Dans ce grand entretien, Pierre-Yves Rougeyron revient sur l'actualité politique du mois de février de l'année 2024.
Une analyse où les actualités nationale et internationale sont passées au crible de l'intérêt français souverain.
Nécro-actualités
- 0'01'22 : Norman Palma
- 0'15'50 : Robert Badinter
Actualités du Cercle Aristote
- 0'46'27 : Actualités du Cercle
Actualités nationales
- 1'00'14 : Gabriel Attal, couper l'herbe sous le pied du RN ?
- 1'10'59 : La Bruno le Maire du mois
- 1'48'16 : Mayotte
Actualités internationales
- 1'54'40 : L'arme nucléaire française pour l'Allemagne ?
- 1'59'00 : Pas de liste souverainiste unitaire aux européennes
- 2'12'23 : Elections aux Etats-Unis et potentielle guerre civile
- 2'34'11 : Interview de Vladimir Poutine par Tucker Carlson
- 2'41'17 : Conflits au Proche-Orient
- 2'54'08 : Chine, Inde, Japon
Philosophe et essayiste, David L'Epée est avant tout un intellectuel indépendant et collabore aux revues Éléments, Rébellion et Krisis dont il est le rédacteur en chef.
Spécialisé dans l'histoire du socialisme et les débats autour de la démocratie directe, il intervient régulièrement pour dénoncer les métamorphoses de l'idéologie déconstructionniste qui ravage nos sociétés, que ce soit la cancel culture, le wokisme ou la théorie du genres.
Émission "La Méridienne", animée par Wilsdorf et Jean-Louis Roumégace.
Bien avant le cinéma, la presse à scandale et la télévision, les mécanismes de la célébrité se sont développés dans l'Europe des Lumières, puis épanouis à l'époque romantique. Voltaire ou Liszt furent de véritables stars, suscitant la curiosité et l'attachement passionné de leurs "fans". La politique n'échappa pas à ce bouleversement culturel : Marie-Antoinette ou Napoléon en furent les témoins. Lorsque le peuple surgit sur la scène révolutionnaire, il ne suffit plus d'être légitime, il importe désormais d'être populaire.
À travers une histoire de la célébrité, Antoine Lilti retrace les profondes mutations de la société des Lumières et révèle les ambivalences de l'espace public. À la fois désirée et dénoncée, la célébrité apparaît comme la forme moderne du prestige personnel, adaptée aux sociétés démocratiques et médiatiques, comme la gloire était celle des sociétés aristocratiques. L'histoire de cette notion éclaire les fascinantes contradictions de notre modernité.
Après des décennies de transgressivité, l'art est plongé ces dernières années dans une atmosphère de moralisation. Un nombre grandissant d'œuvres affichent désormais haut et fort des intentions morales. L'artiste indifférent ou provocateur a largement cédé la place à la figure de l'artiste vertueux et engagé. Ce tournant moralisateur s'exprime également dans la montée en puissance de la critique morale et de la censure des œuvres.
Mais l'art peut-il s'assigner des buts éthiques et être jugé sur des critères moraux ? Carole Talon-Hugon dresse un état des lieux de ce nouvel agenda sociétal de l'art contemporain et procède à une éclairante mise en perspective historique. La question est bien de savoir ce que l'art et l'éthique ont à gagner ou à perdre à placer ainsi l'art sous contrôle.
Les grands médias contemporains (presse écrite, radiophonique ou télévisuelle) véhiculent tout un ensemble de postures, de discours qui forment ce qu'il faut bien appeller une idéologie dominante, c'est-à-dire minoritaire dans la société car propre à une classe ou une caste. À l'intersection de la "gauche" et de la "droite", ce prêt-à-penser est une camisole bien-pensante qui vise précisément à empêcher de penser, par l'intoxication, l'intimidation, le chantage politique au "fascisme". Quels sont les ressorts qui poussent la presque totalité des journalistes influents à colporter de tels discours ? Comment mener des réflexions libres dans cette époque de confusion délibérément entretenue ?
André perrin, enseignant de philosophie, dans une multitude d'exemples relevés au fil des années dans ses derniers livres, en appelle à la lucidité et au courage pour que vive une pensée juste s'émancipant tout autant du conformisme politquement correct qu'aux provocations outrancières.
Plusieurs poussent des cris affolés à propos d'une Université soi-disant assiégée par les féministes et les antiracistes, qui menaceraient jusqu'à l'ensemble de la société au nom du "politiquement correct". Pour stimuler la panique collective, on agite des épouvantails – social justice warriors, islamo-gauchistes, wokes, gender studies – et on évoque les pires violences de l'histoire : chasse aux sorcières, lynchage, totalitarisme, extermination. Même des chefs d'État montent au front. Or, cette agitation repose non seulement sur des exagérations et des mensonges, mais elle relève d'une manipulation qui enferme l'esprit et entrave la curiosité intellectuelle, la liberté universitaire et le développement des savoirs.
Pour y voir plus clair, Francis Dupuis-Déri s'intéresse à l'histoire ancienne et récente de l'Université. Il appelle à considérer la place réelle des études sur le genre et le racisme dans les réseaux universitaires – des salles de classe aux projets de recherche –, et met en lumière les forces qui mènent la charge aux États-Unis, en France et au Québec. Ultimement, il s'agit d'un exercice de déconstruction d'une propagande réactionnaire.
Octave Mirbeau, né en 1849 et mort en 1917, était un écrivain, critique d'art et journaliste au caractère impétueux et à la sensibilité exacerbée. Animé par la rage de rattraper ses erreurs du passé et d'assouvir son sens aigüe de la justice, il défendit sans relâche les opprimés et n'hésita pas à dénoncer, parfois seul et contre tous, l'hypocrisie des institutions politiques et religieuses.
Auteur d'une œuvre monumentale que cachent certains de ses succès tels que le roman Le Journal d'une femme de chambre ou la pièce de théâtre Les affaires sont les affaires, Octave Mirbeau était un écrivain visionnaire qui donna la parole à ceux qui en étaient privés et qui fut reconnu par les auteurs de son temps, tels que Léon Tolstoï ou Guy de Maupassant.
Passée sous silence pendant près d'un demi-siècle, son œuvre est d'une brûlante modernité. Et c'est Pierre Glaudes, professeur de littérature française et spécialiste des romanciers et essayistes du XIXe siècle, qui vient nous y introduire.
Personnalité célèbre de la dissidence et du paysage intellectuel, Alain Soral est connu pour ses positions affirmées contre l'élite oligarchique occidentale, qui lui valent de multiples persécutions et aujourd'hui un exil forcé en Suisse.
Auteur d'ouvrages marquants et président de l'association Égalité & Réconciliation, il est présent pour fournir son analyse de la situation politique actuelle, qui se trouve aujourd'hui à un véritable point de non-retour vers la destruction programmée de la France.