Marion Sigaut démarre la conférence en racontant l'épisode des Grands jours d'Auvergne sous Louis XIV, pendant lequel la justice sera réatablie en faveur du peuple et au nom du roi, contre les pouvoirs locaux.
C'est ensuite au tour de Stéphane Blanchonnet, président du Comité directeur de l'Action française, d'expliquer en quoi la monarchie est le mode de gouvernement le mieux adapté à la France, en explicitant les argument maurrassiens, fondés sur l'étude des faits historiques (empirisme organisateur).
Alain Soral conclue la séance en louant la pensée de Charles Maurras, fondée sur la dialectique et l'approche historique, tout comme le marxisme.
Ces similitudes devraient permettre aux amoureux sincères de notre pays de se retrouver dans une résistance commune aux épreuves qui l'accablent.
Le solidarisme est un idéal ayant pour objectif de refonder le nationalisme en vue de créer une société solidariste. Cette révolution solidariste veut réconcilier la conservation et le progrès, la société et l'individu, et la France avec son destin.
Jacques Arnould nous raconte ici l'expérience concrète des groupes qui s'étaient réclamés de cette vision, dans l'après-68.
Philippe Ploncard d'Assac développe les thèses contenues dans son livre publié en 2000 "Le Nationalisme Français. Origines, doctrines, solutions."
Il reviend ici en particulier sur la destruction de l'armée française, les rapports entre le Vatican et le nationalisme ou encore l'époque charnière de la révolution de 1789 dans l'histoire de France.
Les 7 émissions se sont déroulées aux dates suivantes : 22/03/2000, 10/05/2000, 31/05/2000, 06/12/2000, 17/01/2001, 26/09/2001, et 05/12/2001.
David L'Epée questionne Marion Sigaut sur ses sujets de prédilection, soit la fin de l'Ancien Régime et la marche vers la Révolution française qui verra le triomphe du libéralisme comme logique de -non- société.
Mariont Sigaut en profite pour démonter les mythes propagés par le couple Badinter sur le XVIIIe siècle, et revenir sur les nouvelles formes de censures. C'est l'occasion de dénoncer l'instrumentalisation des groupes "antifa", cette bande d'incultes au garde à vous du politiquement correct pourchassant systèmatiquement les individus exprimant une pensée originale.
Christian Laval s'interroge sur l'origine de l'homo oeconomicus. Comment passe-t-on d'une représentation qui place le Salut comme but de la vie à la poursuite rationnalisée de l'intérêt individuel ?
Il est intéressant de noter que l'anthropologie néolibérale prône aujourd'hui une vision constructiviste après avoir longtemps été naturaliste (laisser-faire). On s'attache désormais à construire des individus équipés pour la satisfaction d'objectifs utilitaristes, comme l'illustrent très bien les programmes des filières éducatives.
Une certaine modernité a érigé la "Liberté" au rang de valeur suprème.
Arnaud de Lassus, de son point de vue de catholique traditionaliste, nous propose une critique argumentée des conceptions politique (libéralismes politique et économique) et théologique (modernisme) qui découlent de se postulat, en s'appuyant sur la doctrine de l'Eglise catholique.
Bien loin d'avoir offert le premier exemple d'une moral universelle, Jean Soler se propose de montrer que les prescriptions qui y sont contenues ne regardent pas l'humanité mais la tribu, le local, dont il faut assurer l'être, la durée et la cohésion.
L'amour du prochain ne concerne alors que le semblable -soit l'hébreu-, et la violence envers "les autres" y est admise, voire conseillée dans certains cas.
La conférence se déroule dans le cadre du séminaire René Scherer à Paris VIII.