L'Empire n'a jamais pris fin. Avec Pacôme Thiellement sur Blast.


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2023

Le roman national ment. L'identité française ne résulte pas de l'alliance de la bravoure gauloise et de l'administration romaine, le tout couronné par la bonté chrétienne. Pas seulement. Non seulement la France n'a pas seulement été gauloise et romaine, mais la France n'a pas seulement été chrétienne. Le roman national ment. Par omission. Par oubli.
Pacôme Thiellement fais l'exégèse de notre histoire sur ce territoire que nous nous sommes habitués à appeler la France. Celle-ci est subjective, et même très subjective, même l'exposé est aussi rigoureux que possible possible. Alors, comme dirait l'autre, si vous n'aimez pas cette Histoire de France, écrivez la vôtre.

Le christianisme des origines. Avec Camille Mordelynch sur ERFM.


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08.05.2021

Le christianisme naissant, aux moyens des paroles et des actions de Jésus et des interprétations qui en suivront, repense les relations humaines en insufflant l'importance du souci de l'autre et du bien commun. Cette considération pour autrui, qui érige le primat du "nous" sur le "je", et qui est aussi une exigence salvifique pour l'entrée dans le royaume céleste, passe par l'absolutisation de l'amour qui trouve sa source dans celui de Dieu pour l'homme. Et cet amour, qui annonce le triomphe de l'Être, apparaît dans les premiers temps du christianisme comme antinomique avec l'Avoir.

Émission "Pourquoi tant de haine ?", animée par Monsieur K.

Après Jésus, l'invention du christianisme. Avec Marcel Gauchet pour la Nouvelle Action Royaliste.


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17.11.2021

Jésus n'a laissé aucun écrit, il se référait aux Ecritures juives. Il n'a institué ni religion, ni credo, ni clergé, ni rite, hormis un repas "en mémoire de lui", et une prière, le "notre Père". Comment ses disciples ont-ils donc fait pour exprimer et mettre en pratique leur foi en lui ? Comment ont-ils prié, communiqué entre eux, interagi avec les peuples qu'ils côtoyaient ? Tout cela restait à inventer...
Le tout premier christianisme était sans image, sans "Nouveau Testament", sans prêtres, sans pape... et pendant plus de deux siècles il y eut des communautés chrétiennes très diverses, voire divergentes, certaines proches du judaïsme, d'autres le rejetant absolument. Il faudra beaucoup de temps pour qu'émerge une Eglise unifiée autour d'un début d'orthodoxie. C'est alors, en 250, que les chrétiens subiront la première persécution générale dans un Empire en pleine crise.
Ce temps des commencements encore trop peu connu, ce temps tumultueux de tous les possibles est ici présenté par Marcel Gauchet de façon accessible et vivante.

Jésus, roi des Juifs. Avec Roland Hureaux au Cercle Aristote.


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13.09.2021

Qui était Jésus-Christ, qu'a-t-il dit, qu'a-t-il fait ? Telles sont les trois questions auxquelles tente de répondre Roland Hureaux. S'appuyant largement les quatre évangiles canoniques - Matthieu, Marc, Luc et Jean -, mais également le Testament juif et les autres textes du Nouveau Testament, il nous présente une image précise de la personnalité de Jésus de Nazareth et de son enseignement.
Historien, il a nourri son récit d'une évocation approfondie du contexte historique du Ier siècle, juif et romain. Et au-delà de cette connaissance, il s'appuie sur son expérience personnelle des mécanismes du pouvoir pour éclairer les ressorts cachés de la vie publique de Jésus.
Ne faut-il pas prendre au sérieux l'appellation de Fils de David, et donc de roi des Juifs ? Paul n'aurait-il pas rencontré le Christ ? Les Pharisiens n'étaient-ils pas d'autant plus hostiles à Jésus qu'ils en étaient proches ? Comment apprécier le rôle des femmes dans l'entourage de Jésus ? Quelle fut en définitive la mécanique politique implacable qui conduisit à sa mort ?
Une approche inédite et originale.

Jésus, l'homme qui n'avait pas de père. Avec Alain de Benoist sur Radio Courtoisie.


