L'idéologie Woke. Avec Pierre Valentin sur Sud Radio.


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31.08.2021

Mouvement idéologique venu des campus américains, le "wokisme" est au centre des débats médiatiques et intellectuels. Pourtant, une majorité de Français n'en a jamais entendu parler et peu de gens qui emploient le mot sont capables de le définir précisément. De quoi faire dire à certains que le woke n'existe pas, si ce n'est dans les fantasmes de la droite et de la gauche républicaine.
Diplômé en philosophie politique, Pierre Valentin est l'auteur de deux notes récentes publiées par Fondapol sur le sujet. Pour nous, il revient sur l'idéologie "woke" et trace les contours de ce mouvement qui tend à prendre de l'ampleur.

Émission "Bercoff dans tous ses états", animée par André Bercoff.

Rencontre avec un identitaire. Avec François Bégaudeau pour Livre Noir.


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09.2021

L'écrivain, critique littéraire, scénariste et réalisateur François Bégaudeau publie Notre joie (2021), un essai qui fait suite à Histoire de ta bêtise (2019) et dans lequel il nous raconte sa rencontre avec un "identitaire".
L'occasion de dissiper quelques malentendus entre l'auteur, de gauche radicale, parfois admiré pour de mauvaises raisons par de jeunes identitaires...

Le retour du refoulé ? Enquête sur une force émergente, l'internationale blanche identitaire. Avec Philippe-Joseph Salazar sur Radio Courtoisie.


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07.11.2020

L'universitaire Philippe-Joseph Salazar, spécialiste des argumentaires à vocation publique, nous livre un travail dans lequel il décrit la résurgence de l'idéologie blanche, propulsée sur le devant de la scène internationale par ce qui, aux Etats-Unis d'Amréique, se nomme l'Alt-Right.
Ce travail est le fruit d'une longue enquête qui se veut aussi objective que possible, sans prise de parti : comment saisir sur le vif cette idéologie en gestation, dans une suite de conversations avec les acteurs intellectuels qui pensent l'idéologie blanche.
C'est donc l'occasion de tenter de dessiner les contours de cette idéologie en gestation, probablement appelée à prendre de l'ampleur dans un futur proche...

Émission du "Libre Journal de la jeunesse", animée par Pascal Lassalle.

Aux racines historiques de l'idéologie nazie. Avec Paul Braun sur Radio Libertaire.


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2020

C'est à partir des livres Les racines intellectuelles du Troisième Reich. La crise de l'idéologie allemande de George L. Mosse (Seuil, 2006) et Les racines intellectuelles de Mein Kampf (Revue d'Histoire de la Shoah, n°208, mars 2018) que Paul Braun nous livre une analyse des racines idéologiques du nazisme.
Car outre les considérations matérielles qui doivent évidemment être prises en compte (unification nationale tardive, défaite de 1918, crise de 29), le nazisme a ceci de particulier qu'il ne peut être compris qu'à partir de ses déterminations idéologiques, spécialement en ce qui concerne l'entreprise d'extermination des juifs d'Europe.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Comprendre l'époque, pourquoi l'égalité ? Avec Alain Soral pour Des Paluches et des Bouquins.


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04.2021

Alors que dans Comprendre l'Empire, Alain Soral partait de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits, s'y déployait aussi une logique, une logique politique de pouvoir et de domination. Mais de domination au nom de quoi ?
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité. Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire. Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !
Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ?, nous fait cheminer de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset...

Les rapports entre société et individus : une reflexion anthropologique. Avec Emmanuel Todd à l'Université d'Angers.


