Rencontre avec Roland Hureaux, élu local, ancien haut fonctionnaire et essayiste, qui construit depuis près de 20 ans une oeuvre de critique du culte de la réforme et de la destruction de l'Etat. Il analysera pour nous la symbolique de la loi Macron, la dernière illustration en date de la victoire du "trotsko-libéralisme" que représente le quinquennat Hollande.
En effet, comprendre cette loi décriée de toutes parts reste problèmatique : elle ne s'attaque pas aux vrais problèmes, en crée là où il n'y en a pas et participe surtout d'une véritable perte de repères au sein de la société. Dès lors, comment en comprendre le sens ?
La France est aujourd'hui gouverné par une équipe sortant du Parti Socialiste. Mais de quel héritage politique parlons-nous ?
En se penchant sur l'histoire du mouvement socialiste (et en particulier sur l'oeuvre de Jules Guesde Essai de catéchisme socialiste), David Mascré s'emploie à comprendre quelles sont les grandes idées qui mènent l'idéologie socialiste.
Une conférence en deux parties ou Alain De Benoist s'attarde d'abord sur un des aspects particuliers du libéralisme, à savoir la mise en place du traité de libre-échange transatlantique.Dans un second temps, Charles Robin porte un regard plus général sur la logique libérale, idéologie maîtresse de notre temps, qui poursuit son oeuvre de dissolution des peuples et des cultures enracinées.
La démocratie renvoie à plusieurs réalités distinctes :
- c’est d’abord un mode d’organisation des pouvoirs (un peuple qui se gouverne lui-même selon des procédures à préciser : la souveraineté populaire)
- c’est un mode d’exercice du pouvoir qui, par des techniques diverses, garantit les droits subjectifs des individus ; en particulier, il protège les citoyens contre l’arbitraire et les abus auxquels tend spontanément tout pouvoir (la liberté)
- la démocratie est aussi un régime social dont l’idéal régulateur est l’égalité
La démocratie a toujours fait l’objet de critiques. On lui reproche de flatter la plèbe au détriment des hommes sages et raisonnables. On lui impute la médiocratie des goûts et des mœurs ou l’égoïsme et l’absence de sens civique. On l’accuse de diviser la société et ainsi d’affaiblir l’Etat. On la soupçonne d’être incapable d’effort prolongé, notamment dans le domaine diplomatique et guerrier. On veut y voir un simple théâtre d’ombres, derrière lequel, quelques individus appartenant aux élites sociale miment l’affrontement. On la soupçonne d’être corrompue et de protéger les intérêts des riches.
Voilà pour les critiques classiques. Mais la critique se renouvelle : la démocratie nourrit les haines ethniques et expose les minorités à la revanche des peuples majoritaires. La démocratie représentative est enfermée dans le cadre des Etats-nations, alors que les défis sont planétaires.
Puisqu’elle elle n’est plus adaptée, il faut la remplacer par des gouvernances régionales, comme l’Union Européenne, voire mondiale.
Emission "Du Grain à moudre".
La statistique, science en permanente évolution, joue désormais un rôle incontournable au sein de nombreux domaines scientifiques. Il est important de comprendre les problématiques et les enjeux de cette approche dans ses différentes applications.
Pour ce faire, Emmanuel Todd nous apporte son éclairage et sa vision de l’usage des statistiques dans sa discipline, la démographie.
Il est urgent de proposer à l'honnête homme de reprendre sa réflexion sur le lien entre le "comment" scientifique et l'expérience personnelle. C'est ce que propose Pierre Perrier en nous aidant à contempler le Monde extérieur et et le monde intérieur du cœur de l'homme.
En montrant la correspondance entre ces deux mondes, il permet de discerner la validité et les limites des modèles qui renforcent et expliquent notre émerveillement devant la Nature.
En effet, les nouveaux savoirs et la connaissance de leurs limites explicatives ouvrent à une réflexion qui peut se dégager des idéologies du passé et du présent. Ces idéologies sont moribondes mais elles sont encore capables de maintenir une certaine confusion...
Jean Sévillia nous expliquent les choix, les motivations et la méthode de travail qui ont mené à la rédaction de son dernier livre.
Il nous apprend pourquoi son combat se résume principalement à lutter contre trois travers communs à un grand nombres de nos historiens actuels : l’anachronisme, le manichéisme et l’esprit réducteur.
Puisse son travail servir à ceux qui n'étudient le passé qu'à l’aune du présent – et des bons sentiments dont ils se prévalent !
L'antiracisme, nécessité morale absolue, a atteint ses objectifs en Occident. Toute idée de suprématie raciale y est désormais délégitimée et celui qui s'en prévaudrait encourrait, à juste titre, l'opprobre des institutions et des médias.
Pourtant, alors que les racistes avérés sont devenus très marginaux dans nos sociétés, l'antiracisme s'est mué en une idéologie à la fois diffuse et contraignante qui outrepasse largement sa raison d'être. Manipulée comme une arme de disqualification massive, elle impose un terrible chantage sur quiconque ose interroger l'immigration, l'influence de l'islam ou le multiculturalisme. Non contente de réintroduire le délit d'opinion, elle interdit par ailleurs, au nom d'un universalisme au rabais, toute réflexion sur la grandeur et l'unicité de la culture européenne.
A travers une méditation historique sur l'épineuse question de l'identité française, Paul-François Paoli déconstruit une doxa tyrannique qui stérilise le débat public.