Rien ne serait plus périlleux, aujourd'hui, que de décrypter les tumultes qu secouent le monde arabe par le prisme de l'opposition entre démocratie et dictature. Ce sont là des catégories qui, sans être dépourvues de pertinence, ne rendent pas compte d'une réalité fondamentale : l'antagonisme immémorial des sunnites et des chiites.
Antoine Sfeir nous propose ici de remonter aux sources historiques et théologiques de cette guerre de "l'islam contre l'islam", afin d'en mieux saisir les implications géopolitiques.
De l'Iran à l'Egypte, du Qatar à la Syrie, du Maghreb à "l'Orient compliqué" –et, surtout, du prophète Mahomet aux luttes de succession ouvertes par sa mort–, il brosse une freque du monde arabe tel qu'il est, de ses "printemps" à ses éventuels automnes.
Une exploration minutieuse et pédagogique qui, en brassant un immense passé, éclaire singulièrement notre présent.
Long entretien sur deux sujets disctincts, à savoir la guerre civile russe qui a amené les bolcheviks au pouvoir en Russie, et la longue période de Reconquista qui a vu le monde chrétien reconquérir les royaumes musulmans de la péninsule Ibérique.
L'émission se termine sur une réflexion sur le sens de l'histoire.
Robert Steuckers nous délivre ici une brillante analyse historique et géopolitique sur la Syrie et l’Ukraine.
Il revient sur les révolutions tunisienne et égyptienne ainsi que sur les tentatives de déstabilisation de ces pays. L’Algérie, dont le régime militaire socialiste tente de résister, est sans doute le prochain sur l'agenda de la déstabilisation de l'Afrique du Nord.
La Syrie reste une particularité dans ce qu’on appelle le "printemps arabe" et Robert Steuckers expose le rôle de l’armée et du régime baassiste dans le fonctionnement du pays.
Nous apprenons également que le cas de la Syrie et de la Crimée sont liés historiquement, et ce depuis le XIXe siècle, l’enjeu principal étant le contrôle de la Méditerranée orientale.
Enfin, l’instrumentalisation d’un islam "radical" dans le Caucase, par le courant wahhabite, est traité ainsi que le rôle que devait jouer l’Union européenne dans la conférence de Genève II.
Un brillant exposé qui jette éclairage salutaire pour comprendre les enjeux du contrôle du bassin méditerranéen oriental et du Moyen-Orient.
L'intellectuel dissident Alain Soral explique la raison d'être de la liste antisioniste aux élections européennes de 2009.
Il revient notamment sur l'imposture de l'Union européenne et sur le rôle de nos pseudo-démocraties dans le grand jeu des oligarchies mondialistes : "Le mondialisme c'est le sionisme étendu au monde entier."