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05.10.2020

En économie, il est courant de postuler que les processus sociaux sont le résultat des interactions individuelles. La société et le système économique sont ainsi perçus comme les conséquences de décisions rationnelles produites par le calcul des intérêts personnels.
D'un point de vue anthropologique, cette vision des rapports entre individus et société est extrêmement contestable. Elle néglige le rôle fondamental que jouent les structures sociales dans les comportements et même les performances économiques.
De fait, l'individu rationnel et conscient de ses intérêts relève davantage du mythe que d'un savoir scientifique. Plus fondamentalement, la pensée économique ne parvient pas à prendre en compte l'importance de la diversité des sociétés et propose bien souvent des modèles abstraits qui débouchent sur des recommandations politiques qui se heurtent à la réalité empirique des structures sociales et des sociétés dans lesquelles elles sont mises en œuvre.

Idéologie, aliénation, conscience vraie, conscience fausse et lutte de classe. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


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09.2020

"La question de savoir s'il y a lieu de reconnaître à la pensée humaine une vérité objective n'est pas une question théorique, mais une question pratique. C'est dans la pratique qu'il faut que l'homme prouve la vérité, c'est-à-dire la réalité, et la puissance de sa pensée, dans ce monde et pour notre temps. La discussion sur la réalité ou l'irréalité d'une pensée qui s'isole de la pratique, est purement scolastique." Marx – Thèse II sur Feuerbach

"Ma conscience c’est mon rapport avec ce qui m'entoure. Là où existe cette relation, elle existe pour moi." Marx & Engels – L'idéologie allemande

"La structure sociale et l'État résultent constamment du processus vital d'individus déterminés; mais de ces individus non point tels qu'ils peuvent s'apparaître dans leur propre représentation ou apparaître dans celle d'autrui, mais tels qu'ils sont en réalité, c'est-à-dire, tels qu'ils œuvrent et produisent matériellement; donc tels qu'ils agissent sur des bases et dans des conditions et limites matérielles déterminées et indépendantes de leur volonté. Les représentations que se font ces individus sont des idées soit sur leurs rapports avec la nature, soit sur leurs rapports entre eux, soit sur leur propre nature. Il est évident que, dans tous ces cas, ces représentations sont l'expression consciente réelle ou imaginaire de leurs rapports et de leur activité réels, de leur production, de leur commerce, de leur organisation politique et sociale. Il n'est possible d'émettre l'hypothèse inverse que si l'on suppose en dehors de l'esprit des individus réels, conditionnés matériellement, un autre esprit encore, un esprit particulier. Si l'expression consciente des conditions de vie réelles de ces individus est imaginaire, si, dans leurs représentations, ils mettent la réalité la tête en bas, ce phénomène est encore une conséquence de leur mode d'activité matériel borné et des rapports sociaux étriqués qui en résultent." Marx & Engels – L'idéologie allemande

Histoire du Fascisme. Avec Frédéric le Moal sur Radio Athéna.


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27.06.2019

Qu'est-ce que le fascisme ? Fut-il un mouvement réactionnaire, conservateur ou révolutionnaire ? Se situait-il à gauche ou à droite ? Et bien entendu : quelle place occupa Mussolini dans les débats idéologiques et dans le fonctionnement du régime ?
Frédéric le Moal donne non seulement des réponses à ces questions cruciales, mais porte sur le fascisme un regard nouveau et inhabituel chez les historiens français. Réaffirmant avec force le caractère totalitaire du régime, il replace l'idéologie qui le fonde dans sa nature révolutionnaire tout en la rattachant à la Révolution française et au socialisme.
Si les fascistes cherchèrent à détruire par la violence la modernité libérale de leur temps, ce ne fut pas au nom d'un âge d'or révolu et dans une démarche passéiste, mais avec la volonté farouche de construire une société et un homme nouveaux. Cette ambition imprégnait aussi bien les pensées et les actes du Duce que ceux de ses disciples, y compris dans la radicalisation sanglante de la république de Salò.
Pour toutes ces raisons, l'histoire du fascisme, ici racontée de la prise de pouvoir de Mussolini jusqu'à sa mort, est celle d'une révolution avortée.

Émission des "Jeudis du Carrefour de l'Horloge", animée par Henry de Lesquen.