence littéraire" c'est la lecture du Con d'Irène, puis Histoire de l'œil de Georges Bataille et Les 120 journées de Sodome de Sade. Curieux, ayant le contact facile, le jeune apprenti circule dans la maison ancestrale, frappe à tous les bureaux, celui de Raymond Queneau, d'Albert Camus, de Jean Paulhan, se lie d'amitié avec ces hommes. A 20 ans, il annonce qu'il va publier les œuvres intégrales de Sade. Ce qu'il fera dès 1947 sous son propre nom alors qu'à l'époque, le marquis figure au rang des auteurs indisponibles tout en étant le principal sujet de conversation du milieu littéraire. Paulhan le premier, le citant à tout bout de champ. "Son nom circulait dans les couloirs de la NRF comme un furet" dira Jean-Jacques Pauvert.
La suite on la connaît : pendant 11 ans, une longue suite de convocations à la brigade mondaine, de perquisitions, de procès à répétition, maître Garçon de l'Académie française pour le défendre, la destitution de ses droits civiques, jusqu'à ce qu'il obtienne gain de cause en 1958 : "Sade est un écrivain digne de ce nom" déclare le tribunal. Mais Pauvert c'est aussi un fait d'arme retentissant dans le monde littéraire : la parution d'Histoire d'O, livre érotique que Jean Paulhan lui confie en 1954, suivie de procès retentissants pour atteinte aux bonnes mœurs. Cinq ans plus tard, il sera déclaré non-coupable. Ce n'est pas pour autant que la censure cessera. Pauvert bataillera toute sa vie contre elle, devenant l'incarnation de l'éditeur indépendant, un enragé anticonformiste de la littérature. Une aventure personnelle qui s'arrêtera en 1979, année où sa maison d'édition fut rachetée par Hachette mais qui ne l'empêchera pas pour autant de continuer à publier ailleurs et à écrire.

Émission "Une vie, une oeuvre", produite par Céline du Chéné et Laurent Paulré.

Greta Thunberg a-t-elle tué l'écologie ? Avec Philippe Murer et Régis de Castelnau sur TV Libertés.


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28.09.2019

L'écologie se résume désormais en deux mots : Greta Thunberg. La jeune suédoise obsédée par le réchauffement climatique est exhibée par ses proches autour du monde. Depuis un an, elle est de toutes les rencontres internationales pour sermonner les élites qui se repaissent de ses paroles. Entre diversion et vernis écolo, à quoi sert véritablement Greta Thunberg ?
Car en faisant du réchauffement climatique l'alpha et l'oméga de son prétendu combat, Greta Thunberg passe sous silence les préoccupations essentielles de l'écologie. La mondialisation et les échanges commerciaux internationaux ont encore de beaux jours devant eux.
Philippe Murer, économiste et spécialiste de l'écologie, et Régis de Castelnau, avocat et animateur du blog "Vu du Droit", reviennent sur le phénomène Thunberg et ses conséquences.

Émission "Le samedi politique", animée par Elise Blaise.

Julian Assange en danger de mort. Avec Aymeric Monville au Cercle Aristote.


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25.09.2019

Une justice arbitraire. Une couverture médiatique introuvable. Une défense inaudible et complaisante. Les réseaux Soros, qu'Assange avait pourtant démasqués lors de la campagne d'Hillary Clinton, faisant désormais le vide autour de lui. Un déni de justice. La persécution de celui qui avait dénoncé la guerre, la torture, et montré la face obscène des autoproclamés gendarmes du monde.
Après son kidnapping par la police britannique à l’ambassade d'Équateur en avril dernier, le fondateur de Wikileaks est actuellement incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh alors qu'il n'a commis aucun crime. Il risque l'extradition vers les États-Unis, dont les dirigeants ont juré sa perte. L'ONU a pourtant reconnu que son état de santé était préoccupant. Assange est en danger de mort. Si nous ne faisons rien il va mourir. Si nous ne faisons rien ils vont le tuer.
Aymeric Monville, s'appuyant sur les enquêtes du comité WikiJustice, ne se borne pas à considérer Julian Assange comme un symbole abstrait de la liberté d’expression et voué à souffrir pour les péchés de l'Empire US. Julian Assange est un prisonnier politique, détenu illégalement et torturé. Tant qu'il sera emprisonné, nous ne serons pas libres.

L'effondrement des libertés publiques. Avec Didier Maïsto, Fabrice Grimal, Marek Gladysz, Josepha Laroche, Faouzi Lellouche, Maître David Libeskind et Pierre-Yves Rougeyron pour le Cercle Aristote.


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25.06.2019

Médias verrouillés par le politiquement correct, Gilets Jaunes sévèrement réprimés pendant les manifestations, la France serait-elle en train de sombrer dans une douce dictature qui ne dit pas son nom ?
Ce sont les questions sur lesquelles les participants du colloque annuel du Cercle Aristote interviennent : Pierre-Yves Rougeyron, directeur de la publication de la revue Perspectives Libres, Fabrice Grimal, essayiste et chef d'entreprise, Josepha Laroche, universitaire, Marek Gladysz, journaliste polonais, Didier Maïsto, patron de Sud Radio, Maître David Libeskind, cofondateur du collectif Robes noires et gilets jaunes, et Faouzi Lellouch, organisateur de plusieurs actions des Gilets Jaunes, sont au rendez-vous.

Pas d'amalgame ! Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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04.2016

Dans ce 2e épisode de l'émission, nous est proposé une analyse de l'expression actuellement la plus utilisée par les politiques et une partie du peuple français depuis la tuerie Charlie Hebdo.
Comment comprendre cette expression de bon sens, parfois naïve, mais relativement désengagée et politiquement instrumentalisée ?
Alain Soral s'interroge à son tour, quelques jours seulement après les attentats terroristes de Bruxelles.

Les aventures d'une pensée. Avec George Steiner sur la RTS.


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1998

Critique, philosophe, professeur de littérature anglaise et comparée à Genève, écrivain, interprète de l'art et questionneur de la civilisation occidentale finissante, George Steiner se définit avant tout comme un "maître à lire".
Dans cette série de treize entretiens menée par Guillaume Chenevière, cet intellectuel érudit évoque ses thèmes de prédilection : le langage, la tragédie, la pensée et le pouvoir, le silence après la barbarie de la Shoah et le monde futur.

La radio comme possibilité de rêve éveillé. Avec Gaston Bachelard sur France Culture.


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1949

Gaston Bachelard, philosophe, poète, plume magnifique et grand penseur du XXe siècle a donné une conférence, une causerie en 1949 sur la rêverie de la radio. C'est un document précieux, une archive singulière, la voix de Bachelard.
Son ironie, sa malice et son plaisir de la dérive sont jubilatoires à entendre. En 1949, Gaston Bachelard proposait de guérir l'insomnie au moyen de la rêverie suscitée par la radio et il cherchait comment radiodiffuser les principes de la rêverie.
Un enregistrement brut pour un document important.