Paul-Marie Couteaux, gaulliste, écrivain et homme politique, débat avec Jean Monneret, historien spécialiste de la guerre d’Algérie, du règlement de la "question algérienne", de l'abandon des harkis, et de la répercussion de ces sujets sur l’actualité.
Un débat courtois et passionnant, sur un sujet rarement abordé dans les médias, entre un partisan et un détracteur de la politique du général de Gaulle.
Cette conférence est une mise en perspective passionnante et riche en détails sur le basculement du monde féodal à l'aire moderne avec deux pivots principaux : la fameuse "Renaissance", période de guerre sanglante en Europe et de génocide en Amérique et la Révolution française, avènement du libéralisme économique et de la richesse au pouvoir.
Claire Colombi relève ainsi les principaux mensonges diffusés depuis deux siècles sur le Moyen Âge, et rétablit quelques vérités sur une période injustement diabolisée.
Que ce soit lors de la montée des périls entre les deux guerres, le 18 juin 1940, puis au moment de la guerre d’Algérie, le Général a prouvé qu’il était doté d’un flair et d’un sens de l’Histoire qui ont fait de lui un visionnaire sans pareil ; il sentait les gens, les choses et les situations, quitte à avoir raison trop tôt.
Ce qui entraîne souvent une popularité inconfortable et une marginalité douloureuse. Des désagréments somme toute sans importance à qui entend incarner la France dans la durée. Oui, la France, tout simplement.
Émission "Grandes traversées".
Pierre-Yves Rougeyron, pour ce grand entretien de novembre, revient premièrement sur les attentats de Paris, leurs causes, leurs conséquences et les réponses qui devraient y être apportées sur le plan politique et militaire.
Dans la seconde partie, l’actualité nationale et internationale est commentée : retour sur le cas Onfray, la proposition Chauprade/Villiers, l'avion russe abattu en Turquie, et la guerre de Syrie.
Depuis une trentaine d'années, les grands projets technologiques suscitent des critiques croissantes et de nombreux conflits. Le rapport des sociétés au "progrès" et aux techniques semble basculer, alors que la collusion entre capitalisme et science met chaque jour un peu plus en péril l'équilibre écologique de notre planète.
Pourtant, les critiques des trajectoires technologiques n'ont rien d'inédites, elles n'ont cessé d'accompagner et de modeler les sociétés industrielles.
Du XVIIIe siècle à nos jours, le langage pour dire le refus des techniques a évolué en permanence, les raisons de craindre la prolifération des artefacts se sont modifiées sans cesse au fur et à mesure des transformations des régimes de production et des milieux techniques. Il ne s'agit ni de dresser une galerie de portraits des prophètes incompris, ni de rechercher dans le passé des justifications aux inquiétudes d'aujourd'hui. L'enjeu est de montrer l'historicité des attitudes de refus face à la technique, par-delà les répressions et les disqualifications qui n'ont cessé de les accompagner, jusqu'à les rendre invisibles.
Attention, cette émission est un poisson volant du "PAF" : pour la première fois dans sa tournée des radios et télévisions qui suivent la parution de son dernier livre Le suicide Français, Eric Zemmour est accueilli sans haine, sans insultes et sans devoir faire face à des accusation d’antisémitisme ou de fascisme plus ou moins rampant !
Nous obtenons donc une émission intéressante, où l'invité parvient à finir la quasi-totalité de ses phrases, à développer sa pensée, sa vision de l’évolution de la société française et sa tristesse devant son –inéluctable ?– déclin.
Un grand moment de radio, de discussion courtoise et d’érudition historique.