W. G. Sebald (1944-2001). Avec Romain Bonnaud, Ulrich von Bülow, Lucie Campos, Patrick Charbonneau et Georges-Arthur Goldschmidt sur France Culture.


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29.09.2012

Winfried Georg Sebald naît dans un petit village retiré de Bavière, quand les bombes pleuvent sur l’Allemagne.
Trop petit pour se souvenir mais incapable d’oublier, Sebald ne cessera de s’attaquer aux troubles de la mémoire allemande et à ses ravages dans les têtes et dans les corps, comme il l’écrira dans son essai manifeste De la destruction, publié en 1999.
Dès l’âge de vingt deux ans, Sebald s’exile volontairement en Angleterre, d’abord à Manchester, puis à Norwich, où, jusqu’à sa mort tragique dans un accident de voiture, à l’âge de 57 ans, il enseigne et commente les œuvres de ses auteurs de prédilection, comme Kafka, Walser ou Bernhard.
Chercheur de traces, Sebald se met à arpenter le paysage et à collectionner les vieilles cartes postales pour écrire ses propres livres. Les émigrants, Les anneaux de Saturne, Austerlitz sont tous des objets inclassables dans le paysage littéraire : montage de texte et d’images, télescopage d’époques et de lieux, qui réveille les mémoires.
Portrait d'un promeneur mélancolique qui chassait les souvenirs comme on chasse les papillons.

Guerilla. Avec Laurent Obertone au Cercle Aristote.


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28.11.2016

Laurent Obertone, après avoir abordé la question de l'insécurité et de son traitement médiatique et judiciaire dans La France orange mécanique, les dérives liberticides de notre état de droit dans La France Big Brother et la question des tueurs fous dans Utøya au travers de l'affaire Breivik, il revient avec un roman d'anticipation qui met en jeu un scénario assez pessimiste d'évolution de la société française.
Car aujourd'hui, et en l'état : la guerre civile est-elle encore évitable ?

Parcours. Avec Alain Soral pour Ni pute ni chômeur !


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04.2016

Une voix d’en bas, ex-journaliste encarté, a décidé de rencontrer, par curiosité, Alain Soral et de le questionner sur différentes thématiques. Et pour ce 1er épisode de l'émission, la rencontre se concentre sur le parcours professionnel et politique d’Alain Soral.
Comment est-il devenu tour à tour écrivain, journaliste, scénariste ? Quels sont les événements qui l’ont poussé vers le PC puis le FN ? Sa sœur Agnès a-t-elle contribué à sa popularité ? Pourquoi a-t-il fait une quenelle devant le mémorial de la Shoah ? Est-il antisémite ? Etc.
Autant de questions, 18 pour être précis, qui remettent en question la biographie Wikipédia de ce personnage !

La notion d'identité culturelle a-t-elle un sens ? Avec François Jullien chez Etienne Klein sur France Culture.


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05.11.2016

La question de l’identité, que celle-ci soit nationale, culturelle ou autre, semble devenir la grande affaire de la prochaine campagne présidentielle.
Pour d’aucuns, notre identité viendrait de nos ancêtres les gaulois, qui auraient ainsi l’étrange particularité de ne pas avoir d’ancêtres, car s’ils en avaient, nos ancêtres ne seraient pas les Gaulois, mais les ancêtres des Gaulois, et même les ancêtres des ancêtres des Gaulois, et on n’en finirait pas…. Pour d’autres, notre identité n’aurait pas d’origine précise, mais un qualificatif : malheureuse, ou bien menacée, ou même déjà fracturée, ou, au contraire, potentiellement heureuse.
Pendant longtemps, l’identité a été une notion simple. Elle consistait à découvrir que deux choses qu’on croyait distinctes n’étaient en fait qu’une seule et même chose : dire que la chose A était identique à la chose B, c’était dire qu’il n’y avait en réalité qu’une seule et même chose, que nous appelions tantôt A, tantôt B. Mais aujourd’hui, il est devenu courant qu’un guide touristique nous dise que tel quartier a "conservé son identité".
L’identité serait désormais une qualité que l’on peut conserver, donc aussi une qualité que l’on peut perdre ou que l’on peut vouloir défendre contre ce qui menace de la détruire. Mais qu’est-ce que l’identité d’un quartier ? Dans un guide touristique plus ancien, on aurait parlé du "caractère" du quartier, voire de son âme, mais pas de son identité.
Sans doute le mot identité dit-il quelque chose de plus. Dans l’exemple du quartier, il s’agit d’un territoire qui pourrait être absorbé par la masse urbaine qui l’environne, et aussi d’une population qui y vit. Ce qui permet au mot identité de désigner non seulement une qualité propre à cette partie de la ville, mais aussi un attachement des habitants à leur manière d’y vivre. Que deviendrait le quartier si, comme on dit, il "perdait son identité" ? On répondra qu’il ne serait plus lui-même. Cela voudrait-il dire qu’il aurait disparu ? Ou alors qu’il existerait encore, mais de manière indistincte, confondu qu’il serait avec le milieu qui l’entoure ? Le problème est de savoir comment préserver son identité si l’environnement change. En la changeant, me direz-vous. Certes, mais si on la change, c’est qu’elle n’est plus la même. Et si elle n’est plus là-même, c’est qu’on l’a perdue… Décidément, l’identité a bien des embarras.

