La France est un pays merveilleux mais les Français l’ont oublié. Depuis plusieurs décennies une classe médiatique et politicienne inocule sournoisement au peuple français le poison de la culpabilité et de la haine de l’histoire de France. Elle le fait par l’entremise d’une novlangue savamment conçue pour détruire nos repères et nos racines.
Mais tout n’est pas perdu. Nous sentons bien que les défenses immunitaires de la France se réveillent, un peu partout et dans le désordre. Un vent gaulois se lève sur la plaine.
L'appel de Régis Chamagne est un cri, ou plus exactement trois cris. C’est un cri d’amour ; amour de la France dans toute sa diversité, sa richesse et sa beauté. C’est aussi un cri de colère ; colère de constater ce que des générations de politiciens ambitieux, médiocres et soumis à l’étranger ont fait de la France. C’est enfin un cri d’espoir ; espoir dans le peuple français pour qu’une fois de plus il dépasse ses contradictions, se rassemble afin de rétablir notre indépendance nationale et notre souveraineté populaire.
Ainsi, nous pourrons de nouveau décider nous-mêmes de notre destin commun. Alors nos enfants et nos petits-enfants pourront de nouveau vivre dans une France belle et généreuse, au service de l’humanité.
La provocation est l'essence de la modernité. Les révolutions qui ont accouché du monde moderne ont marqué les étapes d'une décadence d'autant plus inexorable qu'elle a pris le visage du progrès.
Le principe totalitaire est aussi universel que la présence en chacun de nous du "tiers inclus", à savoir l'espionnage des âmes exercé par un pouvoir inquisiteur qui s'installe à l'intérieur même des consciences. Ce principe tire son origine de la promesse du Christ de ne jamais quitter ses disciples.
Gérard Conio chemine à travers les grands bouleversements intellectuels de la culture russe pour dénoncer une vérité occultée : l'essence de la provocation est dans l'inversion des valeurs. Et les catastrophes qui ne cessent d'ébranler le monde au nom de la démocratie et des "droits humains" sont la meilleure preuve de cette mystification qui s'appuie sur les grands sentiments pour nous fermer les yeux sur des vérités que nous refusons de voir.
Ce que nous avons pour habitude de désigner sous le nom d'École de Chicago -au singulier- contient en fait une réalité plurielle où de nombreuses pensées se sont exprimées.
Pierre Manent nous présente ici l'un de ses intellectuels majeurs, Allan Bloom, celui qui fumait 5 paquets de cigarettes par jour, portait un kimono et surtout, lisait Platon et Rousseau pour y trouver l’exemple de liens amicaux et amoureux emprunts de vertus et pour se consoler de l’âme désarmée de ses contemporains.
Émission "Les Nouveaux chemins de la connaissance", animée par Adèle Van Reeth.
George Steiner est un esprit libre qui agace certains et en fascine d'autres par sa culture encyclopédique, sa connaissance des langues anciennes et son amour de la philosophie. Cet auteur d'une œuvre complexe, prolifique, qui navigue entre poésie, linguistique et métaphysique, Laure Adler a souhaité dans des entretiens réalisés chez lui à Cambridge, l’interroger sur les chaos du monde, la montée des intégrismes, le bonheur de l’existence.
Au cours de ces émissions, il revient sur son adolescence au moment de la montée du nazisme, évoque son apprentissage de la science, sa fascination pour les grands mythes qui structurent notre pensée occidentale, évoque les figures de Gershom Scholem, Walter Benjamin, Heidegger, avoue son sens de la contemplation qu’il assouvit dans l’amour infini de la lecture et de la musique lui qui, en raison d'un handicap, fut un musicien contrarié.
George Steiner, un intellectuel insoumis, insolent, luttant contre toutes les modes.
Claude Hagège plaide en faveur de la diversité des pensées, des cultures et des langues et dénonce ainsi la pensée unique servie, selon lui, par l’anglais. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il ne se bat pas contre l’anglais en tant que tel, mais "contre ceux qui prétendent faire de l’anglais une langue universelle".
Une langue ne sert pas seulement à communiquer mais "constitue aussi une manière de penser, une façon de voir le monde, une culture." Défendre la langue française dans le monde et notre fameuse "exception culturelle", ainsi que la diversité linguistique en général, c’est donc défendre la liberté de l’esprit.
Quoi de plus innocent et charmant qu’une histoire bien tournée ? Les histoires nous distraient et nous instruisent en nous faisant rêver. Désormais, avec la technique du storytelling, elles nous gouvernent et sont devenues un instrument de contrôle des opinions, une "arme de distraction massive".
L’entrée en guerre préventive contre l’Irak, le reality show au début du mandat de Sarkozy, sa métamorphose en capitaine courage face à la crise financière, l’épopée victorieuse de Barack Obama… Autant de fictions préparées dans le secret de war rooms où s’élabore le storytelling intégré.
Christian Salmon nous propose un voyage dans les démocraties contaminées par l’hypermédiatisation, une exploration des mythes politiques à l’âge du néolibéralisme. Une traversée de la crédulité contemporaine.
Disciple de Huysmans et du père de Foucauld, ami de Claudel et de Maritain, égal des Corbin et des Sholem, Louis Massignon est une des plus fascinantes figures de la pensée contemporaine.
Tressées l'une à l'autre, il vécut plusieurs vies d'un même élan : carrière savante (initiateur de l'islamologie mystique et de la sociologie musulmane, il occupa de 1926 à sa mort une chaire au Collège de France), destin spirituel (converti, en 1908, à la faveur d'une expérience spirituelle foudroyante, la célèbre "visitation de l'Étranger", il mena une vie de mystique à l'état civil et fonda le dialogue islamo-chrétien), vocation sociale (il initia dès les années 20 l'aide aux travailleurs émigrés et fut longtemps visiteur de prison), mission politique (longtemps il fut l'homme qui "expliqua" l'Orient au monde politique français ; l'après-guerre le vit s'engager d'abord aux côtés des Palestiniens puis des Marocains et Algériens dans le cadre de la décolonisation).
Dialogue Orient/Occident, face à face chrétienté/Islam, devoir d'ingérence et aide aux plus démunis, personnes déplacées : des questions qui sont encore les nôtres aujourd'hui, et qui ont été posées par ce grand orientaliste français, souvent à contre-courant de son époque.