Francis Cousin : rencontre avec un groupe d'amis.


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27.02.2016

Cette discussion informelle, saisie sur le vif, nous permet d'assister à un échange passionnant : de l'aliénation à la question de l'amour en passant par le message du Christ, ce sont les thèmes favoris de Francis Cousin qui sont débattus et approfondis.

Comment ré-informer autrui ? Avec Lucien Cerise pour E&R à Dijon.


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25.04.2015

Aujourd'hui, le Pouvoir gouverne par le chaos et le pilotage de la guerre de tous contre tous. Autrement dit, le Pouvoir ne fait plus la guerre directement, mais il veut nous faire faire la guerre à sa place, c’est-à-dire qu’il cherche à nous entraîner au moyen d’appâts dans des conflits dont il sera le chef d’orchestre inapparent. Application systématique d’un "diviser pour régner" furtif, ni vu, ni connu.
Pour ne pas se laisser hameçonner et entraîner de manière subliminale dans des conflits triangulés, un travail de ré-information est nécessaire. La notion de ré-information, qui succède à l’information et à la désinformation, est bien connue, mais pourquoi parler de "ré-information active" ? Parce que, dans un premier temps, la ré-information est seulement "défensive". On se ré-informe en partageant des informations entre gens qui pensent la même chose. Or, ce n’est plus suffisant aujourd’hui et il faut passer à la vitesse supérieure : chacun doit devenir lui-même un agent actif de ré-information autour de lui, dans la famille, chez les amis, au travail, sur les réseaux sociaux.
Il faut devenir un agent d’influence, un spin doctor, en se formant aux méthodologies de retournement de l’opinion et d’ingénierie sociale appliquées dans les think tanks. Cela revient à fonctionner sur le mode du réseau de Renseignement, comme le font les lobbies et les sociétés de pensée, qui ont quelques longueurs d’avance sur le bon peuple, peu habitué à ce qui ressemble fort à une double vie et à des relations empreintes de faux-semblants. Mais nous n’avons pas le choix : reprendre le pouvoir se fera dans l’institution, en élaborant une vraie stratégie d’infiltration du Système et de contamination virale et capillaire.
Cet atelier a pour objectif de lancer une dynamique stimulante de passage à l’action, appuyée sur l’observation des bonnes pratiques de communication qui permettent de se réarmer mentalement, et surtout de réarmer notre entourage afin de gagner la guerre culturelle, au sens de Gramsci, qu’on appelle aussi guerre de l’information, guerre psychologique, guerre cognitive. Le but final est simple : imposer notre hégémonie culturelle pour endiguer celle du mondialisme et de ses diverses facettes morbides. Concrètement, localement, appliqué au cas français, cela signifie en finir totalement avec la pensée libérale-libertaire issue de Mai 68 et donc de "dé-soixante-huitariser" définitivement les esprits, au nom de la lutte contre le capitalisme et ses dérives transhumanistes.
N’attendez plus, ré-informez !

Le front des idées. Avec Bernard Stiegler à la Fête de l'Humanité.


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13.09.2008

Bernard Stiegler nous expose la révolution capitaliste du XXe siècle, soit la transformation de la conscience en marchandise.
Paradoxalement, sa conclusion appelle non à détruire le capitalisme, mais à le sauver de son désastre pulsionnel.

La crise intellectuelle du monde moderne. Avec Françoise Bonardel à la bibliothèque de Viroflay.


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03.2015

Dans le cadre de l'Université de Printemps de la bibliothèque de Viroflay, Françoise Bonardel s'exprime sur trois sujets différents : 

 1. Identité
L'identité enferme-t-elle les individus et les peuples dans une image figée d’eux-mêmes, ou est-elle l’expression d’une liberté à laquelle ils ne sauraient renoncer ? Celle d’être soi, parmi d’autres êtres humains tout aussi soucieux de se situer par rapport à leur héritage culturel, leurs aspirations personnelles et les contraintes propres à chaque société. 
Aussi faut-il distinguer les crispations identitaires rendant impossible une vie commune, et le désir légitime de s’affirmer dans sa singularité. Loin d’être un obstacle à la reconnaissance d’autrui comme on le pense communément, l’identité remplit un triple rôle : renforcer le rapport naturel que chaque individu entretient avec lui-même, et qui fonde sa responsabilité ; offrir au monde extérieur certains signes de reconnaissance à peu près stables permettant la vie en société ; rendre possible la transmission, de génération en génération, des acquis individuels et collectifs, autant dire de la culture. 