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06.05.2021

Historiquement parlant, que sait-on de Jésus, que peut-on savoir de lui ? La réponse est simple : très peu de choses. Cela ne veut certes pas dire que nous sommes dans un brouillard absolu, mais que nous en sommes réduits à évaluer les informations dont nous disposons en termes de plus ou moins grande vraisemblance. Ces informations sont nombreuses, très nombreuses même, mais elles sont aussi confuses ou contradictoires, en sorte que nous avons le plus grand mal à les ordonner les unes par rapport aux autres. C'est la vue d’ensemble qui fait défaut.
Reprenant tout le dossier, Alain de Benoist retrace l'histoire de la "quête" visant à cerner le Jésus de l'histoire (distinct du Jésus de la foi) et à faire un bilan précis, pédagogique et documenté, des conclusions auxquelles on peut arriver.

Émission du "Libre Journal de chrétienté", animée par Guillaume de Tanouarn.

Ce que la Pietà d'Avignon donne à voir et à entendre. Avec Olivier Rey pour l'Association Recherches Mimétiques.


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10.04.2021

Pour l'historien de l'art Wolfgang Schöne, l'histoire des images de Dieu en Occident fut marquée par une phase de visibilisation croissante, culminant dans la seconde moitié du XVe siècle, suivie d'une phase de visibilisation décroissante, reconduisant à l'invisible. À travers le mystère de l'Incarnation, Dieu se donnait toujours plus à voir dans la forme humaine ; mais quand la forme humaine devint la véritable référence – comme c'est le cas au plafond de la Sixtine, peint par Michel-Ange au début du XVIe siècle –, celle-ci devint également inapte à figurer Dieu.
Peinte au milieu du XVe siècle, la Pietà d'Avignon, d'Enguerrand Quarton, se situe à peu près au point culminant de la visibilité divine. Appartenant encore à l'ère de l'image, mais précédant de très peu l'ère de l'art, cette œuvre nous donne la possibilité d'apprécier, à partir d'elle, l'ensemble de la trajectoire.

Dieu ou Nietzsche, par Julien Rochedy.


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02.2021

Dans cette intervention, Julien Rochedy se concentre sur un aspect bien particulier de la pensée de celui qui voulut être l'Antéchrist et qui consitue un problème essentiel : son rapport au christianisme, soit le duel d'un homme avec Dieu.
Y'a-t-il une manière chrétienne de répondre à Nietzsche ? Inversement, existe-t-il une façon nietzschéenne d'être chrétien ?

 - 0'05'28 : les nietzschéens de gauche
 - 0'14'18 : l'Antéchrist
 - 0'25'02 : une relation intime
 - 0'33'17 : un saint sans Dieu
 - 0'44'15 : la chrétienté par force
 - 0'59'48 : le salut des nietzschéens
 - 1'17'42 : mensonge ou vérité, qu'importe ?

Dialectique, mouvement réel et critique communiste. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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11.2020

"La forme dialectique du développement n'est juste que lorsqu'elle connaît ses déterminations…" Marx, Version première de la Contribution à la critique de l'économie politique
"… Lorsque je me serai débarrassé de mon fardeau économique, j'écrirai une Dialectique. Les lois authentiques de la dialectique sont déjà contenues dans Hegel; sous une forme, il est vrai, mystique. Mais il ne s'agit que de la débarrasser de cette forme…" Marx, lettre à Joseph Dietzgen, Londres, le 9 mai 1868
"Dans son fondement, ma méthode dialectique n'est pas seulement différente de celle de Hegel, elle est son antithèse directe. (…) Chez lui elle est sur la tête. Il convient de la renverser pour dé-couvrir le noyau rationnel sous l'enveloppe mystique…" Marx, Le Capital, Livre I
"Sous son aspect mystique, la dialectique devint une mode en Allemagne, parce qu'elle semblait glorifier les choses existantes. Sous son aspect rationnel, elle est un scandale et une abomination pour les classes dirigeantes, et leurs idéologues doctrinaires, parce que dans la conception positive des choses existantes, elle inclut du même coup l'intelligence de leur négation fatale, de leur destruction nécessaire; parce que saisissant le mouvement même, dont toute forme faite n'est qu'une configuration transitoire, rien ne saurait lui imposer; qu'elle est essentiellement critique et révolutionnaire." Marx, Postface de la seconde édition allemande du Capital