Une série de conférences structurée autour de trois questions différentes :
1. Quel rôle les industries culturelles ont-elles joué et jouent-elles encore dans le modèle économique dominant ?
2. De quelle révolution dans les connaissances et la culture les technologies de l’information et de la communication sont-elles porteuses ?
3. Les réseaux peuvent-ils fonder une nouvelle économie de la contribution ?
Loin de tracer une vision positive de ce qu’il faut faire, la culture de la dénonciation et de la déploration autour de laquelle les médias s’organisent contribue à rendre le monde illisible et désespérant, peuplé qu’il est d’un mal inépuisablement renaissant, dont les racines restent incompréhensibles et auquel il est vain, en dernier ressort, de vouloir remédier. Le message subliminal et ultime est qu’on ne peut rien.
Cette situation n’est pas le dernier mot de l’histoire. Elle n’est que le premier de la période dans laquelle nous avons été jetés sans bien comprendre ce qui nous arrivait.
Emission "Le premier pouvoir".
Pour ce 28ème numéro de L’Heure la plus sombre, Vincent et Xavier recoivent Dieudonné et Alain Soral.
Au sommaire de l’émission :
- Introduction
- 01’08 : Dieudonné en paix, la bande annonce
- 04’20 : Dernier spectacle ?
- 05’46 : Le rôle d’Internet
- 12’00 : La paix ?
- 14’45 : Un travailleur acharné
- 16’57 : Où sont les quenelles ?
- 20’46 : Peur de la mort ?
- 22’30 : Coluche
- 24’55 : Devoir de mémoire ?
- 27’26 : L’agression en Martinique
- 28’00 : Les Békés
- 31’18 : Les raisons de la colère
- 32’21 : Invité surprise !
- 32’47 : Diviser pour régner
- 36’00 : Réconciliation nationale
- 36’46 : La dictature de couilles molles
- 39’46 : Vers un effondrement ?
- 41’05 : Le combat de la postérité
- 43’18 : La France juive (de BHL !)
- 51’05 : Repositionnement stratégique
- 52’52 : Yonathan
- 55’22 : Une note d’espoir
- 56’56 : La fin des temps
- 59’25 : L’état d’urgence sur Internet
- 1’00’00 : Dictature
- 1’03’05 : www.dieudosphere.com
- 1’03’35 : Stéphane Blet, Khatchaturian Toccata, album Figure Libre, Kontre kulture Musique.
Aujourd'hui, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !
Avec Karl Kraus, nous sommes à Vienne en un temps où la futilité l’emportait sur la gravité, d’abord au seuil de la Première Guerre Mondiale dont Kraus vit tout de suite qu’elle menait à la destruction de l’empire austro-hongrois, et à ce qui allait suivre plus tard avec l’avènement de nazisme et de Hitler.
Cette émission, en compagnie de nombreux invités, nous propose de revenir sur l’œuvre de l'écrivain juif autrichien Karl Kraus, et sur l'extrême lucidité dont il a fait preuve tout au long de sa vie.
Émission "Le labo", animée par David Collin.
Alors que les attentats de Paris du 13 novembre dernier sont encore récents, il est déjà nécessaire de s'interroger sur la manière dont ces événements seront exploités par les pouvoirs en place.
Lucien Cerise et François Belliot, deux essayistes spécialistes des questions d'ingénierie sociale et de géopolitique, essaient d'en construire les scénarii les plus probables.