Aux origines de l'eschatologie biblique : Grand Israël et gouvernance mondiale. Avec Youssef Hindi pour E&R à Strasbourg.


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03.11.2018

Loin de remettre en cause le monothéisme, Youssef Hindi nous livre un récit historique inédit du dévoiement de l'idée monothéiste par un groupe d'Hébreux qui a cru bon d'adopter puis d'imposer au peuple d'Israël une divinité qui lui était alors inconnue, Yahvé. Celui-ci s'est substitué, à la suite d'un lent processus, à El, le Dieu d'Abraham, des Patriarches et des prophètes. Car contrairement à une idée répandue, les Hébreux n'ont pas inventé le monothéisme, mais une partie d'entre eux l'a dévoyé.
C'est ce que démontre Youssef Hindi, après avoir remonté la trace de la croyance en un Dieu Unique dans l'Antiquité la plus reculée.
L'enquête nous mène aux tous débuts de l'Histoire, aux deux extrémités du Croissant fertile, de Sumer à l'Égypte, en passant par Canaan. Il nous fait découvrir les preuves écrites de la croyance en Dieu, Unique et Universel, antérieures à la Torah de plus d'un millénaire.
Malheureusement le monothéisme, présent dans la Torah originelle, fut perverti par la confusion opérée entre un dieu tribal, Yahvé, et le Dieu Universel, El. Cette usurpation a donné naissance au judaïsme et à son paradoxe théologique : l'universalisation d'un dieu tribal, avec des conséquences historiquement dévastatrices.

Polémologie et géopolitique : notes de lecture, par Michel Drac.


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2018

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à dégager les lignes de forces des affrontements internationaux contemporains.
Les divers acteurs, les tendances lourdes et la structuration des conflits diplomatiques, des jeux d'influence et des conflits armés sont étudiés avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés à ces questions.

Le concept de Dieu après Auschwitz. Avec Paul Ricoeur et Catherine Chalier à Répliques sur France Culture.


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11.02.1995

En 1984, le penseur Hans Jonas prononce à Tübingen puis à la New School de New-York une conférence à laquelle cette émission emprunte son nom : Le concept de Dieu après Auschwitz.
Paul Ricœur et Catherine Chalier prolongent ici cette réflexion initiée par Hans Jonas : "Qu'est ce qu'Auschwitz a donc ajouté à ce qu'on a toujours pu savoir de la terrible et de l'horrible quantité de méfaits que l'être humain sont capables de commetre et ont depuis toujours commis envers d'autres humains ?"

L'arraisonnement du monde. Avec Baptiste Rappin sur Radio Courtoisie.


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30.07.2018

La prolifération des organisations sur la planète, telle que théorisée et encouragée par les gourous du management, semble être l’un des grands impensés de la condition de l'homme post-moderne. Depuis plusieurs années, Baptiste Rappin, Maître de Conférences à l'Université de Lorraine, mène sur le sujet une réflexion indispensable en s'attachant à en comprendre la dimension ontologique.
La sortie de son dernier livre De l'exception permanente : Théologie de l'Organisation, deuxième volet d'une trilogie monumentale dont le but n’est rien moins que de révéler notre configuration historiale, nous permet de revenir sur le sens de ses travaux.

Émission "Le monde de la philosophie", animée par Rémi Soulié.

Le patriarcat, un avenir souhaitable ? Avec Sylvain Durain au Cercle d'Artagnan à Lille.


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17.09.2018

Sylvain Durain, cinéaste et essayiste, s'interroge sur le déclin visible du rôle du père et s'inquiète de l'avenir du patriarcat dans une société en voie de féminisation.
Il revient longuement sur les différents systèmes anthropologiques ayant existés dans l'histoire, des communautés primitives à nos jours, en montrant les enjeux structurant d'une lutte entre un matriarcat sacrificiel et le patriarcat catholique.

Hannah Arendt (1906-1975), un monde en partage. Avec Blandine Kriegel, Roger Errera, André Énégren, Jacques Donzelot et Luc Ferry sur France Culture.


