Mythes historiques et repentance : le complexe occidental. Avec Alexandre Del Valle sur Radio Courtoisie.


(0)
2014 Vues
0 commentaire
07.07.2014

Nos sociétés occidentales sont victimes du virus de la culpabilisation collective. Véritable arme de "destruction massive", cette culpabilisation est mise en oeuvre sous la forme de "mythes fondateurs" qu'Alexandre Del Valle analyse un à un : les croisades, les "ténèbres" du Moyen Age, la diabolisation de l'Eglise catholique, la "dette" envers la science arabo-musulmane, Al-Andalus, les accusations d'esclavagisme, de colonialisme et de racisme à sens unique, la "mondialisation heureuse" et les dérives de l'Union européenne.
Persuadé que la "guerre des représentations" est la clef de tous les conflits, il poursuit en identifiant le processus de désinformation à l'origine de cette manoeuvre de déstabilisation collective.
Selon lui, la culpabilisation pathologique qui sape les fondements mêmes de nos sociétés ouvertes est aux antipodes de la saine capacité à s'autocritiquer, car loin d'aider les peuples à tirer les leçons du passé, elle est fondée sur la haine de soi et attise celle de l'Autre à notre endroit.
Afin de retrouver l'estime de soi, condition nécessaire pour être respecté par les autres, Del Valle invite la France et ses alliés occidentaux à mettre en oeuvre d'urgence une thérapie globale de déculpabilisation.
Il montre enfin en quoi la survie géopolitique des nations occidentales dans le nouveau contexte multipolaire passe par leur capacité à substituer à leurs prétentions universalistes, souvent contre-productives, un recentrage stratégique et une réappropriation de leur identité propre, dont le monde slavo-orthodoxe, trop souvent diabolisé, est l'un des piliers.

Emission du "Libre Journal de Charles Zorbib", animée par François Costantini.

Guerre secrète en Afrique centrale. Avec Patrick Mbeko à L’Heure la plus sombre pour E&R.


(0)
1101 Vues
0 commentaire
23.11.2015

Dire que la chute de l’Union soviétique a redistribué les cartes du jeu international est une banale évidence. Mais l’on ignore souvent jusqu’à quel point ce basculement de l’équilibre mondial a pu affecter des régions a priori éloignées des enjeux de la Guerre froide.
Celle des Grands Lacs, en Afrique, est de ces régions-là. À cheval sur le Rwanda, le Burundi, la République démocratique du Congo, l’Ouganda et la Tanzanie, ce territoire riche en mines d’or et de diamant possède également une immense réserve de minerais rares, essentiels aux nouvelles technologies : le coltan et la cassitérite. Les anciens alliés, autrefois unis contre l’influence soviétique, vont dès le début des années 1990 s’y livrer un combat sans merci.
Ainsi, la guerre au Rwanda fut aussi une guerre, par forces d’interventions humanitaires et ONG interposées, entre la France d’une part, les États-Unis et le Canada d’autre part. Sans oublier le rôle trouble de la Belgique.
Une guerre de terrain d’abord, par le déploiement d’unités militaires et de renseignement, une guerre d’influence ensuite, au sein des instances internationales, mais aussi et surtout une guerre médiatique qui fut perdue par la France.
Cette guerre-là a perduré longtemps après la fin du conflit armé et a vu l’entrée en jeu d’Israël, maître incontesté de la mémoire des génocides. Car génocide il y a eu, même partiel, si la définition de ce mot implique la volonté de faire disparaître des personnes en raison de leur ethnie. Mais s’agit-il vraiment du "génocide des Tutsis" ?
À cette question, Patrick Mbeko répond lors du 14e numéro de L’Heure la plus sombre, et en compagnie des journalistes Vincent et Xavier, en renversant le mythe imposé par les vainqueurs, selon lequel "un génocide aurait été commis contre la minorité tutsie du Rwanda par les Hutus, avec l’assistance de la France".

Sécession. Avec Julien Rochedy sur TV Libertés.


(2)
1316 Vues
0 commentaire
03.2017

Pour ce sixième numéro de Sécession, le premier diffusé sur TV Libertés, Julien Rochedy, en compagnie de Christopher Lannes, continue ses réflexions politique et philosophique avec l'ambition renouvelée de produire une doctrine de droite, ce qu'il appelle une pensée "civiliste". Car pour Rochedy, la droite se doit avant tout, non seulement de défendre, mais aussi de porter, d’incarner la Civilisation.
Et face aux incessantes attaques de la gauche à l’encontre de tout ce qui fait notre Civilisation, nous nous devons de la préserver et de la perpétuer. Ce sera là tout l’enjeu de ces prochaines années, rendant de fait au clivage droite-gauche le caractère fondamental qu'il avait perdu.

