La République des Lettres existe-t-elle encore ? Avec Régis Debray et Marc Fumaroli à Répliques sur France Culture.


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04.04.2015

C'est la question que pose Alain Finkielkraut en empruntant l'expression à son invité Marc Fumaroli qui publiait à "La bibliothèque des histoires" chez Gallimard en février de la même année l'ouvrage "La République des lettres" où il écrit ceci :
"Extérieurement j’ai vécu à l’époque où l’expression République des Lettres désigne, plus ou moins ironiquement, le petit échiquier étroitement parisien ou festivalier, plus que jamais agité, dont les pièces du jeu annuel sont des centaines de romans, et la récompense des parties gagnées, des dizaines de prix littéraires. Intérieurement, pendant plus d’un demi-siècle, j’ai malgré tout vécu, privément avec quelques amis et, depuis moins longtemps, dans l’actuelle Académie des Inscriptions, au sein d’une République européenne des Lettres d’un tout autre genre et d’une tout autre époque. Tel aura été mon "engagement". Me dégageant de l’actualité présente sans pour autant l’ignorer, j’ai cherché à comprendre l’actualité disparue d’une société de savants lettrés solidaires où je me plaisais et qui évoluait étrangement avec une jalouse liberté de mouvement et d’esprit dans des régimes politiques et religieux qui, selon nos critères actuels, passent pour despotiques."

La stratégie de l'intox. Avec Christian Harbulot au Cercle Aristote.


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29.02.2016

La guerre de l'information fait rage : vidéos de l'Etat islamique, propagande et contre-propagande en Ukraine, affrontements d'images entre le Hamas et Israël, polémiques visuelles sur les multiples rebondissements de la guerre civile en Syrie,... Les fabricants d'intox oeuvrent dans tous les camps.
Il ressort de ce constat que la franchise, pas plus que l'abjection, ne sont des clés de succès.
Christian Harbulot nous rapporte des récits édifiants et des histoires méconnues pour analyser ces nouvelles guerres de propagande, qu'elles soient étatiques, militaires, citoyennes ou économiques.
Un objectif : désintoxiquer le citoyen et lui apprendre à se prémunir de tous ces enfûmages sophistiqués dont il est parfois la cible, parfois la victime collatérale.

Actualité de l'aliénation. Entretien de Francis Cousin avec Bhû.


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04.02.2016

De la question du militantisme au cas Theodore Kaczynski, de la doctrine Eurasiste à la philosophie de Spinoza, Francis Cousin répond aux nombreuses questions qui lui sont posées, dans un esprit radical, toujours animé par la recherche d'une conscience vraie.

Quand la gauche agonise. Avec Paul-François Paoli au Cercle Aristote.


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01.02.2016

Pourquoi la gauche a-t-elle perdu le soutien des classes populaires et celui des intellectuels ? Parce qu'elle a fait l'impasse sur ce qui constitue l'identité de la France, brutalisée par la mondialisation. La gauche ne s'est pas seulement ralliée au libéralisme, elle a adhéré à une vision post-nationale de la République qui trahit l'héritage de Clemenceau et De Gaulle.
Paul-François Paoli rappelle que la question de l'identité de la France, marquée par la tradition chrétienne et l'héritage gréco-romain, et celle de sa souveraineté sont liées.
S'il existe un peuple français, celui-ci a des droits historiques sur la France, laquelle n'est pas qu'une idée mais une terre et un pays. C'est cette réalité que certaines élites occultent alors qu'elles reconnaissent ce principe pour d'autres pays, de la Russie à Israël...
C'est à une décolonisation des esprits que nous convie Paul-François Paoli, afin que nous tous, membres du peuple françuis, puissions nous réapproprier notre souveraineté.

Vers la société libérée. Avec André Gorz sur France Culture.


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03.1991

Voici une occasion de découvrir la voix de l'un des penseurs les plus visionnaires du XXe siècle : celle d’André Gorz, un des pères de l’écologie. 
Également considéré comme l’un des premiers théoriciens de la décroissance, André Gorz a esquissé de nouvelles perspectives sur la place du travail dans nos vies et la relation entre écologie et travail, remettant l’homme au centre d’une éthique du temps libéré et non le profit.

