La privatisation des opérations militaires. Avec Georges-Henri Bricet des Vallons sur Radio Courtoisie.


(0)
916 Vues
0 commentaire
19.01.2008

Comme l'avait prédit Carl Schmitt, les frontières classiques entre les opérations de police à l'intérieur d'une nation et les projections militaires à l'extérieur tendent aujourd'hui à se brouiller. Nous assistons également à la "privatisation" de la guerre, véritable phénomène de société qui a non seulement ouvert le champ à un vaste secteur économique, mais aussi bouleversé la donne politique à certaines périodes.
Comprendre la portée véritable de ces bouleversements et les réponses que le politique doit leurs apporter est impératif, afin que notre identité stratégique s'adapte aux évolutions historiques auxquelles nous devons faire face.

Émission du "Libre Journal des lycéens", animée par Pierre Navarre.

La Guerre Civile en France. Avec Francis Cousin pour le Collectif Guerre de Classe.


(0)
1362 Vues
0 commentaire
07.2019

C'est avec son regard radical et critique que Francis Cousin commente l'actualité du mois de juillet 2019. L'occasion d'aller au-delà de l'écume des choses pour comprendre les logiques profondes qui meuvent notre monde.
 - 0'01'25 : introduction : comment traiter l'actualité
 - 0'09'59 : le 14 juillet
 - 0'30'42 : l'ingénierie sociale
 - 0'40'56 : mystifications omniprésentes
 - 1'00'03 : CETA, Mercosur
 - 1'06'44 : Vincent Lambert
 - 1'17'28 : émancipation contre restructuration
 - 1'24'01 : guerres, cycles du capital, phagocytose
 - 1'35'12 : endettement, finance
 - 1'47'20 : médias, affaires politiques
 - 1'54'07 : crack bancaire, guerre civile
 - 2'09'12 : Dieudonné, Alain Soral
 - 2'14'47 : l'affaire Chouard
 - 2'15'44 : lire Marx, se tenir debout

La guerre des Russes blancs. Avec Jean-Jacques Marie au café Histoire à Paris.


(0)
1045 Vues
0 commentaire
04.10.2017

De 1917 à 1922, la guerre civile a causé des ravages en Russie : des millions de morts, des épidémies de typhus et de choléra, la famine, la misère, des populations terrorisées, déportées, massacrées. À l'abdication de Nicolas II en 1917, les bolcheviks - les rouges - prennent le pouvoir. Comment les Blancs ont-ils pu perdre une guerre dont ils s'étaient vus tant de fois les vainqueurs ?
Les Blancs, des généraux de l'ancienne armée proscrits – notamment Denikine, Koltchak, Wrangel – organisent la lutte pour le retour du régime tsariste. Leur action prend naissance dans le sud du pays, puis s'étend jusqu'en Sibérie.
Face à la terreur rouge et blanche qui s’abat sur eux, les paysans se révoltent contre les réquisitions des récoltes et la conscription imposée, souvent appuyés par des bandes de pillards partisans. Les "Verts", comme on les appelle, se battent également contre les Blancs et les Rouges. Le pays est en plein chaos. Mais les Blancs connaissent des divisions politiques et militaires.
Devant l'ampleur des menaces, le gouvernement bolchévique proclame la mobilisation générale et obligatoire. Trotsky prend la direction de l'Armée rouge, qui passe d'un million d’hommes en 1918 à plus de cinq millions en 1920, et élimine les unes après les autres les armées blanches. Les dernières forces blanches rassemblées en Crimée par le général Wrangel sont battues par l'Armée rouge en novembre 1920.
C'est avec Jean-Jacques Marie, historien, spécialiste de l'histoire des révolutions russes et de l'Union soviétique, que nous redécouvrons ces années d'affrontements, d'exactions et de terreur qui firent des millions de morts parmi les troupes et la population victimes des combats, de la famine, des épidémies.

Histoire critique de l'état d'urgence. Avec Marius Loris sur Radio Libertaire.


