Des poètes normands et de l'héritage nordique. Avec Jean Mabire chez Bernard Lugan sur Radio Courtoisie.


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17.12.2003

Depuis les élans du Romantisme jusqu'au renouveau de la littérature dialectale, en passant par les grandes fêtes du Millénaire de 1911, ils furent nombreux les poètes normands qui célébrèrent les Vikings et ces "drakkars" qu'il conviendrait, à en croire les savants, de renommer snekkars ou esnèques.
De leurs vers, écrits dans le style d'une époque littéraire aux reflets d'incendies, devait naître ce que l'on a appelé "le mythe nordique", c'est-à-dire non pas une fantasmagorie, mais la prise de conscience d'une réalité identitaire, originale entre toutes.
Jean Mabire nous conte la naissance de ce mythe recent et dresse le portrait de plusieurs des écrivains qui y ont contribué. On peut entendre, au loin, le fracas des épées, le tumulte des vagues, l'appel des Walkyries et ce chant profond venu du Nord sur "la route des cygnes".
Les paroles du dieu Odin rassemblent-elles encore le peuple vivant sur cette terre normande, dont le premier duc Rolf le Marcheur, dit Rollon, avait affirmé à ses compagnons scandinaves, Norvégiens et Danois : "Nous en resterons maîtres et seigneurs" ?

Jean-Edern Hallier reçu chez Jacques Chancel sur France Inter.


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04.1988

À l'occasion de la sortie de ses Carnets impudiques, Jean-Edern Hallier nous gratifie d'une prestation dont il a le secret dans l'émission Radioscopie de Jacques Chancel.
L'écrivain y est, comme à son habitude, somptueusement délirant, tandis que Jacques Chancel ne manque pas non plus d'humour pour contenir la verve de l'histrion.

Lucien Goldmann : pour une théorie de la liberté. Avec Aymeric Monville à la Librairie Tropiques.


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02.02.2016

C'est en qualité d'éditeur qu'Aymeric Monville nous présente les deux ouvrages de Lucien Goldmann récemment réédités aux éditions Delga (Sciences humaines et philosophie, ainsi que Epistémologie et philosophie politique. Pour une théorie de la liberté).
Il s'agit avant tout, contre la censure de fait opérée par les bourdieusiens dans la prétendue gauche universitaire, de retrouver toutes les potentialités critiques d'une sociologie éclairée par les apports de la pensée dialectique, de Pascal à Marx, de Hegel à Lukács.
Saisissons cette occasion pour faire revivre le travail -aujourd'hui partiellement oublié- de Lucien Goldmann !

Le cinéma populaire est-il mort ? Avec Michel Marmin et Ludovic Maubreuil aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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31.08.2010

Le cinéma serait-il autre chose qu'un produit de divertissement, comme le pensent les conformistes de notre temps ?
Pour les deux invités de l'émission, les salles obscures sont devenues autant de cavernes au sens platonicien : des lieux où règnent le mensonge et le dévergondage, des dortoirs pour consommateurs clonés. Y règnent les dogmes implicites de notre post-modernité : érotisme de masse, cynisme social, utilitarisme et manichéisme sur fond d'individualisme forcené ! Le septième art est ainsi réduit à un gadget du système techno-marchand, au point d'en être devenu la plus efficace des courroies de transmission. 
Des antidotes existent-ils ? Michel Marmin et Ludovic Maubreuil nous proposent plusieurs pistes de réflexion.

Une émission présentée par Patrick Péhèle et Lucien Valdes.

Mort et renaissance de l'auteur. Avec Antoine Compagnon à Tunis.


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19.03.2009

Historien de la littérature française et critique littéraire reconnu, Antoine Compagnon interroge l'une des questions les plus controversées des études littéraires : la place de l'auteur.
Son projet est double : d'une part reconstruire l'histoire d'une notion littéraire et d'autre part confronter cette notion avec la littérature et les études littéraires d'aujourd'hui.
Le XXe siècle a commencé par les transgressions de la littérature (donc de la notion d'auteur) par les avant-gardes, et il s'est terminé sur la dissolution des limites de la littérature (donc de la notion d'auteur) par la postmodernité. 
Aujourd'hui, les nouveaux médias électroniques rendent urgente cette question : quelle acception peut-on encore donner à une notion critique comme celle d'auteur quand elle est confrontée à la variété et à la diversité des expériences et pratiques culturelles ?

Karl Kraus, combattant du verbe. Avec Jacques Bouveresse, Gérard Stieg, Jacques le Rider, Daniel Schulthess, Roger Lewinter et Vincent Grandjean sur la RTS.


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2014

Avec Karl Kraus, nous sommes à Vienne en un temps où la futilité l’emportait sur la gravité, d’abord au seuil de la Première Guerre Mondiale dont Kraus vit tout de suite qu’elle menait à la destruction de l’empire austro-hongrois, et à ce qui allait suivre plus tard avec l’avènement de nazisme et de Hitler.
Cette émission, en compagnie de nombreux invités, nous propose de revenir sur l’œuvre de l'écrivain juif autrichien Karl Kraus, et sur l'extrême lucidité dont il a fait preuve tout au long de sa vie.

Émission "Le labo", animée par David Collin.

Les intellectuels, la gauche et la collaboration. Avec Dominique Venner, Philippe Conrad, Philippe d'Hugues et Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


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03.01.2012

Pour tous ceux qui avaient des raisons de combattre la Collaboration, celle-ci fut détestable. Et de fait, ses aspects haïssables n’ont pas manqué. Pourtant, du côté français, mais aussi du côté allemand, des hommes d’honneur et de foi se sont engagés dans cette voie qu’ils croyaient juste et que l’histoire a condamnée. Le plus souvent, ils ont payé leurs illusions au prix fort. Non seulement ils y ont fréquemment perdu la vie, leur liberté et leur existence sociale, mais plus encore la possibilité de faire valoir leurs raisons.
Morts ou survivants, il leur fallait endurer une réprobation générale à l’égard d’un engagement réputé ignoble et devenu incompréhensible. L’interprétation imposée par la victoire de leurs adversaires triomphants était à la fois totale et totalitaire. En d’autres termes, l’histoire écrite par les vainqueurs impose un manichéisme absolu entre eux-mêmes qui sont associés au Bien, et les vaincus, devenus incarnation du Mal à tout jamais.
Il en est toujours ainsi après une guerre de religions. Et la Seconde Guerre mondiale fut une guerre de religions. Les vaincus perdirent d’un seul coup la possibilité d’être compris. Ce qui les avait justifiés quand ils portaient encore les armes, soudain s’est évanoui, remplacé par le verdict sans appel d’un procès jugé d’avance, où les inquisiteurs triomphants jouissaient du pouvoir de les transformer en d’indicibles criminels pour l’éternité ou presque.
Nous voici revenus au jugement manichéen que l’histoire inflige aux acteurs des années de l’Occupation. Mais n'oublions pas ce qu’il y a d’incertain dans le jugement historique. Autrement dit, quand un vaincu, devant les fusils qui vont le tuer, s’écrie : "L’Histoire jugera!", il se remonte le moral au prix d’une chimère. L’histoire n’est jamais un tribunal impartial. Elle est toujours écrite par les vainqueurs. Il arrive cependant qu’une défaite ultérieure des anciens vainqueurs, une défaite "historique", c’est-à-dire sans appel, accorde une revanche inattendue aux vaincus.

Interview de Vladimir Volkoff sur France Culture.


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07.11.1999

Long entretien avec Vladimir Volkoff qui permet de situer son oeuvre dans le sillage de sa trajectoire personnelle.