Un entretien mené par Marie-France Azar pour l'émission "A voix nue".

Les intellectuels, la gauche et la collaboration. Avec Dominique Venner, Philippe Conrad, Philippe d'Hugues et Francis Bergeron sur Radio Courtoisie.


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03.01.2012

Pour tous ceux qui avaient des raisons de combattre la Collaboration, celle-ci fut détestable. Et de fait, ses aspects haïssables n’ont pas manqué. Pourtant, du côté français, mais aussi du côté allemand, des hommes d’honneur et de foi se sont engagés dans cette voie qu’ils croyaient juste et que l’histoire a condamnée. Le plus souvent, ils ont payé leurs illusions au prix fort. Non seulement ils y ont fréquemment perdu la vie, leur liberté et leur existence sociale, mais plus encore la possibilité de faire valoir leurs raisons.
Morts ou survivants, il leur fallait endurer une réprobation générale à l’égard d’un engagement réputé ignoble et devenu incompréhensible. L’interprétation imposée par la victoire de leurs adversaires triomphants était à la fois totale et totalitaire. En d’autres termes, l’histoire écrite par les vainqueurs impose un manichéisme absolu entre eux-mêmes qui sont associés au Bien, et les vaincus, devenus incarnation du Mal à tout jamais.
Il en est toujours ainsi après une guerre de religions. Et la Seconde Guerre mondiale fut une guerre de religions. Les vaincus perdirent d’un seul coup la possibilité d’être compris. Ce qui les avait justifiés quand ils portaient encore les armes, soudain s’est évanoui, remplacé par le verdict sans appel d’un procès jugé d’avance, où les inquisiteurs triomphants jouissaient du pouvoir de les transformer en d’indicibles criminels pour l’éternité ou presque.
Nous voici revenus au jugement manichéen que l’histoire inflige aux acteurs des années de l’Occupation. Mais n'oublions pas ce qu’il y a d’incertain dans le jugement historique. Autrement dit, quand un vaincu, devant les fusils qui vont le tuer, s’écrie : "L’Histoire jugera!", il se remonte le moral au prix d’une chimère. L’histoire n’est jamais un tribunal impartial. Elle est toujours écrite par les vainqueurs. Il arrive cependant qu’une défaite ultérieure des anciens vainqueurs, une défaite "historique", c’est-à-dire sans appel, accorde une revanche inattendue aux vaincus.

Les intellectuels et les médias. Avec Jacques Bouveresse dans un entretien réalisé par Gilles L'Hôte.


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07.2006

Les politiques, publicitaires, experts, journalistes, philosophes et autres nous racontent des histoires à propos desquelles il est légitime de se demander si on doit les croire.
Doit-on croire que de passer de l’opposition à la majorité n’est qu’une mise à disposition des compétences ? Qu’il faut boire deux litres d’eau minérale par jour ? Que le marché du travail n’existe que pour permettre aux gens de se réaliser ? Que l’Amour gouverne le monde ? Que réduire l’impôt des riches va relancer la croissance ? Où est la vérité et quel poids lui reste-t-il ? Mais tenons-nous vraiment à la connaître ? Le faux et l’erreur ne seraient-ils pas plus importants pour nous que la vérité, à laquelle nous sommes censés tenir passionnément ? Nietzsche a même dit que la naissance d’une illusion a été une exigence de la vie.
Cependant… les dangers de l’illusion sont bien réels. Ces questions et bien d’autres du même genre sont traitées dans cet entretien avec Jacques Bouveresse.

Marx, critique du marxisme. Avec Francis Cousin pour le Cercle Kritik.


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10.2015

Ce premier entretien du Cercle Kritik est mené avec Francis Cousin, qui nous fait le plaisir d'exposer en détails la pensée de Marx et du marxisme.
Au programme : la pertinence du distinguo "jeune Marx" - "vieux Marx", la logique du Capital, la social-démocratie, le structuralisme, Louis Althusser et le Freudo-Marxisme...
Les pendules pseudo/post/para/-marxistes vont être remises à l'heure !