Actualité de l'antifrance. Avec Adrien Abauzit sur Meta TV.


(0)
1425 Vues
0 commentaire
18.11.2016

Adrien Abauzit, avocat et conférencier, se lance dans le debunkage d'un face à face opposant Florian Philippot et Rokhaya Diallo sur la thématique du racisme.
L'occasion idéale pour revenir sur les problèmes liés à l'immigration sur le territoire français, sur l'identité profonde de la France et sur les forces politiques et leur positionnement face à cet enjeu.

Une émission animée par Tepa.

Le multiculturalisme comme religion politique. Avec Mathieu Bock-Côté sur Radio Notre-Dame.


(0)
1361 Vues
0 commentaire
20.04.2016

Le multiculturalisme serait l’alpha et l’oméga de la démocratie, le seul visage possible de la modernité. Mais comment en sommes nous arrivés là ? Comment des intellectuels ont imposé à la France et aux nations occidentales la notion d’ "identités particulières", et comment lui ont-ils retiré celle d’ "identité commune" ? Qu’est-ce qui se cache derrière le culte de la diversité ?
Pour Mathieu Bock-Côté, mai 1968 marque le début d’une révolution inventée par une gauche métamorphosée. Constatant l’effondrement du marxisme, elle a inventé l’égalitarisme identitaire. Critique de l’Occident, déconstruction des traditions, invention de l’antiracisme, telles ont été les étapes d’un redoutable projet : la confiscation de la démocratie par une minorité.
Mathieu Bock-Côté nous propose le décryptage lucide et sévère d’un autoritarisme qui ne dit pas son nom.

Les Bûchers de la liberté. Avec Anastasia Colosimo à la librairie La Procure.


(0)
2081 Vues
0 commentaire
04.02.2016

Que nous dit Charlie, alors que se dissipent les ultimes mirages du 11 janvier ? Que le blasphème n'est pas de retour car il ne nous a jamais quittés. Qu'il n'est pas un principe religieux, mais qu'il a toujours été un instrument politique. De Rushdie à Dieudonné, d'Islamabad à Copenhague et de la Cour européenne des droits de l'homme à la Cour suprême des États-Unis, en passant par la Bible et le Coran, les caricatures de Mahomet et l'inflation des lois mémorielles, Anastasia Colosimo nous promène à travers les temps et les lieux du blasphème qui en dévoilent sans concession toute l'actualité.
Car, par-delà l'émotion, la question essentielle est de savoir si, aujourd'hui, la France n'a pas déjà tourné le dos, secrètement, à la liberté d'expression.

Stasis : penser le chaos. Avec Pierre-Yves Rougeyron au Cercle Aristote.


(0)
1223 Vues
0 commentaire
09.05.2016

Depuis les attentats de l’année 2015, la France est en proie à un certain nombre d’interrogations qui dépassent largement le cadre de la lutte antiterroriste. Les menaces qui planent sur notre pays interrogent les fondements même de la société.
Dans cette conférence, Pierre-Yves Rougeyron s'attaque à cette problèmatique en faisant la généalogie de la notion grecque de "stasis", notion qui désignait les grands troubles intérieurs au sein des cités-état, soit la guerre civile.
Un concept réactualisé et pensé au présent dans le cadre de la nation française, à l'heure où les grandes épreuves menaçant notre cohésion approchent dangereusement.

Les conséquences de la colonisation. Par Bernard Lugan pour France Idée d'Avenir à Lyon.


(1)
2110 Vues
0 commentaire
20.01.2011

Bernard Lugan, célèbre africaniste français, revient sur l'idéologie de la colonisation, son rapport tout spécial avec la pensée des Lumières et au courant politique "de Gauche".
Il fait ensuite la différence entre la colonisation française et sa version britannique, débarrassée des "vertus" d'émancipation et d'élévation aux valeurs occidentales.
L'oeuvre du Maréchal Lyautey au Maroc illustre un contre-exemple de ce qu'aurait pu être une colonisation ethno-différentialiste, respectueuse des coutumes et traditions locales.
Enfin, une réflexion sur l'immigration et ses conséquences sur le monde, aussi bien en France que dans les pays du tiers-monde, vient achever cet exposé.