Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d'expression s'amenuise-t-elle toujours plus ?
Pour en débattre, sont rassemblées Natacha Polony, journaliste, essayiste et directrice de la chaîne Polony TV, ainsi qu'Elisabeth Lévy, journaliste, essayiste et directrice du journal Causeur.
Depuis son éviction de la grande presse écrite qu'elle avait intégrée depuis l’été 2000 journaliste -aventure qu'elle raconte dans Le Monde libre-, Aude Lancelin a rejoint les médias en ligne chez "Là-bas si j'y suis" et "Le Média".
Un choix en phase pleinement assumé : travailler aux côtés de gens qui croient aux idées, qui savent que journalisme et engagement doivent être d'urgence réconciliés et pour contribuer à réparer une vie démocratique française très abîmée.
Grâce à son parcours, Aude Lancelin est toute indiquée pour nous parler des relations malsaines entre le monde des médias et les pouvoirs, qu'ils soient politique ou économique.
À partir de la moitié des années 2000, l’émergence des dispositifs participatifs sur l'internet (réseaux socionumériques, commentaires, production amateur de contenus) a été accompagnée par un discours de l'empowerment. Ces évolutions renforceraient l’autonomie des journalistes, mais aussi celle des publics, face à la puissance des organisations et des contraintes économiques.
Or un examen plus attentif permet de constater que les phénomènes dominants sont exactement inverses. La dépendance croissante envers les acteurs oligopolistiques de l'internet (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft : les GAFAM), les logiques publicitaires, l’exploitation commerciale de l’activité des internautes, la standardisation du travail journalistique, l’instrumentalisation des dispositifs participatifs à des fins de propagande sont quelques-unes de ces tendances qui font de l’internet un vecteur d’hétéronomie.
Nikos Smyrnaios se propose de recenser, d’analyse et d’articuler ces logiques.
Une conférence qui se tient pendant les septièmes entretiens du webjournalisme : "Participatif, collaboratif, communs : où est le "nous" dans le journalisme aujourd’hui ?"
Les médias dominants salissent votre esprit ? Chaque mois, Pierre de Brague et Dimitri Korias nettoient l'actualité pour la rendre plus propre sur l'émission de radio ERFM "On nettoie l'info".
Et c'est fort de cette expérience que les deux acolytes nous introduisent aux enjeux liés au contrôle et à la distribution de l'information en France.
Aspects économiques, poids de l'idéologie dominante, fonctionnement de l'autocensure : tous ces paramètres sont analysés afin de nous permettre de comprendre comment le système médiatique fonctionne.
Polémique, chute et ressurection : voilà un entretien qui s'inscrit bien dans la parution du dernier roman d'Alain Soral.
Une rencontre cérébrale où l'agitateur aborde la thématique de la chute, son sens de l’éthique, sa haine des médias, son passé dans la drague, son mariage à l’église, sa nostalgie de vieux Paname et ses problèmes avec les esquimaux...
Alors que les médias alternatifs ont le vent en poupe et que des voix différentes commencent à se faire entendre au sein des médias plus traditionnels, les résultats de la dernière élection présidentielle montrent que le chemin sera encore long pour reconquérir les outils de prescription de l'opinion.
Pour en parler, un débat est organisé entre Geoffroy Lejeune, directeur de la rédaction de Valeurs actuelles, Eugénie Bastié, journaliste au Figaro et Charlotte d'Ornellas, chroniqueuse à Boulevard Voltaire.
L'occasion de s'interroger sur les procédés à mettre en oeuvre pour reprendre le pouvoir médiatique.
Ingrid Riocreux a fait paraître il y a quelques mois La Langue des médias, un livre à charge contre la classe médiatique, mettant en lumière à la fois la baisse du niveau des journalistes, leurs petits arrangements avec la déontologie et leur alignement sur une idéologie hégémonique au-delà de laquelle les "dérapages" sont impitoyablement traqués et dénoncés.
David L’Epée est allé à la rencontre de cette essayiste, qui compte bien armer intellectuellement ses lecteurs pour leur éviter de se laisser abuser par la pensée unique.