 2. Culture
Entre culture et identité le lien est en effet très fort, du moins jusqu’à ce que la "culture de masse" s’emploie à dissoudre l’une et l’autre au nom d’un égalitarisme mal compris, et d’une globalisation d’ordre commercial. Si le "droit" à la culture est aujourd’hui un impératif moral et sociétal, encore faut-il savoir quelle sorte de culture va pouvoir assurer la formation des individus tout en développant le lien social. 
Si l’on parle depuis quelques décennies de "crise de la culture", en Europe occidentale tout au moins, c’est que ces deux fonctions se trouvent souvent dissociées, quand elles n’entrent pas en conflit au lieu de s’épauler. C’est pourtant à ce double souci –du monde et de soi– que la culture devrait aujourd’hui encore répondre, de manière à associer l’idéal d’excellence qui nous a été transmis par des siècles de grande culture, et le respect des principes démocratiques auxquels les sociétés postmodernes sont attachées. 

 3. Sagesse 
Qu’il s’agisse d’identité ou de culture, la sagesse n’est-elle pas d’abord la recherche d’un équilibre, et la découverte du sens de la mesure qui fait si cruellement défaut aux sociétés postmodernes ? 
Au regard de l’idéal de sagesse cultivé par les philosophes grecs, ces sociétés sont en effet la proie d’une démesure menaçant directement leur survie à long terme. Que devrions-nous donc entendre des mises en garde énoncées par les Anciens ? 
Si la sagesse est pour une part la disposition d’esprit permettant d’éviter le pire, elle est aussi ce qui offre à chaque vie un horizon moins limité que celui du monde humain. C’est pourquoi l’amour de la sagesse –autant dire la philosophie– donne aussi à l’âme humaine l’audace de s’aventurer dans des territoires où elle est susceptible de découvrir le sens ultime de son destin. N’est-ce pas ce lien, entre sagesse et sens du sacré, que nous aurions besoin de redécouvrir ?

Filiation : suis-je fils de papa ou fils à maman ? Et les filles ? Avec Charles Melman à l'Association pour la Psychanalyse dans les Lieux de Soins et la Cité.


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06.03.2010

En utilisant les outils de la psychanalyse lacanienne, Charles Melman nous livre une réflexion personnelle sur l'évolution de la filiation dans un monde qui rejette toujours plus la figure qui en structurait classiquement l'oedipe : le Père.

Cerveau et psychothérapie. Avec Boris Cyrulnik à l'Université de Nantes.


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10.11.2014

Les performances techniques des images du cerveau associées à la clinique neurologique et à la psychologie permettent aujourd’hui d’aborder le problème d’une manière non dualiste. Les avancées des neurosciences confirment les intuitions de Freud sur la réalité de l’inconscient. Et les théories analytiques permettent aux neurobiologistes de mieux saisir ce qu’ils observent. D’ailleurs, un nombre croissant de psys s’offrent une formation en neurologie, tandis que les neurologues ont un peu moins peur de s’allonger sur le divan.

L'inconscient social de l'inconscient sociétal. Avec Dominique Pagani à Paris.


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08.2013

Une approche marxiste de la psychologie et du monde des représentations symboliques, consistant à articuler praxis et psyché, c'est à dire à expliquer en quoi l'individualité s'articule dans et au travers des rapports de production (soit l'inconscient de l'inconscient!).

La French Theory et ses critiques : l'exemple de Michel Clouscard. Avec Aymeric Monville à Lisbonne.


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09.05.2014

Qu'a été la fameuse (fumeuse?) "French theory" ? Quel rôle objectif ce mouvement intellectuel a-t-il tenu et pourquoi son succès est arrivé à ce moment-là ?
Bien que ce courant de pensée puisse être considéré comme une résistance de la philosophie continentale contre la double déferlante analytique et "nouvelle philosophie", il n'en reste pas moins que le dénominateur commun de ses penseurs est le rejet de la séquence Hegel-Marx pour la réhabilitation du duo Nietzche-Heidegger.
La liquidation du marxisme en a été la conséquence logique...