Une conférence sur l'histoire mal connue du mot et du concept de "démocratie".
Selon Francis Dupuis-Deri, il n'y a aucune continuité entre la démocratie athénienne et nos régimes politiques actuels.
Il affirme également que ce n'est pas Athènes qui a inventé la démocratie, puisque certains Indiens d'Amérique, mais aussi des tribus africaines, avaient un mode d'organisation basé sur la discussion collective.
Enfin, la nature de nos régimes politiques actuels, le gouvernement représentatif, est exposé pour ce qu'il est : une organisation du pouvoir clairement anti-démocratique, et qui se voulait comme telle à son origine.
Le constat d’une crise de la représentation fait largement consensus. Mais en quoi consiste réellement cette crise ? Quelles sont ses raisons profondes ?
La réponse à ces questions est évidemment le préalable à toute recherche d’un approfondissement ou d’un dépassement de nos systèmes représentatifs actuels, il est nécessaire de s’en souvenir.
Emmanuel Todd se saisit de ses armes d'historien, de démographe, de sociologue et aussi de sa vision économique des choses pour lever les yeux de sa feuille et regarder la société : il n'y a plus de religion, plus de transcendance, l'éducation stagne, les élites se détachent du peuple, sont quelques unes de ses conclusions.
Tout cela est caractéristique d'une crise de la démocratie, de la démocratie représentative qui est la nôtre.
Qu'en penser ? Comment envisager la suite possible des événements ?
La gauche radicale donne en quelque sorte l’image inversée de la "gauche plurielle" de 1997 : à l’opposé de cette gauche gouvernementale, elle est pour l’essentiel une force d’opposition ou de veto, et elle tente d’établir une autre forme d’unité entre la contestation culturelle et les revendications sociales en se donnant comme thème fédérateur la lutte contre le "libéralisme" et les réformes que celui-ci est supposé inspirer.