Sylvain Auroux et les origines du langage, par les transatlantypes.


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2015

Une présentation du travail de Sylvain Auroux sur la problématique de l'origine des langues. En effet, celui-ci nous livre une histoire critique et une évaluation sans complaisance du renouveau contemporain des recherches dans le domaine.
L'argumentation s'appuie en particulier sur une analyse du fonctionnement de la science moderne et des interdits qu'elle se fixe, où qui lui sont fixés de l'extérieur.

Dans la lumière de Saint Augustin. Avec Rémi Brague, Lucien Jerphagnon, Goulven Madec, François L’Yvonnet et Serge Lancel chez François Angelier sur France Culture.


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26.04.2003

C’est à sa naissance, le 1er novembre 354, à Thagaste (aujourd’hui Soukh Ahras) en Algérie et a son rôle capital dans l’histoire du christianisme romain d’Afrique que saint Augustin le Berbère, le futur évèque d’Hippone, docteur de la grâce et pôle majeur, avec saint Thomas d’Aquin, de la théologie occidentale, doit d’être évoqué durant cette année de l’Algérie en France (2003).
En direct sur France Culture, Radio Libre tentera de suivre le fil ardent et sinueux de son existence, d’explorer la succession de ses diverses vocations (rhéteur, philosophe, clerc) et le déploiement de ses nombreuses amitiés, d’analyser le contenu théologique, mystique et philosophique de sa doctrine.

Le steampunk. Avec Etienne Barillier à la Médiathèque de Lille.


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10.10.2015

Imaginez un passé qui aurait pu être ! Un XIXe siècle Victorien soudain théâtre de l'affrontement de robots gigantesques propulsés grâce à la vapeur, des gentlemen magiciens luttant contre des créatures maléfiques...
Le steampunk, c'est cela et encore bien d'autres folies : des rouages, du cuivre, des dirigeables, tout un imaginaire populaire entièrement revisité et réinventé, dans une étourdissante relecture des oeuvres de Jules Verne et de H. G. Wells. Une nouvelle esthétique du "rétro-futur" prend son envol !
Etienne Barillier retrace pour nous la genèse et les différentes facettes de ce genre étrange mais très attirant.

Comment relever la France ? Avec Régis Chamagne au Cercle Aristote.


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07.11.2016

La France est un pays merveilleux mais les Français l’ont oublié. Depuis plusieurs décennies une classe médiatique et politicienne inocule sournoisement au peuple français le poison de la culpabilité et de la haine de l’histoire de France. Elle le fait par l’entremise d’une novlangue savamment conçue pour détruire nos repères et nos racines.
Mais tout n’est pas perdu. Nous sentons bien que les défenses immunitaires de la France se réveillent, un peu partout et dans le désordre. Un vent gaulois se lève sur la plaine.
L'appel de Régis Chamagne est un cri, ou plus exactement trois cris. C’est un cri d’amour ; amour de la France dans toute sa diversité, sa richesse et sa beauté. C’est aussi un cri de colère ; colère de constater ce que des générations de politiciens ambitieux, médiocres et soumis à l’étranger ont fait de la France. C’est enfin un cri d’espoir ; espoir dans le peuple français pour qu’une fois de plus il dépasse ses contradictions, se rassemble afin de rétablir notre indépendance nationale et notre souveraineté populaire.
Ainsi, nous pourrons de nouveau décider nous-mêmes de notre destin commun. Alors nos enfants et nos petits-enfants pourront de nouveau vivre dans une France belle et généreuse, au service de l’humanité.