(0)
1112 Vues
0 commentaire
19.01.2016

Alors que le Parlement français vient d'approuver la prolongation de l'état d'urgence à la suite des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, il est important de ce demander d'où il procède.
Sur le plan légal, la la loi votée le 3 avril 1955, préparée sous le gouvernement de Pierre Mendès France et votée sous le gouvernement suivant dirigé par Edgar Faure, a été mise en vigueur trois fois durant la guerre d'Algérie : 1955, 1958 au moment de la crise de la IVe République et en 1961 durant le putsch des généraux.
Dès le départ, il y a une ambiguïté dans les termes de cette loi : l'état d'urgence est choisi plutôt que l'état de siège, afin de taire l'existence de la guerre d'Algérie mais aussi de nier le statut de combattants aux nationalistes algériens.
Cette ambiguïté demeure aujourd'hui et doit être réinterprétée avec les enjeux du moment.

Émission "Sortir du capitalisme", animée par Armel Campagne.

Guerres de Vendée : crimes de guerre oui, génocide non ! Avec Jean-Clément Martin sur la Radio Chrétienne Francophone.


(0)
1225 Vues
0 commentaire
14.03.2018

L'utilisation du terme "génocide" pour qualifier les exactions commises par les bleus sur les vendéens entre 1793 et 1794 fait débat depuis presque 30 ans.
L'historien Jean-Clément Martin, spécialiste de la Révolution française et de son historiographie, nous explique en quoi il est opposé à l'usage de ce terme pour décrire et définir les massacres qui se sont déroulés à cette époque en Vendée - 200'000 morts, soit 20 à 30% du total des morts de la Révolution française.
Réfractaire à tout catéchisme idéologique, il veut cherche surtout à (faire) comprendre le "phénomène vendéen" dans toute sa complexité, en affranchissant la période des interprétations consacrées qui l'inscrivent toujours dans une lutte entre le bien et le mal.

Les origines occultées de la Ve République. Avec Grey Anderson pour Le Média.


(0)
1101 Vues
0 commentaire
05.03.2019

"Le régime gaulliste sentira jusqu’à sa fin et dans toutes ses manifestations l’arbitraire et la violence dont il est issu", écrivait Jean-Paul Sartre dans L'Express en septembre 1958, peu avant la ratification par référendum de la constitution de la Ve République.
Grey Anderson retrace les événements des années 1958-1962, volontairement oubliés au profit d'interprétations euphémisantes et légalistes, qui ont conduit à l'instauration des institutions politiques actuelles.
Du coup d'État fomenté par une coalition des gaullistes, des ultras de l'Algérie française et de l'extrême-droite vichyste (mai-juin 1958) jusqu'au référendum instituant l'élection du président au suffrage universel (octobre 1962), gagné par de Gaulle, on découvre les conditions troubles et fort peu démocratiques dans lesquelles a pris forme la constitution qui régit encore la vie politique française.
L'autoritarisme présidentiel, la puissance des technocrates non-élus, le déséquilibre des pouvoirs au bénéfice de l'exécutif, avec la marginalisation du parlement et le manque d'indépendance de la justice, enfin les abus de l'appareil répressif sont inscrits depuis les origines dans les structures d'un régime né d'un putsch feutré mais bien réel et d'une guerre civile larvée qui dura 4 ans.
Bien des problèmes contemporains s'éclairent à la lumière de ces rappels.

Émission "La grande H.", animée par Julien Théry où Grey Anderson répond en anglais aux questions qui lui sont posées.

Polémologie et géopolitique : notes de lecture, par Michel Drac.


(0)
2671 Vues
0 commentaire
2018

Michel Drac, analyste politique et prospectiviste bien connu, s'emploie ici à dégager les lignes de forces des affrontements internationaux contemporains.
Les divers acteurs, les tendances lourdes et la structuration des conflits diplomatiques, des jeux d'influence et des conflits armés sont étudiés avec plusieurs notes de lecture sur des ouvrages consacrés à ces questions.

L'émergence du capitalisme en Angleterre. Avec Armel Campagne sur Radio Libertaire.


(0)
1091 Vues
0 commentaire
2018

Loin d'être l'aboutissement nécessaire d'une tendance naturelle de l'espèce humaine à faire des échanges, sans être non plus un simple accroissement du commerce, du profit, des villes ou encore des relations monétaires dans toute l'Europe occidentale à partir du Moyen Âge, l'émergence du capitalisme a été un processus spécifique, violent, en rupture avec l'histoire des sociétés humaines.
Et c'est d'abord en Angleterre qu'un tel processus unique a eu lieu, avec son féodalisme particulier, ses expropriations, ses violentes guerres civiles et son imposition généralisée du travail salarié.