Jean-Claude Valla (1944-2010) restera, devant l'histoire, comme l'une dey des figures les plus importantes et les plus attachantes de la Nouvelle Droite.
Son parcours personnel et son œuvre ne sauraient toutefois y être réduits. Militant nationaliste dans les années 1960, il fut dans la décennie suivante le chef de file incontesté du GRECE et le principal animateur, avec Alain de Benoist, d’un combat métapolitique qu’il devait illustrer en lançant la revue Éléments en 1973 et en dirigeant les rédactions d’hebdomadaires aussi prestigieux que Le Figaro Magazine ou Magazine Hebdo.
Meneur d’hommes qui savait allier la délicatesse à la fermeté, Jean-Claude Valla était un grand journaliste, doublé d’un historien non conformiste et scrupuleux.
C'est ce parcours hors normes que viennent nous conter Alain de Benoist, Pierre Vial et Michel Marmin, tous amis proches et compagnons de combat de Jean-Claude Valla.
A l'occasion de la sortie de la première anthologie de l'hebdomadaire "Je suis partout", les invités en profitent pour retracer l'histoire du journal le plus important de la collaboration, qui vit passer quelques unes des plumes les plus aiguisées des lettres françaises.
La dernière partie de l'émission explore le parcours de Maurice Bardèche qui, après l'exécution de son beau-frère Robert Brasillach, se fit un honneur de prolonger son travail politique.
Si le grand public connaît les noms des syndicats des autres salariés, des étudiants et du patronat, si chacun sait ce que recouvrent les sigles CGT, UNEF, MEDEF, qui peut dire comment les journalistes sont organisés ? Qui a entendu une déclaration d’un de leurs syndicats quand un grand reporter est enlevé ou tué ou licencié, ou contraint par l’actionnaire principal de jeter son papier dans la corbeille ?
Un usurpateur s’est substitué à eux, un coucou a pondu un oeuf dans leur nid, un intrus y est né, y a grossi démesurément. Il s’appelle Reporters Sans Frontières, aberration génétique dont le bec s’ouvre sur un estomac insatiable qui engloutit argent des contribuables français et européens, dons de richissimes sponsors privés, contributions d’anonymes compatissants et, plus discrètement, les billets verts de l’Oncle Sam qui n’a jamais confondu organisation humanitaire et relais médiatique de sa politique guerrière.
Parce que Reporters sans frontières ne répugne pas à propager des fausses nouvelles utiles à l’Empire, parce qu’elle s’évertue à minimiser les crimes de l’US Army contre les grands reporters, parce qu’elle revendique son mutisme sur les effets pervers de la concentration de la presse dans les mains des puissances financières, parce qu’elle dirige l’essentiel de ses tirs idéologiques sur les plus faibles, elle n’aide ni ne protège les journalistes, elle participe à la déconsidération dont ils souffrent. Elle les met en danger.
Homme de lettres façonné par ses références littéraires, Maurras a su faire école, autour de lui et de l’Action française. De profondes et durables amitiés se sont nouées jusqu’aux ruptures fracassantes avec des disciples devenus "dissidents".
Olivier Dard nous révèle ici tous les réseaux et les influences qui, en France ou à l’étranger, se rattachent au "maître de Martigues". Il nous montre que Maurras est bien ce "contemporain capital" dont le parcours est essentiel pour comprendre le premier XXe siècle.