Après quelques rappels sur les mythyes historiques et les manipulations dans l'histoire de France, Alain Benajam et Thierry Meyssan (qui fut franc-maçon) s'attachent à comprendre quelle fut l'influence réelle de la franc-maçonnerie pendant la Révolution française de 1789. Cette influence étant en effet souvent fantasmée a posteriori par une frange réactionnaire de la dissidence.
Les deux membres fondateurs du Réseau Voltaire sont des ardents défenseurs du droit international découlant des nouvelles conceptions politiques issues de la Révolution française et mettent en garde contre l'utilisation contemporaine des mythes historiques à des fins politiques qui desservent la cause des peuples.
La grande crise que nous traversons n’aurait-elle pas dû réveiller le fantôme de Marx ? Comment expliquer cette absence du maître du socialisme scientifique, au moment où le capitalisme apparaît plongé dans une crise qui pourrait s’avérer être la grande crise terminale tant attendue ?
Norman Palma propose une lecture de Marx qui souligne les silences du philosophe sur l’une des questions centrales de notre temps : la monnaie.
Fils de la pensée de son temps, Marx était marqué par les derniers économistes classiques et leur théorie de la monnaie comme par un voile. Hégélien, il était en rupture avec Athènes et la pensée d'Aristote. De ces deux filiations naquit une cécité, sur les questions monétaires, aujourd’hui criante.
Norman Palma nous propose une nouvelle lecture de Marx, pour en sauver son oeuvre critique.
Roger Keeran s'attache ici à comprendre les raisons de la chute de l'URSS, seul système important s'étant opposé aux système capitalisme-impérialiste.
Selon lui, le problème principal vient des résidus d'éléments de capitalisme qui subsistaient en parallèle à l'économie collectivisée, ce qui aurait mené à l'effondrement de l'URSS.
Alain Benajam nous raconte ici une mauvaise passe de l'histoire de France, soit la fin du beau 13ème siècle et l'annonce de la guerre de cent ans qui sera un désastre pour notre pays.
La séquence historique a pour toile de fond un royaume endetté par une série d'aventures militaires engagées par le père de Phlilippe le Bel, Philippe III dit le Hardi. Seront également abordés Paris et l'architecture médiévale, ainsi que les problèmes de Philippe le Bel avec l'Eglise catholique.
C'est alors que surgiront le problème des templiers et les guerres de Flandre, sans oublier l'affaire de l'adultère des brus du roi et la légende de la Tour de Nesle.
Ces épisodes nous améneront à la fin de la lignée royale des capétiens.
Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967, après la conquête de la Cisjordanie et, surtout, du Haram Al-Sharif, le troisième lieu saint de l’Islam.
Convaincus que le monde est entré dans l’ère eschatologique, les militants de ce mouvement religieux, allié à la droite nationaliste, s’opposent à toute concession territoriale, et a fortiori à la création d’un Etat palestinien souverain et indépendant. Les idéaux, la politique, les principes qui avaient inspiré le sionisme des origines, libéral et pragmatique, ont été, à mesure que progressait la pénétration du fondamentalisme juif dans la société israélienne, de plus en plus marginalisés.
Charles Enderlin nous raconte la lente diffusion de cette idée messianique et son corollaire, le développement de la colonisation juive en Cisjordanie.
Un nouvel Israël est-il en train de naître, menant le Proche-Orient à un point de non-retour ?
L’historien Stéphane Courtois présente les origines du pacte germano-soviétique, les détails de l’événement et ses conséquences politiques et militaires en Europe. Il insiste notamment sur le rôle déterminant de Staline qui va longtemps garder deux fers au feu, pour finalement faire un chantage au plus offrant. Hitler remporte ce jeu de dupe et sert à Staline une partie de la Pologne sur un plateau et la possibilité d’une politique impérialiste soviétique.
Dans sa conclusion, Stéphane Courtois se pose la question de savoir si cette realpolitik totalitaire incarnait un rapprochement conjoncturel ou bien un rapprochement de principe.
Quelles conséquences la chute du mur de Berlin a eu sur les pays d'Europe de l'Est ? Doit-on parler d'élargissement de l'Union européenne ou de ré-intégration ?
Rémi Brague et Georges Mink s'interrogent sur le sens à donner à cet événement.
Cette émission fait partie du cycle "Controverses du Progrès".