Aujourd'hui, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !
Quadrillage des quartiers populaires, vidéosurveillance omniprésente, contrôle accru des communications et des déplacements, chasse aux marginaux et aux sans-papiers, inflation des gardes à vue et des incarcérations, alourdissement des peines, généralisation des mesures de sûreté : nous sommes entrés dans un processus révolutionnaire de radicalisation du contrôle social et de mutation du droit pénal. Il débute avec la rédaction du rapport Peyrefitte, se poursuit avec la politique de la ville des années quatre-vingts et la "guerre" contre les violences urbaines des années quatre-vingt-dix, trouve son apogée avec la profusion des lois liberticides de la décennie 2000 pour se stabiliser provisoirement avec le retour de la gauche.
Comment expliquer cette escalade ? L’option sécuritaire n’est pas une réponse à une prétendue montée de la délinquance mais au délitement du tissu social et économique. Le recours à l’option punitive est un moyen pour l’État de reprendre la main en réaffirmant sa souveraineté face à une crise qui le met en échec d’autant plus crûment que les politiques économiques échappent à son contrôle en s’internationalisant.
L’autoritarisme est ainsi le pendant de la libéralisation de l’économie et de l’érosion de l’État providence que connaissent nos sociétés occidentales depuis la fin de la période keynésienne. Il est le versant obscur de la mondialisation du capitalisme.
Alors que les attentats de Paris du 13 novembre dernier sont encore récents, il est déjà nécessaire de s'interroger sur la manière dont ces événements seront exploités par les pouvoirs en place.
Lucien Cerise et François Belliot, deux essayistes spécialistes des questions d'ingénierie sociale et de géopolitique, essaient d'en construire les scénarii les plus probables.
L’ingénierie sociale est la modification planifiée, durable et furtive du comportement. Il s’agit de modifier définitivement la nature d’une chose, de manière irréversible, sur le long terme. C’est ce qui distingue l’ingénierie sociale de la propagande et de la manipulation, dont les impacts sont ponctuels et réversibles.
Comment comprendre et se prémunir de telles manipulations dans le champ identitaire ? Se pourrait-il que certains combats qui nous semblent légitimes puissent être pilotés au profit d'acteurs "invisibles" ?
En 2015, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !
Lucien Cerise nous livre un exposé sur les techniques d'ingénierie sociales actuellement utilisées. Derrière ce terme, on trouve en fait tout l'éventail des techniques de contrôle du cerveau humain en particulier et des masses en général.
Contrairement aux dictatures et aux régimes forts qui affirment clairement leur autoritarisme, les régimes dits "démocratiques" utilisent quant à eux des méthodes plus fines et insidieuses, afin d'obtenir le consentement des foules, méthodes parfois même inspirées du marketing et management à l'anglo-saxonne.
Un sujet passionnant qui nous est délivré par l'auteur de "Gouverner par le chaos".
Une conférence organisée par le Bloc identitaire Alsace, pour la seconde édition du Cercle Eugène Ricklin.