Répondant aux nombreuses questions qui lui sont posées, David L'Epée revient sur les rapports entre démocratie et souveraineté, et analyse les arguments des anti-démocrates (notamment ceux issus du PS). Il constate la baisse d'influence des médias officiels, évoque le dévoiement du processus démocratique par l'argent, et appelle à réhabiliter un patriotisme humaniste, en défendant l'existence de frontières et d'Etats-nations sur des bases socialistes.
Dans un second temps, l'intellectuel neuchâtelois rappelle que le modèle démocratique suisse ne saurait s'exporter par la force et que la patrie doit toujours l'emporter sur l'idéologie. C'est tout le sens de la neutralité suisse, que le gouvernement viole hélas régulièrement (pendant la guerre froide et plus récemment dans l'affaire russo-ukrainienne). Il explique ensuite pourquoi la gauche a perdu le combat des idées, faute d'ouverture d'esprit et de tolérance : nous assistons bien à une reconfiguration du paysage politique, qui peut à terme constituter un espoir pour tous les peuples européens désireux de s'extraire des carcans de l'Union européenne (Brexit).
Enfin, David L'Epée rappelle la distinction à faire entre critique de l'islam et critique de l'immigration et dénonce la russophobie des élites européistes en leur opposant un rapprochement souhaitable avec l'Est. Il conclut en évoquant la faillite des média officiels et en rappelant l'importance du combat métapolitique.
L'émission est consacrée à l'histoire du journalisme américain : de Joseph Pulitzer à Hunter S. Thompson, de la Yellow Press au Gonzo journalisme !
Dans un premier temps, la correspondante à Paris du New York Times Elaine Sciolino raconte la fonction d'une correspondante à l'étranger et notamment comment elle a couvert la révolution iranienne en 1979 avec le retour de l'ayatollah Khomeini.
En seconde partie, le critique musical Philippe Manoeuvre raconte le génie d'Hunter S.Thompson, surnommé le pape du Gonzo Journalisme, méthode d'investigation journalistique axée sur l'ultra-subjectivité.
Épisode 19 de l'émission "Si l'Amérique m'était contée", animée par Philippe Collin.
Loin de tracer une vision positive de ce qu’il faut faire, la culture de la dénonciation et de la déploration autour de laquelle les médias s’organisent contribue à rendre le monde illisible et désespérant, peuplé qu’il est d’un mal inépuisablement renaissant, dont les racines restent incompréhensibles et auquel il est vain, en dernier ressort, de vouloir remédier. Le message subliminal et ultime est qu’on ne peut rien.
Cette situation n’est pas le dernier mot de l’histoire. Elle n’est que le premier de la période dans laquelle nous avons été jetés sans bien comprendre ce qui nous arrivait.
Emission "Le premier pouvoir".
Avec Karl Kraus, nous sommes à Vienne en un temps où la futilité l’emportait sur la gravité, d’abord au seuil de la Première Guerre Mondiale dont Kraus vit tout de suite qu’elle menait à la destruction de l’empire austro-hongrois, et à ce qui allait suivre plus tard avec l’avènement de nazisme et de Hitler.
Cette émission, en compagnie de nombreux invités, nous propose de revenir sur l’œuvre de l'écrivain juif autrichien Karl Kraus, et sur l'extrême lucidité dont il a fait preuve tout au long de sa vie.
Émission "Le labo", animée par David Collin.
Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire.
Doit-on croire que de passer de l’opposition à la majorité n’est qu’une mise à disposition des compétences ? Qu’il faut boire deux litres d’eau minérale par jour ? Que le marché du travail n’existe que pour permettre aux gens de se réaliser ? Que l’Amour gouverne le monde ? Que réduire l’impôt des riches va relancer la croissance ? Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie.
Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels. Ces questions et bien d’autres du même genre sont traitées dans cet entretien avec Jacques Bouveresse.
La France est en phase de régression intellectuelle, parce que la vie scientifique suppose la liberté totale de critique et que cette liberté n'existe plus dans le pays.
Philippe Nemo analyse notamment les lois de censure (loi Gayssot, loi sur la HALDE, lois dites "mémorielles"...) qui exposent à l'amende ou à la prison ceux qui osent dire certaines vérités contraires à l'orthodoxie régnante ou seulement aborder certains sujets tabous.
La thèse est qu'une nouvelle religion, protégée par de nouveaux tribunaux d'Inquisition, règne au pays de Voltaire et de Beaumarchais, le rendant aveugle et incapable de penser scientifiquement son avenir.
Emission du "Libre Journal de Didier Rochard".