Rousseau, Clouscard et la musique... Entretien avec Dominique Pagani pour le web-journal L'Affranchi.


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2014

A une époque les forces politiques en présence représentent les deux faces de la même médaille libérale, le penseur Dominique Pagani nous permet de comprendre la dynamique qui nous a amené jusque-là.
Ami proche et collaborateur de Michel Clouscard, grand connaisseur des philosophies de Rousseau, Hegel et Marx, il se révèle aussi un commentateur pertinent de l’actualité la plus brûlante.
Il nous montre également que la philosophie de Rousseau est un projet de liberté et d’émancipation qui passe par une théorie et une pratique politique. Rousseau, c’est un monde qui commence, une dialectique qui synthétise son siècle pour le dépasser.
Enfin, l'évocation de l'oeuvre de Clouscard nous rappelle son actualité. Le capitalisme de la séduction, la contre-révolution libérale-libertaire de mai 68, la société dite "de consommation" : autant de concepts qui nous arment pour comprendre notre temps et combattre les impostures.

À partir de Marx. Avec Francis Cousin à Nancy.


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21.06.2014

Pour une compréhension radicale de la crise du capital et pour l’abolition révolutionnaire de l’économie et de la politique, Francis Cousin rappelle le philosophe Karl Marx à la rescousse !
C'est à une lecture radicale de cet auteur - et donc anti-marxiste - que nous sommes conviés, dans une démarche réellement révolutionnaire.
Un éclairage bienvenue que nous invite à combattre de front les aliénations que sont la marchandise, le salariat, l'état et l'argent, produits du développement capitaliste.

Crédit à Mort : la décomposition du capitalisme et ses critiques. Avec Anselm Jappe pour La Vie Manifeste.


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07.06.2012

C’est à partir de la critique du fétichisme de la marchandise et de la valeur qu'Anselm Jappe cerne notre moment social-historique.
S’il s’agit bien d’une critique marxiste, celle-ci abandonne la centralité du concept de luttes de classes considérant qu’il ne peut plus suffire de changer les modes de distribution des richesses. Cela, parce que la critique de la valeur révèle une contradiction dynamique et interne au capitalisme, dont la crise ouverte en 2008 en serait l’accomplissement. Une contradiction qui conduit nécessairement le capitalisme à la diminution continue de la valeur produite. De richesse il n’y en à plus suffisamment pour relancer le capitalisme social des années 60 : un capitalisme de plein emploi, de salaires élevés et de l’école ascenseur.
Comment comprendre la constitution de la valeur à travers le concept de travail abstrait ? Et quel est le rôle de la technologie dans la diminution de la valeur ? A quoi sert le crédit et la finance dans la prolongation de l’agonie du capitalisme ?
Anselm Jappe, en plus de répondre à ces questions, propose également une critique de la culture, de la modernité et du sujet, s’appuyant sur la théorie du fétichisme de la marchandise comme structure déterminante des formes même de l’agir et de la pensée. Ce que le capitalisme emportera avec lui dans son écroulement, c’est la socialisation telle qu’elle s’est constituée depuis la révolution du capitalisme anglais de Manchester. Un écroulement susceptible de mettre à nu le "sujet automate" du capitalisme incapable de se socialiser autrement que par l’échange d’unité de valeur...

Marx et la Nation. Avec Denis Collin au Local.


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19.12.2009

Le marxisme traditionnel postule l'opposition entre prolétaires et capitalistes, opposition qui recoupe une opposition largement plus large entre les "grands" et le "peuple" qui se cristallise souvent sur la question de la nation pensée, à tort ou à raison, comme point de résistance à un capitalisme globalisé.
Or cette question est le point aveugle de la gauche, passée de l'internationalisme - qui suppose des nations - à un mondialisme branché parfaitement adapté à la nouvelle classe capitaliste transnationale.
Denis Collin revient aux sources en explicitant la pensée de Marx sur l'Etat et la Nation, dans le cadre historique de la lutte des classes.

De la virtuosité du logos... Avec Alain Soral à l'Assemblée Générale 2009 d'E&R.


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03.2010

Une discussion de fin de soirée ou se mèlent des critiques marxistes du socialisme réel et du trotskisme, et moult considérations historiques...

La deuxième droite (ou la traîtrise du PS). Avec Jean-Pierre Garnier pour les Mutins de Pangée.


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2013

Un entretien qui jette une lumière crue sur l'arrivée au pouvoir de François Mitterand en 1981. Ces années révèlent le rôle que le Parti Socialiste a joué dans la mise en place de l'idéologie néolibérale.
Les années 80 ou le remplacement d'une vielle bourgeoisie par une nouvelle classe gestionnaire branchée !

Tout est permis mais rien n'est possible. La personne et l'oeuvre de Michel Clouscard. Avec Dominique Pagani, Jean-Pierre Garnier, Ossian Gani, Fabien Trémeau et Aymeric Monville sur Radio Galère.


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2012

L'apport de Michel Clouscard à la compréhension du monde capitaliste est importante.
Le concept de "libéralisme-libertaire", dont il a la paternité, désigne l'idéologie qui nait au sortir du Mai 68 sociétal et de la mise en place du "marché du désir". En effet, le modèle "permissif pour le consommateur" mais "répressif pour le producteur" tant de plus en plus à nier le travail et la morale des gens de peu.
Parallèlement, pour éloigner radicalement le spectre de l’affrontement de classes, il s’agira pour ce néocapitalisme de "porter la guerre civile chez les pauvres", par l’exaspération des conflits identitaires.

Le socialisme français. Avec Alain de Benoist pour Kontre Kulture.


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04.2004

Quelle est l'histoire du socialisme français ? Comment la distinguer de l'histoire de la "Gauche" ?
Alors qu'un des deux principaux parti politique français en porte injustement le nom, son histoire peut-elle encore nous inspirer ?
Alain de Benoist nous fait revivre la glorieuse histoire de ce mouvement qui aura été porté par des figures aussi illustres que Georges Sorel ou Edouard Berth.