La nouvelle Europe : Paris-Berlin-Moscou. Avec Marc Rousset aux Chroniques de la Vieille Europe sur Radio Courtoisie.


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04.06.2009

Marc Rousset, au travers de la présentation de son dernier livre, essaie de comprendre la crise du continent paneuropéen dans le choc des civilisations.
Cet industriel de haut rang (il a occupé pendant 20 ans des fonctions de Directeur Général dans des groupes multinationaux) pose un diagnostic sans concession et propose des remèdes à la crise généralisée de notre espace européen.
Le redressement passera par l'axe Paris-Berlin-Moscou ou ne sera pas !

James Ellroy à Mauvais Genres sur France Culture.


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06.02.2010

Est diffusé un long entretien avec le romancier américain James Ellroy à l'occasion de la sortie de son dernier roman "Underworld USA".
Troisième et ultime volet de sa trilogie romanesque sur l'Amérique d'après-guerre, c'est une oeuvre hantée par les figures d'Hoover et d'Howard Hughes, décrivant l'Amérique de Johnson et de Nixon du point de vue des sombres coulisses, au travers du regard des voyeurs, maître-chanteurs et autres casseurs de bras...

Céline politique. Par Philippe Alméras au Local.


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23.02.2012

Philippe Alméras, par son travail, veut définitivement liquider la théorie des deux Céline, comme celle de l’accès d’ébriété mentale : Le romancier et l’antisémite ne doivent pas être dissociés.
Le conférencier attaque la "clique des céliniens" qui refusent de voir l'écrivain Céline comme un antisémite, qui refuse d'admettre que son propos s'inscrit dans une histoire de l'antisémitisme français commencée avec l'Affaire Dreyfus.

La sophistique. Avec Barbara Cassin sur France Culture.


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21.08.2008

La philologue et philosophe Barbara Cassin milite pour une réhabilitation de la sophistique.
A l'inverse de la méthode classique qui cherche à regarder, comprendre et dire la réalité sous l'unicité de la vérité et des concepts universalistes qui en découlent, la sophistique se veut une démarche attentive aux instantannés du kairos, et qui pèse chaque situation pour aller vers le mieux.

Métacortex : cartographie des profondeurs. Avec Maurice Dantec à Montréal.


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03.2010

Maurice G. Dantec, écrivain français naturalisé canadien, se définit comme "écrivain nord-américain de langue française".
Tout au long de cet entretien-fleuve, il revient sur son dernier roman de science-fiction, et nous parle plus largement de son travail d'écriture et du sens qu'il porte dans son oeuvre, notamment dans son rapport à la foi catholique.

L'entretien est mené par Christian Monnin et Jack Griffin, à la Bibliothèque Albert le Grand de Montréal.

Dominique de Roux : approches d'un aventurier littéraire et politique. Avec Pierre-Guillaume de Roux, Julien Meynaut et Olivier François sur Méridien Zéro.


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04.07.2014

L'émission est consacrée à la vie d'une figure contemporaine et trop méconnue de la littérature : c'est le grand passeur et écrivain Dominique de Roux dont il est question, cet aventurier aux goûts artistiques éclectiques et aux engagements politiques affirmés qui changea le paysage littéraire français de la deuxième moitié du XXe siècle.

L'émission est menée par Gérard Vaudan.

La raison et le réel. Avec Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin à Citéphilo.


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17.11.2012

Dès ses premiers ouvrages consacrés à la philosophie de Wittgenstein, Jacques Bouveresse dénonçait la "mythologie savante", "l'enthousiasme théorique" et le caractère "ensorcelant de certaines productions de l'intellect", qui transforment les hypothèses en préjugés, les théories en mythes et les doctrines en modes intellectuelles. En 1987, le geste destructeur du Mythe de l'intériorité, qui expose les séductions illusoires de l'idéalisme et de l'intuition, constitue une prise de position en faveur de la raison et du réalisme.
Mais quelle est cette "raison" que défend Bouveresse et qui lui vaut une position marginale dans le paysage philosophique français ? Quel est le rapport de Bouveresse à l'héritage des Lumières, mais aussi, à toute une tradition du rationalisme français, axé sur la philosophie du langage et de la connaissance ? L'attachement de Bouveresse à la raison, s'il ne se traduit pas par une doctrine, s'exprime à travers son engagement, sa pratique, sa conception de la philosophie ou encore son attrait pour des penseurs "mal famés" comme le satiriste Kraus ou les positivistes du Cercle de Vienne.
Développant une "philosophie des petits pas", à l'épreuve de l'argumentation et des faits, mais aussi profondément réactive, marquée par des choix et des combats, l'œuvre de Bouveresse est considérable et c'est à ses multiples sources, parfois difficiles à conjuguer, ainsi qu'à ses cibles, que nous souhaitons la confronter.
Face à l'irrationalisme contemporain, au scepticisme et au relativisme, Jacques Bouveresse et Claudine Tiercelin partagent une exigence de raison et un certain souci du réel.
Comment défendre une position rationaliste renouvelée ? La connaissance du réel passe-t-elle par une "métaphysique scientifique" ou par une autre voie ? Ce sont les pouvoirs et les limites de la raison, ainsi que notre accès au réel et l'importance du réalisme que nous explorerons ainsi avec eux.

L'échange est introduit et modéré par Sophie Djigo.

Baudelaire et son "Bohémiens en voyage". Avec Rémi Brague au Collège de France.


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17.01.2012

Dans "Mon cœur mis à nu", Baudelaire note un projet : "Glorifier le culte des images (ma grande, mon unique, ma primitive passion)." La parenthèse nous livre une confidence sur le fond du cœur du poète que viennent corroborer d'autres données biographiques : "très jeunes, mes yeux remplis d'images peintes ou gravées n'avaient jamais pu se rassasier, et je crois que les mondes pourraient finir [...] avant que je devienne iconoclaste", et Baudelaire avoue ailleurs son "[g]oût permanent, depuis l'enfance, de toutes les images et de toutes les représentations plastiques". Et rien n'interdit de prolonger l'aveu conscient par une dimension que la psychologie des profondeurs pourrait explorer.
Si, selon la théorie de Baudelaire, l'imagerie est "nécessaire à l'enfance des peuples", la persistance de ce souvenir semble montrer que, par rapport aux images, Baudelaire n'avait jamais perdu cette enfance du regard.
Et c'est par l'étude du poème "Bohémiens en voyage" que Rémi Brague nous emporte dans cette problèmatique logée au coeur de l'oeuvre de Baudelaire.