L'humain à nouveau améliorable. Avec Peter Sloterdijk à l'Université de Genève.


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11.11.2016

Il y a environ quinze ans, le monde apprenait l’achèvement du séquençage complet de l’ADN d’un génome humain. Des débats enflammés, parfois à caractère religieux, se sont alors répandus dans les médias autour des conséquences possibles de cette avancée scientifique et notamment sur les avantages et les risques liés aux modifications génétiques, en particulier chez l’être humain. La situation s’est aujourd’hui apaisée. Le débat éthique a porté ses fruits et les connaissances techniques et scientifiques se sont propagées.
Dans ce contexte, le philosophe Peter Sloterdijk voit en la recherche génomique, liée à l’humain, des chemins prometteurs menant à l’optimisation des conditions de la vie humaine. Pour lui, l’esprit utopique trouve aujourd’hui dans la recherche scientifique un nouveau lieu d’expression.

Une conférence qui se tient durant le 17e Colloque Wright.

Qu'est-ce que le matérialisme ? Avec Patrick Tort et Régis Meyran à la Librairie Tropiques.


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23.09.2016

Le matérialisme que Patrick Tort interroge et construit n’est pas une "philosophie", mais la condition de possibilité et l’outil de la connaissance objective. Historiquement, il se confond avec l’élaboration de la science moderne s’affranchissant graduellement des contrats de parole qui l’asservissaient à la métaphysique et à la théologie.
Comment, d’une part, cette émancipation s’est-elle effectuée en des temps où une croyance instituée imposait a priori la limite de l’Inconnaissable ? Comment, d’autre part, une métaphysique résiduelle impose-t-elle toujours aux artisans de la connaissance objective, sans qu’ils s’en doutent, des cadres, des frontières, des démarches et des représentations ?
Revenant sur une part essentielle de son œuvre, Patrick Tort invite ici à une véritable réforme logique de l’initiative de connaissance, et, simultanément, à instruire la méthode capable d’éclairer les mécanismes qui la favorisent ou qui la combattent dans l’univers infini des discours.

La colombe assassinée. Avec Henri Laborit sur Radio Libertaire.


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12.11.1984

Le développement de la violence hante notre société.
Henri Laborit, fort de trente ans de travail interdisciplinaire consacré à la biologie des comportements, rappelle une double évidence : la violence est, d'abord, une expression du fonctionnement du système nerveux, lequel n'est compréhensible qu'en décortiquant ses niveaux d'organisation. Mais, après avoir étudié la violence chez l'animal puis chez l'homme, il montre, encore, que celle-ci ne se limite pas aux relations interindividuelles. Elle régit, aussi, les comportements collectifs, dans le groupe, entre les groupes, entre les Etats.
En se fondant sur des données anatomiques, biologiques, physiologiques autant que culturelles, Henri Laborit étudie les concepts tels que liberté, égalité, propriété, besoin, travail, territoire, patrie, etc. Et pose la question : dans l'ignorance de ce que nous sommes et avec un discours logique toujours prêt à fournir un alibi aux meurtres, aux guerres et aux génocides, quelque chose peut-il changer ?

L'oligarchie : la comprendre et la combattre. Avec Laurent Ozon au séminaire Maison Commune à Lille.


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2014

Que faire face à la démission des élites ? Quel regard faut-il porter sur notre société, afin d'évaluer les opportunités du combat politique ?
Laurent Ozon nous invite à regarder le réel tel qu'il est et à comprendre les logiques de sélection des classes dirigeantes mondialisées.
Une leçon d'intelligence pragmatique et de virilité intellectuelle.

L'ultime transgression : PMA et compagnie, quand le progrès peut engendrer la barbarie. Avec Jean-Pierre Dickès au Centre Saint-Paul.


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29.01.2013

Jean-Pierre Dickès nous montre ici combien la médecine est déjà bien plus avancée que ne l'imagine le vulgum pecus en matière de manipulation génétique.
L'ultime transgression, c'est la main-mise de l'homme sur les sources de sa propre vie.

Neuro-Pirates, Neuro-Esclaves. Avec Paolo Cioni et Lucien Cerise à Paris.


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13.03.2014

Nous vivons dans un monde saturé de messages de toutes sortes.
Sachant que notre psyché se construit en grande partie en réponse aux facteurs environnementaux, comment est-ce que notre cerveau appréhende-t-il ces informations ?
Enfin, le pouvoir ayant pour but de se maintenir en place et de contrôler ses sujets, quels mécanisme sont-ils utilisés pour nous manipuler ?
Tour d’horizon des techniques d’ingénierie sociale.

La trisomie est une tragédie grecque. Avec Jean-Marie Le Méné sur Canal Académie.


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29.03.2009

Jusqu’en 1959, on appelait la trisomie mongolisme ou syndrome de Down. Les allégations souvent fantasques relatives aux différences physiques des enfants atteints, prirent fin grâce à la découverte par le médecin français Jérôme Lejeune de la présence d’un chromosome supplémentaire sur la 21e paire.
Retour sur l’histoire de cette découverte ainsi que sur les questions éthiques actuellement posées, en compagnie de Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune.

Des hommes probables dans un monde incertain. Avec Jacques Testart à Montpellier.


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28.03.2012

La science a été longtemps source d'affirmations, même si elle se trompait parfois. Et la nature pouvait être considérée comme un environnement durablement stable malgré des crises de temps à autre (éruptions, épidémies...). Ainsi le monde des humains prétendait avancer sans trop d'angoisse vers un progrès paisible, linéaire, forcément un "mieux".
Nous avons découvert le plus facile : comment passer du gène à la protéine, des gamètes à l'enfant, des ressources fossiles à l'énergie pas chère, des éléments chimiques à la synthèse, etc.
Et nous voici dans le doute parce que la réalité nous accuse de simplisme et d'avoir nié la complexité dans la pensée comme dans l'action, aussi bien pour les mécanismes du vivant que pour les effets de nos activités sur l'environnement ou la croyance en la pérennité de ressources devenues indispensables. Les belles certitudes ont alors fait place aux aléas, qu'on mesure avec la statistique, aux facteurs de risque, à la
probabilité d'occurrence de tout événement. Ainsi nous évaluons la probabilité des risques naturels ou technologiques pour en déduire la précaution, nous sondons les risques de pathologies pour en faire de la médecine prédictive... Mais nous usons de plus en plus de systèmes d'assurance car la probabilité n'est jamais sûre...
Pris dans ces loteries qui nourrissent de nouvelles industries, nul ne sait ce que nous deviendrons. Le moment que propose la technoscience est celui de l'homme probable dans un monde incertain.
Et après ?
Conférence organisée dans le cadre de l'Agora des savoirs 2011-2012.