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01.11.2014

C'est à Hannah Arendt, transfuge de l'Allemagne hitlérienne et du camp de Gurs en France, que l'on doit, depuis les Etats-Unis où elle s'est réfugiée, l'une des premières recherches (1951) sur le totalitarisme et une réflexion sur la banalité du mal. "J'ai voulu, dit-elle, à propos du procès d'Eichmann à Jérusalem, détruire la légende de la grandeur du mal."
La jeune philosophe juive, lectrice de Kant à 14 ans, disciple de Heidegger à 18, est propulsée par la montée du IIIe Reich et de la guerre dans ce qu'elle appellera "les années sombres". Sa vie représente une sorte de parabole de la tragédie moderne, son œuvre la poursuite de l'esprit de liberté : la recherche d'un sens et d'un monde commun.
Nous (re)découvrons aujourd'hui la richesse de son oeuvre et de son parcours.

Émission "Une vie, une oeuvre", animée par Pascale Werner et Jean-Claude Loiseau.

Du talmudisme au judéo-christianisme, par Claude Timmerman.


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03.02.2018

Le concept de "judéo-christianisme", mis en avant par le concile Vatican II, est si souvent évoqué pour qualifier notre civilisation, devenu si banal, qu’on oublie souvent de s’y arrêter. Que veut-il dire ? Quelle est sa réalité ? En a-t-il même une ?
Alors qu’avec Constantin Ier le christianisme s’imposait au monde gréco-romain, le talmudisme, qui prétend éclairer la Torah par une compilation de Lois orales d’origine rabbinique, devenait la nouvelle acception d’un judaïsme définitivement dégagé du culte sacerdotal judéen. Judaïsme post-chrétien traitant de règles et de prescriptions, dans lequel le mot "foi" est singulièrement absent. Dès lors, que peut-on dire de cette prétendue filiation qui lierait le christianisme au judaïsme ?
Pour répondre à cette question, Claude Timmerman est retourné aux temps de l’écriture des textes bibliques. Il a puisé au cœur de l’archéologie, relevant les différents anachronismes, les acrobaties logiques et linguistiques au service des mythes historiques sur lesquels s’appuie la création de l’État sioniste et la perpétuation de sa puissance.
Une mise au point indispensable.

Occident et Islam : le paradoxe théologique du judaïsme. Avec Youssef Hindi pour Culture Populaire à Nice.


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08.2018

Youssef Hindi accorde son tout premier entretien suite à la parution de son deuxième tome de la série Occident et Islam.
Loin de remettre en cause le monothéisme, il nous livre un récit historique inédit du dévoiement de l'idée monothéiste par un groupe d'Hébreux qui a cru bon d'adopter puis d'imposer au peuple d'Israël une divinité qui lui était alors inconnue, Yahvé. Celui-ci s'est substitué, à la suite d'un lent processus, à El, le Dieu d'Abraham, des Patriarches et des prophètes.
Car Contrairement à une idée répandue, les Hébreux n'ont pas inventé le monothéisme, mais une partie d'entre eux l'a bien dévoyé. C'est ce que démontre Youssef Hindi, après avoir remonté la trace de la croyance en un Dieu Unique dans l'Antiquité la plus reculée. L'enquête nous mène aux tous débuts de l’Histoire, aux deux extrémités du Croissant fertile, de Sumer à l'Égypte, en passant par Canaan. Il nous fait découvrir les preuves écrites de la croyance en Dieu, Unique et Universel, antérieures à la Torah de plus d'un millénaire.
Malheureusement le monothéisme, présent dans la Torah originelle, fut perverti par la confusion opérée entre un dieu tribal, Yahvé, et le Dieu Universel, El. Cette usurpation a donné naissance au judaïsme et à son paradoxe théologique : l'universalisation d'un dieu tribal, avec des conséquences historiquement dévastatrices.
En deuxième partie, Youssef Hindi livre son analyse du rôle historique de l'antisionisme portée par les élites juives de gauche, et décrypte, avec une contextualisation géopolitique, la montée en puissance de ce qu'Alain Soral a nommé le "national-sionisme", soit un nationalisme européen dévoyé et rendu israélo-compatible, visant en réalité à neutraliser la volonté d'indépendance réelle des peuples.